- Capteur météorologique
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Capteur météorologique
Une station météorologique enregistre et fournit des mesures physiques liées aux variations du climat[1] :
- La température
- La pression
- La vitesse du vent
- La direction du vent
- L'hygrométrie
- Le point de rosée
- La pluviométrie
- La hauteur et le type des nuages
- Type et intensité des précipitations
- Visibilité
Sommaire
Description
Chaque mesure est obtenue à l'aide d'un capteur[1]. Certains sont exposés aux éléments, comme l'anémomètre et la jauge pluviométrique, alors que d'autres sont groupés dans un abri pour mesurer les caractéristiques intrinsèques de la masse d'air (thermomètre, hygromètre, etc.). L'abri Stevenson est le plus souvent utilisé à cet usage. Ces instruments peuvent être manuels, et demander la prise de données régulière par un observateur, mais de plus en plus ils sont automatisés[2].
Les données d'une station météorologique seront envoyées par circuits de communications sous une forme codées. La plus connu est celle appelé METAR qui a été développée pour les services à l'aviation mais des usagers particuliers peuvent utiliser d'autres formats. Ces données sont utilisées pour la confection de cartes météorologiques actuelles et pour la prévision future des éléments météorologiques.
Certaines observations sont plus fiables quand elles proviennent d'un observateurs en chair et en os. Par exemple, la couverture nuageuses et le type de précipitations sont plus facilement observables par une être humain que déduits par un instrument électronique[3].
Fréquence d'observation
Dans les services météorologiques nationaux, les observations sont prises horairement dans les stations principales et à toutes les six heures dans les stations climatologiques. Dans les stations principales, lorsque le temps change, des observations spéciales seront prises également (début de pluie, diminution du plafond nuageux, etc.). Certaines stations ont cependant des horaires plus restreints selon la disponibilité d'observateurs et l'ouverture des bureaux. Par contre, les stations automatiques peuvent donner des observations plus fréquentes[3].
Il existe également des réseaux secondaires de prises de données qui recueillent un ensemble plus limité de paramètres sur des périodes plus longues. Par exemple, certains utilisateurs ne prennent des données de températures et de pluviométrie que quotidiennement.
Autres usages
Station météoroutière
Une station météoroutière recueille automatiquement en continu les paramètres météorologiques et l’état de surface de la chaussée en zone circulée. Les paramètres atmosphériques sont en général les mêmes que pour une station classique mesurés à la hauteur de l'abris, soit : la température de l’air, l'humidité relative, le point de rosée, les précipitations (type, intensité et quantité), la visibilité horizontale, la vitesse et la direction du vent[4].
À ces paramètres s'ajoutent les conditions de la chaussée soit[4] :
- température en surface, dont la température de congélation, et parfois à une certaine distance sous le sol ;
- état de la surface :
- eau présente classée selon les critères suivants : sec, humide (présence d’un mince film d’eau sans projections d’eau), mouillé (un film d’eau assez important pour produire des projections d’eau), ruisselant (un film d’eau assez épais pour donner un risque d’aquaplanage) ;
- présence de givre, couche généralement de moins de 1 millimètre de glace ne provenant pas de précipitations mais de la condensation de la vapeur d'eau atmosphérique à une température inférieure au point de congélation ;
- verglas, couche de glace provenant de pluie tombant à une température inférieur au point de congélation ;
- concentration de sel.
Ces stations sont utilisées pour surveiller les conditions d'adhérence des véhicules sur la chaussée, des obstacles météorologiques à la circulation et des dangers potentiels. Les données sont ensuite utilisées par des programmes de prévision des conditions routières, comme le programme canadien METRo, où elles sont intégrées à d’autres informations venant des prévisions météorologiques, du contrôle de la circulation routière, etc. Les résultats aident les exploitants à analyser le risque et à prendre leurs décisions d’intervention de déneigement ou de traitement aux fondants, de signalisation de dangers potentiels ou même de détournement de la circulation afin de minimiser les impacts sur la viabilité hivernale.
Utilisateurs particuliers
Pour les passionnés de météo ou des collectivités (offices de Tourisme, stations de ski ou balnéaires, organisateurs d'événements, etc.) dont l'activité est plus ou moins directement liée à la connaissance des conditions météos, il existe des stations et équipements météos privés domestiques. Ils sont financièrement abordables et peuvent être mis facilement en ligne à destination de tous les usagers équipés d'internet.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sites regroupant les possesseurs de stations indépendantes:
- (fr) Stations météorologiques amateurs du réseau Infoclimat
- (fr) Site d'informations techniques sur les stations météorologiques amateurs
Références
- ↑ a et b (fr)Instruments, Service météorologique du Canada. Consulté le 2007-8-20
- ↑ (fr)Instruments: Stations météorologiques automatiques, Service météorologique du Canada. Consulté le 2007-8-20
- ↑ a et b (fr)Système d'observation météorologique automatisée - AWOS, Service météorologique du Canada. Consulté le 2007-8-20
- ↑ a et b (fr)Les stations météoroutières, 2 août 2005, Viabilité hivernale, Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (France). Consulté le 2009-05-28
Catégorie : Instrument de mesure météorologique
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