- 8e régiment de tirailleurs tunisiens
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8e régiment de tirailleurs tunisiens
Insigne régimentaire du 8e RTTPériode 1913 – 1964 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment de tirailleurs Rôle Infanterie Garnison Bizerte et Aïn Draham
Bizerte (1946)
Castelnaudary (1956)Ancienne dénomination 8e régiment de tirailleurs indigènes Devise Sans peur et toujours en avant Inscriptions sur l’emblème Guise 1914
L'Yser 1914
Verdun 1915
La Malmaison 1917
L'Avre 1918
Mont d'Origny 1918Guerres Première Guerre mondiale
Bataille de Francemodifier Le 8e régiment de tirailleurs tunisiens (8e RTT) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française.
Sommaire
Historique
- 1913 : Création du 8e régiment de tirailleurs indigènes
- 1921 : Renommé en 8e régiment de tirailleurs tunisiens
- 1939 : Il appartient à la 84e division d'infanterie africaine
- 1940 : Dissolution
- 1946 : Reconstitué en 8e bataillon de tirailleurs tunisiens
- 1949 : Dissolution
- 1956 : Reconstitué en 8e bataillon de tirailleurs tunisiens
- 1960 : Casernement au centre d'instruction de Castelnaudary
- 1964 : Dissolution
Symboles du 8e RTT
Drapeau du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
Décorations
- Croix de guerre 1914-1918 avec cinq palmes ;
- Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire[2].
Citations
- Texte des cinq citations à l'ordre de l'Armée obtenues au cours de la Première Guerre mondiale[3],[4]
« A enlevé, en moins de quatre heures, sous l'énergique commandement de son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon, deux puissantes lignes successives ennemies, contre lesquelles de nombreuses attaques antérieures s'étaient brisées, faisant 1 285 prisonniers, trente officiers, dont trois officiers supérieurs. A soutenu avec un moral, qui a fait l'admiration de tous, des bombardements ininterrompus pendant plusieurs jours, résistant à deux contre-attaques particulièrement violentes, sans céder la moindre partie du terrain conquis. »
— Le 6 novembre 1916
« Régiment indigène d'élite, modèle de courage, de dévouement et de loyalisme. Énergiquement commandé par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon, le 15 décembre 1916, a fait l'admiration de tous par le brio et l'entrain avec lesquels il a enlevé dans un élan magnifique tous les objectifs importants qui lui avaient été assignés, arrivant le premier sur la position et favorisant par ses habiles manœuvres la progression des régiments voisins. A capturé plus de mille prisonniers, 10 mitrailleuses, un important matériel et, au cours de reconnaissances particulièrement audacieuses et périlleuses, a détruit 9 pièces de canon ennemis. »
— Le 8 janvier 1917
« Régiment indigène de grande valeur, entraîné au moral comme au physique par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon ; a, pendant les journées des 23, 24 et 25 octobre 1917, sous l'énergique impulsion des chefs de bataillon Morand, Rothenflue et Pidaut, montré sa fougue habituelle et son mépris du danger. A puissamment contribué à l'enlèvement de la formidable position du fort de la Malmaison, puis du bois des Pelleries et d'Entre-Deux-Monts, où il a mis en déroute les bataillons de contre-attaque ennemis. A atteint avec un entrain admirable tous ses objectifs, poursuivant l'ennemi au-delà de l'Ailette, lui infligeant de lourdes pertes, faisant de nombreux prisonniers, prenant 17 canons et un grand nombre de mitrailleuses. »
— Le 15 novembre 1917
« Pendant les opérations récentes, sous les ordres du lieutenant-colonel Dufoulon, a combattu sans répit des forces supérieures et constamment renouvelées. Malgré la fatigue et les pertes, a mené trois attaques successives avec l'allant et l'enthousiasme qui le caractérisent et réussi à arrêter et à refouler l'ennemi, faisant des prisonniers et prenant des mitrailleuses. »
— Le 4 juin 1918
« Régiment d'élite, sous l'habile direction de son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon, s'est particulièrement distingué les 16, 17 et 18 octobre 1918 en attaquant avec un entrain et une énergie admirables, une position défendue par un ennemi supérieur en nombre, puissamment organisée dans un village dominant tout le terrain, résistant avec le sang-froid des troupes habituées au succès, aux plus violentes réactions de l'ennemi ; renouvelant jusqu'à quatre fois ses attaques sans se laisser impressionner par les vides creusés dans ses rangs, conservant jusqu'au bout un mordant superbe, qui a fait l'admiration des corps voisins et obligeant l'ennemi à engager devant lui des forces considérables. »
— Le 8 novembre 1918
Notes et références
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- « Les Africains », Historama, hors-série n° 10, 1970, p. 161
- Bulletin des armées de la République, n°226-238, Ministère de la Guerre, 1916
- R. Drevet, L'Armée tunisienne, éd. Imprimerie Ch. Weber, Tunis, 1922
Liens externes
Catégories :- Unité militaire française historique
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