- Cellule africaine de l'Elysee
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Cellule africaine de l'Élysée
La cellule africaine de l'Élysée est un groupe de collaborateurs proches du Président de la République en France chargés de veiller à la sauvegarde des intérêts de la France en Afrique.
Ce groupe a été créé en 1960, au moment des indépendances, en tant que secrétariat général à la présidence de la République pour les affaires africaines et malgaches et dirigé par Jacques Foccart, qui coordonnait l'action d'un vaste réseau d'hommes politiques, de diplomates, d'hommes d'affaire français et africains. Alain Poher, président par intérim de la République en 1974, le supprime. Sous Valéry Giscard d'Estaing, le secrétariat général est remplacé par la cellule Afrique qui est d'abord dirigée par René Journiac, ancien magistrat dans les colonies, puis, après sa mort dans un accident d'avion, par M. Kirch, magistrat à la cour des comptes.
Elle est nommée « cellule Afrique » jusqu'à la fin du second mandat Chirac. A l'arrivée de Nicolas Sarkozy, il est décidé de ne plus avoir de conseiller Afrique mais un conseiller diplomatique adjoint chargé de l'Afrique, sous l'autorité du conseiller diplomatique, Jean-David Lévitte.
Succédant à Michel de Bonnecorse[1], Bruno Joubert[2] est actuellement conseiller diplomatique adjoint chargé de l'Afrique vsub-saharienne, qui doit prochainement passer sous l'autorité du Conseil national de sécurité, qui sera dirigé par Jean-David Levitte. Il est assisté de deux conseillers techniques, Rémi Maréchaux et Romain Serman. Autour de cette cellule gravitent des personnalités telles que l'avocat Robert Bourgi (fortement contesté), l’ancien ministre Olivier Stirn et Patrick Balkany[3].
Notes et références
- ↑ (fr) Affaire Borrel : quand la gendarmerie refuse une perquisition pour raisons « électorales », Le Monde sur Internet, 2 mai 2007
- ↑ (fr) Le Who's Who de la « rupture », L'Express, 18 juin 2007
- ↑ Sarkozy et l'Afrique : les réseaux de la Franc'Afrik autour du Président
Voir aussi
Liens internes
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