Centrale nucléaire de flamanville

Centrale nucléaire de flamanville

Centrale nucléaire de Flamanville

49°32′11″N 1°52′54″O / 49.53639, -1.88167

Centrale nucléaire de Flamanville
CentraledeFlamanville03.JPG

Travaux de construction vers 1980
Administration
Pays France France
Région Basse-Normandie
Province Cotentin
Commune Flamanville (Manche)
Opérateur EDF
Statut en fonction
Année de construction 1979
Date de mise en service commerciale 4 décembre 1985
Latitude
Longitude
49° 32′ 11″ Nord
       1° 52′ 54″ Ouest
/ 49.53639, -1.88167
 
Réacteurs
Fournisseurs Areva NP, Alstom
Type REP
Réacteurs actifs 2 x 1300 MW
Production d'électricité
Puissance nominale 2 600 MW
Electricité générée annuelle 18.900 GWh (en 2005) 17.917 (en 2006)
Electricité moyenne 17 829 GWh (5 dernières années)
Production totale 332 TWh (à début 2007)
Divers
Source froide Manche
Architecte {{{architecte}}}
Coût {{{coût}}}
Web url EDF : Flamanville

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Centrale nucléaire de Flamanville
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Centrale nucléaire de Flamanville
Centrale nucléaire de Flamanville
Documentation du modèle - Centrale nucléaire - énergie

La centrale nucléaire de Flamanville est située sur la commune de Flamanville (Manche), sur la côte Ouest de la péninsule du Cotentin, au pied d'une falaise granitique haute de 70 mètres, à 25 km à l'ouest de Cherbourg et à 20 km au sud de l'usine de retraitement de la Hague.

Sommaire

Flamanville 1 et 2

La centrale dispose de deux réacteurs nucléaires à eau pressurisée de 1 300 mégawatts chacun, mis en service en 1986 et 1987.

Elle a produit 18,9 terawattheures en 2005[1], en croissance de 4% par rapport à 2004, correspondant à 4% de l'électricité française produite, et permettant l'alimentation de la Basse-Normandie, de la Bretagne et des îles anglo-normandes.

En 2006, les deux unités ont produit 17,92 milliards de kWh. La production annuelle de la centrale représente environ 3,3 % du chiffre national.

En 2006, 671 agents travaillent à la centrale de Flamanville.

Flamanville 3

Contexte

Article détaillé : énergie en France.

En France, l’exploitant du parc nucléaire (EDF) anticipe un éventuel renouvellement des centrales à l’horizon 2020, en remplacement des tranches REP qui arriveront en fin de vie. Afin de bénéficier d’un retour d’expérience d’exploitation pour la construction de réacteurs à partir de 2020, EDF a prévu de construire une tête de série EPR sur le site de la centrale de Flamanville (Manche) pour une mise en service en 2012. La centrale nucléaire de Flamanville avait été prévue pour accueillir quatre tranches (deux sont en activité en 2007), il y a donc la possibilité de construire un nouveau réacteur avec des travaux de terrassement réduits. La localisation en bord de mer est plus favorable que le bord de rivière du point de vue thermodynamique (source froide plus importante et minimisation de l’impact d’une éventuelle nouvelle canicule). Les opposants à l’EPR affirment qu’il existe une surcapacité en France et que la construction de l’EPR de Flamanville ne serait donc pas nécessaire.

En mai 2005, Enel et EDF signent une lettre d’intention pour qu’ENEL participe à hauteur de 12,5% au projet Flamanville 3. L’administrateur délégué de Enel, Fulvio Conti, déclare que, par sa participation à l’EPR, Enel retrouverait les capacités nucléaires perdues après le référendum de 1987 en Italie. Le dossier est bloqué pour des raisons politiques, notamment par les vues exprimées par ENEL sur Suez. Après l’annonce du projet de fusion de Suez et GDF, Enel annonce que les discussions vont reprendre[2].

Processus décisionnel

Un premier débat a lieu en 2002/2003 sous l’égide de Nicole Fontaine, alors ministre à l’industrie. EDF fournit un dossier de maître d’ouvrage en 2004 en vu d’un débat public. La loi d’orientation sur l’énergie du 13 juillet 2005 fournit le cadre législatif pour le projet EPR. Ce projet est soumis au débat public au niveau national[3] entre octobre 2005 et février 2006. Le 15 avril 2006, des dizaines de milliers de manifestants (près de 30 000 personnes selon les organisateurs, 12 500 selon la police et plus de 20 000 selon les renseignements généraux locaux[4],[5]) se sont rassemblés à l’appel du Collectif Stop EPR à Cherbourg, près de Flamanville pour s’opposer au projet. L’association Greenpeace France a lancé une campagne intitulée « EDF, demain j’arrête », qui vise à s’opposer au projet EPR en faisant pression sur EDF[6].

L’enquête publique, préalable à l’avis du préfet, est menée du 15 juin au 30 juillet 2006 (la tenue en période estivale de l’enquête publique est mise en cause par les opposants au projet).

Wikinews-logo.svg

Wikinews propose des actualités concernant « les manifestations contre l’EPR ».

Le samedi 17 mars 2007, des manifestations réunissent dans 5 villes de France entre 20 000 personnes selon la police et 62 000 personnes selon les organisateurs du Collectif Stop EPR.

Le 11 avril 2007, après avis du préfet et de l’Autorité de sûreté nucléaire, EDF est autorisé par décret à construire un réacteur EPR à Flamanville[7]. Des associations et partis politiques protestent contre la publication de ce décret avant l’élection’ présidentielle.

Chantier de construction

Le chantier de Flamanville, vu de Siouville-Hague (avril 2008)

Le réacteur devrait être mis en service en 2012. Selon EDF, le futur chantier de l’EPR comptera jusqu’à 2 000 personnes en phase de construction. L’effectif permanent sera d’environ 300 personnes [8].

Le 3 janvier 2007, un tir de mine a projeté des roches sur les installations du réacteur n°2. Les tirs de mines ont alors été suspendus bien que, selon un communiqué d’EDF, « cet évènement n’a pas eu de conséquences ni pour les personnels travaillant sur le chantier et la centrale, ni sur le fonctionnement des installations ».

L'Autorité de sûreté nucléaire ordonne la suspension des travaux de bétonnage à Flamanville 3, pendant un mois. Cette décision – une première dans l'histoire des centrales nucléaires en France – a contraint EDF à arrêter les travaux. La lecture des deux rapports de l'ASN datés du 6 novembre et du 28 avril 2008, apprend aussi que « des fissures » sont apparues « à la coulée d'un bloc de béton composant la plate-forme (le radier) de l'îlot nucléaire de l'EPR ». En sus de la sanction de suspension, une lettre d'injonction de Thomas Oudré, chef de division. Il y exige qu'EDF mette enfin au point des procédures de contrôle satisfaisantes avant toutes reprises des travaux[9].

L'Autorité de sûreté nucléaire a autorisé le 20 juin 2008 la reprise des activités de coulage du béton suspendues le 21 mai [10].

Économie du projet

Le réacteur sera dimensionné pour une puissance thermique de 4 500 MW destinée à la production d’électricité (1 650 MW). Son coût est estimé à 3,4 milliards d’euros.

Flamanville 4

Flamanville était un des sites possibles d'implantation du second réacteur EPR français. Penly a finalement été retenu.

Liens externes

Notes et références

  1. Source : CCI Cherboug-Cotentin, nov 2006
  2. Enel n’est pas intéressé par des actifs de Suez et va reparler EPR avec EDF, Romandie news. Consulté le 7 septembre 2007
  3. CPDP EPR : débat public centrale électronucléaire Flamanville 3
  4. STOP EPR
  5. http://www.liberation.fr/page.php?Article=375376
  6. EPR : Énergie pas renouvelable
  7. Décret n° 2007-534 du 10 avril 2007 autorisant la création de l’installation nucléaire de base dénommée Flamanville 3, comportant un réacteur nucléaire de type EPR, sur le site de Flamanville (Manche)
  8. http://www.debatpublic-epr.org/docs/pdf/dossier_mo/synthese_dossier_mo.pdf Projet Flamanville 3 - Construction d’une centrale électronucléaire « tête de série EPR » sur le site de Flamanville - Dossier du Maître d’ouvrage]
  9. Le Canard enchaîné, mercredi 4 juin 2008, page 3
  10. Journal Sud Ouest du 21 juin 2008


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