- Causses-et-Veyran
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Causses-et-Veyran Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault Arrondissement Arrondissement de Béziers Canton Canton de Murviel-lès-Béziers Code commune 34061 Code postal 34490 Maire
Mandat en coursGérard Baro
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Orb et Taurou Site web www.caussesetveyran.com Démographie Population 600 hab. (2008) Densité 34 hab./km² Gentilé Caussanais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 33 m — maxi. 403 m Superficie 17,65 km2 Causses-et-Veyran (en occitan Causses e Vairan) est une commune française située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon.
Sommaire
Géographie
Situation
Causses-et-Veyran est un village du Languedoc situé sur la route départementale D19 entre Murviel-lès-Béziers et Roquebrun. Le territoire de Causses atteint les rives de l’Orb. Il est dominé par le Puech du Mont Peyroux. Causses-et-Veyran comporte : le centre du village (avec son cœur), la mairie, les écoles, de nouveaux lotissements, un hameau principal (Veyran) ainsi que quelques propriétés.
Géologie
Le village de Causses est installé sur un plateau argilo-calcaire du pliocène.
Voies de communication et transports
Voies routières
La D19 assure la liaision avec Béziers.
Transports en commun
Hérault Transport assure la liaison avec Béziers via la ligne 204.
Toponymie
Le nom du village est formé de deux lieux :
- Causses : de Caucio (1199), du latin calx : la chaux, pierre à chaux. On trouve en 1210 la Villa Cauciana.
- Veyran : nom d’homme Avarius, Varius ou Verius et suffixe anum (d’appropriation). 804 Venraneges, 990 villa Vairago, 1182 castrum de Verano.
Dès 1625, les deux noms paraissent ensemble : Causses et Vairan. En 1760, le nom de Causses et Veyran est fixé.
Histoire
Préhistoire
Le petit plateau sur lequel est bâti le village de Causses garde des traces d’une présence humaine vieille de près de 4 millénaires. Des urnes funéraires, datées de -2700 ans avant JC (âge du fer) ont été découvertes à côté de Fonsalade (les Pradines), en 1999. On trouve également une station néolithique sur le Pech du Mont Peyroux.
Antiquité
La présence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, planté au beau milieu d’une vigne. De multiples théories ont essayé de donné un sens à leur présence sans réel succès.
Des tombes wisigothiques sont présentes à Varailhac, Veyran et le village de Causses. Au hameau de Veyran, la présence des Wisigoths sur le site est attestée par la découverte de tombes à lauzes orientées et de cercueils en plomb.
Moyen Âge
La seigneurie. On possède peu d’informations sur le château de Causses, il dépend de la châtellenie de Cessenon. Il est cité en 1199 comme « castrum de Caucio » En 1406, ses propriétaires Raymond de Cabrières et Veziade d’Anduze donnent à l’Aumône du chapitre de la cathédrale Saint-Just de Narbonne, « trois parts du Château de Causses avec toutes leurs appartenances, la borie de Pradines et le bois de Mont Peyroux audit terroir ». Le village de Causses s’enroule en spirale autour de l’église et du château, tout deux étroitement imbriqués. Au Moyen Âge, la paroisse est liée au chapitre de Narbonne et le village de Causses fait partie de la châtellenie de Cessenon, une des plus importantes (30000 ha) de la vicomté de Béziers. Autour tout appartient à Murviel : Veyran, Jougran, Saint-Nazaire-de-Ladarez… On trouve un temps trace d’une famille seigneuriale : la famille Fraissinet de Vessas est connue à Saint-Gervais-sur-Mare, près de Bédarieux, à Cessenon. Mais il faut savoir que la châtellenie de Cessenon possédait tout un réseau de petits châteaux gouvernés par des baillis. Les baillis de Causses sont issus de la famille Guibert. En 1555 Jacques Guibert alors bailli de Roquebrun devient bailli de Causses. La famille exercera ces fonctions jusqu’en 1650. Cette famille avec d’autres familles possédantes sont un véritable contre-pouvoir. Elles possèdent l’essentiel des richesses de ce terroir : céréales, vignes, oliviers, vergers, forêts, pâtures, maisons, moulins… Ces familles forment le Conseil de la communauté villageoise qui se réunit un fois par an, en présence du châtelain, pour élire les consuls. Ils sont au nombre de 3 et le 1er prend le nom de maire. Ces consuls sous autorité plus ou moins grande du bailli participent à l’élaboration du compoix, fixent impôts et taxes, nomment le garde champêtre, interviennent dans la justice et la police ou font appel au Sénéchal en cas d’impossibilité à résoudre un conflit.
Epoque Contemporaine
Au début du XIXe siècle, le hameau de Veyran jusque là propriété des seigneurs de Murviel est vendu par le mari de la marquise Ursule Spinola, baronne des États du Languedoc et dernière seigneuresse de Murviel, après le décès de celle-ci. Le château et les terres de Veyran sont vendus à un autre murveillois, Pélissier. L’ensemble sera ensuite démembré vers 1860. Le prieuré a récemment été restauré par Monsieur Gabriel Gondard. Au cours de cette restauration, des reliques ont été découvertes dans un mur. Une statue de saint Sever a ensuite était placée dans une niche.
Une carrière de marbre incarnat sera encore exploitée vers 1880. On trouve d'ailleurs de nombreux encadrements en marbre dans le village.
Population et société
Causses absorbe la commune de Veyran entre 1790 et 1794
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1800 1851 1901 1921 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 313 565 848 922 1 011 767 546 612 503 503 504 546 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Enseignement
L'école publique comporte pour l'année 2009/2010 deux classes, l'une pour les maternelles et les CP l'autre pour les élèves du CE1 au CM2. La cantine est assurée par un transport en bus au collège.
Administration
Maires de Causses-et-Veyran
Culture et patrimoine
Patrimoine religieux
À part du vignoble de Saint-chinian, on trouve une église romane, et une chapelle nommée Saint-Sever, caractérisée par des piliers/tours dans le hameau de Veyran.
- Eglise Notre-Dame de la Purification
L’église paroissiale de Causses est une ancienne chapelle castrale. Ce qui explique peut-être qu’elle soit entourée d’habitations. Par le grenier de l’une d’elles, on accède à un ancien chemin de ronde. Le chœur et l’abside semi-circulaire de l’église datent de la fin du Xe siècle-début XIe siècle. La chapelle latérale à droite du chœur est du XVe siècle, voûtée d’ogives à culots historiés (les 4 évangélistes). Au sud, une autre chapelle avec une voûte à liernes du XVe siècle est très belle. Ces deux chapelles furent restaurées en 1977. Le maître-autel dont le pied est fait de pierres taillées dans des supports de foudre et la table d’une pierre tombale, dressé au milieu de l’abside a été consacré en 1968 par l’évêque de Montpellier. L’escalier à vis qui permet d’accéder au clocher (ancienne tour de défense dominant la plaine vers Béziers) est également du XVe siècle (une des cloches date de 1667 nom : Julie-Marie-Caussette. Elle a été fêlée lors des sonneries à l’occasion de l’armistice de 1918). La nef romane a été remaniée au XVe siècle et possède deux travées. Une statue de saint Clair qui tient une livre ouvert à la page des 10 commandements, écrits en hébreu.
- Prieuré Saint-Sever
On peut voir aujourd’hui au hameau de Veyran un Prieuré, exemple du premier art roman, dit « lombard ». Il se caractérise ici par l’opulence de son abside. Le mur absidal, en effet, raidi par de petits contreforts, appelés lésènes, est percé par une seule fenêtre à lumière très étroite. L’abside semi-circulaire est ornée de bandes lombardes et de cordons de lave (basalte noir). La nef est charpentée. Vraisemblablement construit au XIe siècle, la plus ancienne trace écrite que nous ayons conservé de ce prieuré date de 1156. Néanmoins, on trouve dès 922 la mention d’un « Molinus de Avairano » moulin de Veyran. Ce prieuré releva de l'abbaye de Cassan jusqu’à la Révolution. Le Prieuré Saint Sever est aujourd’hui un caveau de dégustation appartenant au Mas Gabinèle.
Patrimoine civil
Les tours romaines, dont soixante sept mètres séparent ces piliers de grosseurs différentes (6,75 m de circonférence pour l'une, 7,42 m pour l'autre). Construites en pierres calcaires et enfouies de près de 2 m dans le sol, ces tours s'élèvent à 5 m au-dessus du sol. Les deux piles ont été inscrites monument historique le 30 juillet 1963[2].
Personnalités liées à la commune
Quelques personnalités marquantes ont vu le jour à Causses-et-Veyran, parmi lesquelles le Père Jacques Vanière et l'économiste Jules Milhau.
Notes et références
- Causses-et-Veyran sur le site de l'Insee
- Notice no PA00103414, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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