Cathédrale Notre-Dame De Tournai

Cathédrale Notre-Dame De Tournai

Cathédrale Notre-Dame de Tournai

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50° 36′ 22″ N 3° 23′ 21″ E / 50.606111, 3.389167

Cathédrale Notre-Dame de Tournai
Vue générale de l'édifice
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
50° 36′ 22″ Nord
       3° 23′ 21″ Est
/ 50.606111, 3.389167
 
Pays Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Département Flag of Hainaut.svg Province de Hainaut
Ville Tournai
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Tournai (siège)
Début de la construction XIIe
Fin des travaux 1255
Style(s) dominant(s) roman et Gothique
Classé(e) Patrimoine mondial (2000)
Tournai, la cathédrale Notre-Dame (le portail occidental et les cinq tours romanes).
Tournai, la cathédrale Notre-Dame (la nef et les cinq tours romanes.
Plan de la cathédrale de Tournai

Notre-Dame de Tournai est la cathédrale du diocèse de Tournai. Elle est le seul édifice religieux de Belgique qui ait été construit comme cathédrale. Chef d'œuvre de l'art flamand, ce monument est, par l'alliance harmonieuse des styles roman et gothique et par sa taille et son architecture caractéristique, un des témoins les plus impressionnants de l'art d'occident. Elle fait partie du patrimoine majeur de Wallonie et est classée depuis l'an 2000 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Sommaire

Historique

Trois cathédrales se sont succédé sur le site de la cathédrale Notre-Dame de Tournai. C'est au Ve siècle qu'une première cathédrale fut édifiée sous l'égide de saint Eleuthère, un des premiers évêques de la ville.

En 532, saint Médard, quatorzième évêque de Noyon - qui en 531 avait déplacé son siège épiscopal de Saint-Quentin à Noyon - fut élu évêque de Tournai. Il unit ainsi les deux sièges qui le resteront jusqu'en 1146, lorsque le pape Eugène III sépara de nouveau les deux diocèses.

Du IXe au XIe siècle on procéda à l'édification d'un nouveau sanctuaire. Ce dernier, incendié à deux reprises (en 881 et 1066) fut chaque fois restauré. En 1092 l'abbaye Saint-Martin de Tournai est fondée. C'est aussi l'année de la fin d'une "grande peste". En commémoration de cet évènement s'établit la tradition de la "Grande Procession", qui a toujours lieu chaque deuxième dimanche de septembre.

Au début du XIIe siècle, le développement du culte de Notre-Dame, la prospérité de la ville, et peut être le désir de hâter la séparation des diocèses de Tournai et Noyon, poussèrent à la construction de l'actuelle cathédrale, la troisième. La construction se fit suivant une progression d’ouest en est, de la nef vers le chœur. Les charpentes furent réalisées de 1142 à 1150.

En 1146 l'évêché de Tournai fut séparé de celui de Noyon par décision du pape Eugène III.

Le nouvel édifice de style roman fut consacrée le 9 mai 1171 ; nous en avons conservé à ce jour la plus grande partie.

En 1243 cependant, l'évêque Walter de Marvis entreprit la reconstruction du chœur. On procéda à la démolition de l'ancien chœur roman pour faire place au chœur gothique actuel construit en style rayonnant. En 1255 eut lieu la dédicace de ce nouveau chœur. Celui-ci est directement inspiré de ceux d'Amiens et de Soissons. De taille impressionnante, sa longueur équivaut à celle de la nef et du transept romans réunis.

C'est au début du XIIIe siècle que débuta la voûtaison du transept, et ce, sous l'impulsion de l'évêque Étienne. Cette phase fut suivie de l'achèvement de la tour-lanterne et des quatre autres tours.

Au début du XIVe siècle, on procéda à l'adjonction du porche occidental, de style gothique lui aussi.

En 1566, la cathédrale fut mise à sac par les iconoclastes, qui détruisirent ainsi la plus grande partie de son décor médiéval. À la fin du XVIIIe siècle, la Révolution française s'en prit à son tour à tout le mobilier intérieur, c'est-à-dire aux autels, aux marbres, aux cloches, aux stalles, etc. Rouverte au culte suite au concordat de 1801, une décoration digne de la splendeur du sanctuaire fut peu à peu reconstituée ou recréée. Deux évêques du XIXe siècle y contribueront avant tout : Monseigneur François-Joseph Hirn parvint à récupérer nombre d'œuvres d'art en provenance d'abbayes supprimées ou démantelées, comme le pavement du chœur et l'autel de l'abbatiale de l'abbaye Saint-Martin, tandis que Monseigneur Gaspard-Joseph Labis mit en route une grande restauration qui dura plus de quarante ans.

La seconde guerre mondiale causa également d'importants ravages. La ville de Tournai fut victime d'un intense bombardement allemand en mai 1940. La riche chapelle-paroisse Notre-Dame, de style gothique, qui datait du début du XVIe siècle et qui longeait tout le bas-côté nord de la nef romane, fut anéantie et, non reconstruite, a aujourd'hui disparu.

Après avoir subi une tornade le 14 août 1999, la cathédrale de Tournai a montré sa fragilité. Après des mesures visant à sa stabilisation, la ville de Tournai, Ideta, la Province du Hainaut et l'Évêché ont établi ensemble un projet de revitalisation de l'édifice et de son quartier afin de redéployer économiquement la Cité des Cinq Clochers grâce à ses atouts culturels et patrimoniaux.

L'historique de la Cathédrale Notre Dame de Tournai du 5e au 14e siècles en quelques dates :

Ve siècle : édification d’une première cathédrale sous l’égide de saint Eleuthère, évêque de Tournai.

• 9e-XIe siècle : reconstruction de l’édifice, incendié à deux reprises (881 et 1066) et restauré.

• 1092 : fondation de l’abbaye Saint-Martin de Tournai et fin de la “grande peste”, commémorée par la Grande Procession, qui sort chaque année le 2e dimanche de septembre.

XIIe siècle : début de la construction de la cathédrale actuelle suivant une progression d’ouest en est, de la nef au chœur.

• 1142-1150 : réalisation des charpentes.

• 1146 : séparation de l’évêché de Tournai de celui de Noyon.

• 1171 : Dédicace de la cathédrale à Notre-Dame.

• Début 13e s. : début de la voûtaison du transept sous l’impulsion de l’évêque Étienne, suivie de l’achèvement de la tour-lanterne et des quatre clochers.

• 1243-1255 : Walter de Marvis entreprend la reconstruction du chœur, qui mélange désormais styles roman et gothique.

• 1255 : Dédicace du chœur gothique.

• Début 14e s. : adjonction du porche occidental.

Quelques dimensions

  • Longueur totale : 134 mètres (même longueur que Notre-Dame de Paris)
  • Longueur du chœur y compris collatéral et chapelle axiale : 58 mètres (contre 38 mètres à Paris et 64 à Amiens)
  • Longueur du chœur proprement dit, sans collatéral ni chapelle axiale : 45 mètres (soit plus que les 42 mètres d'Amiens)
  • Longueur du transept : 67 mètres (48 mètres pour Notre-Dame de Paris)
  • Largeur du transept : 14 mètres (même largeur qu'à Notre-Dame de Paris)
  • Longueur de la nef : 48 mètres
  • Largeur de la nef sans collatéraux : 11 mètres
  • Largeur de la nef avec collatéraux : 20 mètres
  • Largeur du chœur sans collatéraux : 12,6 mètres (contre 14,6 à Amiens)
  • Hauteur des tours : 83 mètres (contre 69 mètres à Paris)
  • Hauteur de la nef romane : 26 mètres
  • Hauteur du chœur gothique : 36 mètres (contre 33,5 pour Notre-Dame de Paris et 42,3 pour Notre-Dame d'Amiens)
Les cinq tours romanes de Notre-Dame de Tournai vues depuis le côté sud. À l'avant plan, le chevet du croisillon sud du transept. Remarquez que le faîte du toit du transept est nettement plus élevé que celui de la nef (à gauche).

Les tours

Cinq hautes tours romanes surplombent Notre-Dame de Tournai. Elles sont à peu près d'égale hauteur : 83 mètres. Ces tours, qui couronnent la croisée du transept, annoncent déjà l'art gothique et donnent à la cathédrale une majesté tout à fait exceptionnelle.

  • La croisée du transept est surmontée d'une imposante tour-lanterne carrée. Pour supporter son poids, quatre énormes piliers la soutiennent, encadrant la croisée. Cette tour est coiffée d'un toit pyramidal octogonal orné de quatre pyramidions disposés aux quatre angles du toit.
  • Cette robuste tour centrale est flanquée de quatre autres tours de même hauteur, disposées aux quatre angles formés par le croisement des deux vaisseaux, c'est-à-dire de part et d'autre de la naissance des deux croisillons ou bras du transept. Ceci donne à la cathédrale la forme très rare de croix potencée. Ces quatre tours majestueuses, de forme très élancée sont, comme la tour-lanterne, surmontées d'un toit pyramidal, mais à quatre pans cette fois.
  • A l'est, du côté du chœur, se trouvent la tour Saint-Jean et la tour Marie. Cette dernière est ainsi nommée parce qu'elle héberge le bourdon de la cathédrale, appelé Marie-Pontoise. Ces deux tours sont purement romanes, à l'inverse des tours occidentales, ce qui implique qu'elles furent terminées avant ces dernières.
  • A l'ouest, du côté de la nef, se dressent les tours Brunin (au nord) et de la Treille (au sud). Ces deux tours, romanes elles aussi, ont néanmoins des baies supérieures gothiques. La tour Brunin donne accès à l'ancienne prison du Chapitre. Elle aurait hérité du nom du premier occupant de cette dernière. La tour de la Treille évoquerait la fabrication du vin qui se faisait à sa base.

La nef romane

Photo de 1909 montrant la nef romane en direction de l'est. On peut voir l'importance des colonnes massives. Au fond le jubé, puis le chœur dont on aperçoit les voûtes gothiques

La nef romane, avec l'amorce de deux tours en façade, ses bas-côtés et ses tribunes, est la partie la plus ancienne de l'édifice ; on la date aujourd'hui de la fin du XIe siècle ou de la première partie du XIIe siècle. À l'exemple des grandes églises anglo-normandes, elle se caractérise par son élévation à quatre étages : rez-de-chaussée, tribunes, triforium aveugle, clair étage. Seules les voûtes des bas-côtés sont d'époque ; celles des tribunes datent du XVIIe siècle, celle de la nef a remplacé un grand plafond plat au XVIIIe siècle. Il est impossible de ne pas être frappé par l'ampleur de cette partie du monument comme par ses proportions harmonieuses et son ordonnance originale ; son décor sculpté, un des plus riches de Belgique, retient aussi l'attention de tous les amateurs d'art qui admirent la beauté des portes « Mantile » et du « Capitole » ainsi que les centaines de chapiteaux différents qui ornent les colonnes de l'édifice. Ceux-ci sont dotés de motifs végétaux, ou d'une décoration animale voire humaine. Ils étaient, au départ, tous polychromés. L'ensemble de la nef était à l'époque peint de couleurs vives. Des traces de couleurs sont d'ailleurs encore bien visibles en de nombreux endroits.

On remarque l'importante épaisseur des murs qui entourent le narthex. À cet endroit en effet, le projet primitif prévoyait deux tours. Plus tardivement on leur préféra l'ensemble de quatre tours qui forment couronne autour de la tour-lanterne centrale qui surplombe la croisée du transept.

Le transept

Le transept, sans avoir l'unité et l'harmonie de la nef, impressionne pas ses proportions; il est long de 67 mètres, large de 14 mètres (autant que transept gothique de Notre-Dame de Paris), et la clef de voûte de sa tour-lanterne s'élève à près de 50 mètres du sol. En effet cette partie de la cathédrale, probablement commencée en même temps que la nef, a été remaniée dans la seconde partie du XIIe siècle : on a voulu construire plus haut et l'on a terminé les bras du transept par une abside circulaire qui atteste l'influence française. À lui seul, ce transept est une église dans l'ensemble de la cathédrale.

Le chœur gothique

Le chœur de la cathédrale peut être qualifié de gigantesque. Il faut savoir qu'à l'époque de sa construction, le diocèse de Tournai était très étendu et très peuplé, et englobait une bonne partie du comté de Flandre dont les villes de Bruges, Gand et de Lille[1], ce qui justifait une cathédrale gothique vaste et majestueuse. Tournai fut ainsi pendant des siècles la capitale religieuse de la Flandre.

Le chœur gothique, d'une longueur totale de 58 mètres, comporte six travées rectangulaires, et se termine par une profonde abside à sept pans. Sa hauteur et sa grande luminosité sont surprenantes pour un édifice du début du XIIIe siècle. Il comporte une élévation à trois étages : les grandes arcades du rez-de-chaussée, le triforium muni de baies composées de deux lancettes jumelées, et les fenêtres hautes du clair étage, au nombre de 19. Comme celui de la cathédrale de Cologne, le style du chœur est inspiré de celui de la cathédrale d'Amiens, mais également de celui de la cathédrale de Soissons.

Le vaisseau central du chœur, ou chœur proprement dit, est entouré d'un large déambulatoire, - appelé carolles dans la région -, sur lequel s'ouvrent une série de chapelles. Outre les cinq chapelles rayonnantes de l'abside, on trouve cinq chapelles au nord, approfondies au XVIe siècle, et cinq autres au sud. Ces dernières sont flanquées plus au sud, de l'actuelle chapelle de prière et de la salle du trésor. La chapelle axiale de l'abside est appelée chapelle Notre-Dame Flamande. Avant la révolution française, toutes ces chapelles étaient richement décorées d'autels et, tout comme le chœur lui-même, de belles clôtures de marbre.

Vue générale de la cathédrale en direction du nord. À droite (à l'est) : le chœur gothique. On remarque l'importance des verrières du clair étage (19 énormes fenêtres) ce qui assure une grande luminosité à l'édifice. Le faîte du toit atteint près de 50 mètres de hauteur

Le jubé ou ambon

A l'entrée du chœur gothique, le jubé crée non seulement une séparation entre les parties romanes et gothiques de la cathédrale, mais il sépare aussi la partie du sanctuaire réservée au clergé de celle réservée aux fidèles dans l'église.

Les jubés, appelés aussi ambons ou chancels, remontent aux premiers siècles chrétiens. Au début, ils n'étaient qu'une sorte de barrière. À partir du VIIe siècle, ils se doublent de chaires pour la lectures des textes sacrés et de tribunes pour les chantres. Le mot jubé provient de la formule latine Jube Domine benedicere (Veuillez, Seigneur, me bénir) que prononce le clerc qui, avant de monter sur la tribune, demande la bénédiction de l'évêque.

Les jubés se sont transformés progressivement en cloisons derrière lesquelles se célébrait en latin une liturgie que beaucoup de fidèles ne comprennent plus et à laquelle ils se sentent étrangers. Cette situation érodait les convictions et la piété des fidèles. Il est dès lors fort compréhensible que les nouveaux mouvements réformateurs et contestataire du XVIe siècle (protestantisme), désireux de renouer avec la foi authentique des premiers chrétiens, leur déclarent la guerre. Ainsi le jubé gothique de la cathédrale de Tournai fut-il abattu par les iconoclastes en 1566.

Quelques années plus tard, les troubles s'étant apaisés, le chapitre des chanoines fit reconstruire ce jubé par le sculpteur Corneille Floris de Vriendt. Celui-ci s'inspira de la tradition des arcs de triomphe romains à la mode à cette époque de la Renaissance. L'influence italienne y est évidente par le type de matériaux utilisés, les différentes teintes et les formes des personnages qui y sont sculptés et exécutés en stuc. Le nouveau jubé, terminé en 1572, est constitué de trois arcades en plein cintre posées sur des colonnes doriques en marbre rouge et des chapiteaux noirs. Il comporte trois belles statues d'albâtre : une Vierge à l'Enfant occupe le centre et est entourée de saint Piat, premier évangélisateur de Tournai, et de saint Eleuthère, un des premiers évêques de la ville.

A cette époque, le Concile de Trente (1545-1563) avait recommandé que le peuple soit encouragé à participer à la liturgie en assistant directement au déroulement des offices. La plupart des jubés qui constituaient une barrière entre les fidèles et le clergé officiant furent dès lors détruits ou déplacés au XVIIe siècle. À Tournai, le jubé fut maintenu parce que les fidèles avaient déjà la possibilité de participer à la liturgie dans la chapelle Notre-Dame, aujourd'hui disparue, qui s'élevait le long du collatéral nord de la cathédrale, et que les offices religieux y étaient bien visibles.

Nécessité d'une profonde restauration

Le 14 août 1999, une violente tornade causait d'importants dégâts matériels à la cathédrale Notre-Dame, révélant un déséquilibre dont souffrait l'édifice et particulièrement la Tour Brunin située au nord-ouest de la croisée du transept. Dès l'année 2000, on procéda à des travaux d'urgence mais provisoires, afin de soutenir le chœur gothique et de renforcer les contreforts de la tour afin de la stabiliser. Étant donnée l'ampleur des travaux à réaliser, la Province de Hainaut décida de créer la Fondation Cathédrale Notre-Dame.be afin de récolter les fonds nécessaires à une grande restauration [2] [3].

En janvier 2006, une équipe de spécialistes en restauration a remis un schéma directeur de restauration à la Région Wallonne. Ce schéma directeur devrait permettre de prendre des décisions optimales pour le devenir culturel et touristique de ce grand monument, tout en lui assurant une bonne rentabilité économique à long terme. Une longue restauration débute, qui devrait durer des années, voire plusieurs décennies. Ce chantier ne doit cependant pas être considéré comme un grand malheur. Historiquement en effet, presque toutes les cathédrales ont parfaitement fonctionné simultanément à de grand travaux de construction, de reconstruction ou de modernisation et d'adaptations importantes. Bien sûr, il faudra veiller à assurer le maintien du culte dans des conditions optimales, ainsi que l'accès de l'édifice au public, fidèles ou visiteurs.

Notes et références

  1. La presque totalité de la province belge de Flandre Orientale dépendait de l'évêque de Tournai. La Flandre occidentale actuelle était alors répartie entre deux évêchés : Thérouanne administrait la partie occidentale de ce territoire et Tournai la partie orientale. Ce n'est que le 12 mai 1559 que le pape Paul IV créa les évêchés de Bruges et de Gand. En outre un évêché fut établi à Ypres. (voir l'article de la Wikipedia de langue néerlandaise Bisdom Brugge)
    Il faut ajouter que jusqu'à cette date de 1559, la frontière orientale du diocèse de Tournai était grosso modo constituée par l'Escaut. À l'est de ce fleuve s'étendait le diocèse de Cambrai qui remontait jusqu'au nord de la ville d'Anvers et intégrait ainsi Valenciennes, Mons, Bruxelles, Malines et Anvers.
  2. Cathédrale Notre-Dame de Tournai - Restauration
  3. Site de la Fondation Cathédrale Notre-Dame.be

Annexes

Bibliographie

  • Jean Dumoulin et Jacques Pycke La Cathédrale de Tournai, Éditions Casterman, Tournai, (ISBN 2-203-28761-6), 1985
  • Claude Alsteen Un amour de cathédrale, PAC Hainaut Occidental, Tournai, 1990

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