- Camino frances
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Camino francés
Il n'y a jamais eu d'itinéraires spécifiques pour les pèlerins. Ceux-ci ont toujours suivi les itinéraires des autres voyageurs. Le Camino Francés (Iter francorum en Latin ou Chemin des Francs) est aujourd'hui le chemin le plus fréquenté en Espagne pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il était également appelé "Ruta Interior" par opposition à la "Ruta de la Costa" (ou Camino del Norte - le chemin par les villes de la côte atlantique).
Sommaire
Historique
Peu d'informations sont disponibles sur les chemins que suivaient jusqu'au XIe siècle les pèlerins de Saint-Jacques une fois franchies les Pyrénées.
Nul ne sait par quel itinéraire passa exactement l'évêque du Puy, Godescalc, en 950, lorsqu'il alla à Saint-Jacques-de-Compostelle si ce n'est qu'il fit étape au monastère Saint-Martin d'Albelda (proche de Logroño).
Une indication est donnée, toutefois, dans la Chronique de Silos, rédigée en 1110 : il y est précisé que le roi de Navarre, Sanche III le Grand (1000-1035), « des Pyrénées au château de Nájera, ayant éliminé la présence païenne des terres qui les séparaient, fit passer, tout droit, le chemin de Saint-Jacques, quand, auparavant, les pèlerins faisaient le détour par l'Alava. » L'argument de l'occupation de ce territoire par les Maures est peu recevable, quand on sait que les chrétiens l'avaient reconquis depuis longtemps. Mais il est certain que, dans sa politique d'expansion vers l'Ouest, Sanche avait besoin d'un axe de communication établi, fréquenté et important entre Nájera et Burgos, pour faire passer ses troupes et qu'à ce titre, il encouragea le passage, par cet axe, d'un flux de pèlerins de plus en plus important.
Avant Sanche III, les voyageurs allaient de Roncevaux à Pampelune, puis passaient par Salvatierra, Vitoria, traversaient l'Èbre près de Miranda de Ebro, gagnaient Briviesca puis Burgos.
Après Sanche III, de Pampelune, ils suivaient un itinéraire qui les faisait passer par Puente la Reina, Estella, Logroño, Nájera, Burgos. Ce chemin, stable, sûr et quasiment unique, qui allait de Puente la Reina à Saint-Jacques-de-Compostelle, fut rapidement appelé Iter francorum, ou Camino francés, parce que beaucoup de pèlerins venaient du nord des Pyrénées, mais aussi parce beaucoup de Francos, clercs, moines, artisans ou marchands vinrent s'établir le long de ce chemin qui fut une voie de peuplement plus qu'un chemin de pèlerinage.
Après Sanche III, deux rois, contemporains, jouèrent un rôle important dans l'aménagement, la consolidation et la sécurité de cette voie : Alphonse VI (1072-1109), roi de Castille, et Sanche 1er Ramirez (1063-1094), roi d'Aragon.
Alphonse VI fit supprimer des péages qui entravaient la circulation. Il encouragea la fondation d'hôpitaux à O Cebreiro, Burgos, Foncebadón. Il soutint les efforts de Santo Domingo de la Calzada dans la construction de ponts et de chaussées. Il fit venir des Francos à Sahagún, Logroño et Villafranca del Bierzo. Sous son règne, le pont de Ponferrada fut construit et le monastère de San Zoilo à Carrión de los Condes, fondé.
Quant à Sanche 1er Ramirez (1043 - roi de Navarre en 1063-1094), il supprima également des péages, fonda Estella, aida à la création des hôpitaux de Jaca et de Pampelune, céda domaines et églises à de grandes abbayes comme Sainte-Foy de Conques et La Sauve Majeure, près de Bordeaux.
Au début du XIIe siècle, l'infrastructure du Camino Francés était créée. Au fil des événements et du temps, certains voyageurs, après l'intégration, au Xllle siècle, de l'Álava et du Guipuscoa, au royaume de Castille, franchissaient la Bidassoa à Irun et rejoignaient Burgos par Tolosa, San Adrián et Vitoria-Gasteiz; d'autres suivaient la route côtière, coupée d'obstacles naturels et mal équipée. Mais toujours, le Camino francés resta cette grande voie de communication du nord de l'Espagne.
Il est inscrit, depuis 1993, au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Extraits du Guide du Pèlerin
Le Guide du Pèlerin, ouvrage de référence datant du XIIe siècle et constitutif du Codex Calixtinus, est l'œuvre du moine Aimery Picaud. Les extraits ci-après proviennent du Guide du Pèlerin de Jeanne Vielliard, édition Protat, 1938. Le texte du XIIe siècle y est traduit en français d’après les manuscrits de Compostelle et de Ripoll.
Chapitre II
Les étapes du chemin de Saint-Jacques. Calixte pape.
Depuis les ports de Cize jusqu'à Saint-Jacques, il y a treize étapes : la première va depuis le Village de Saint-Michel qui est au pied des ports de Cize, sur le versant gascon, jusqu'à Viscarret, et cette étape est courte ; la seconde va de Viscarret jusqu'à Pampelune et elle est petite ; la troisième va de la Ville de Pampelune à Estella ; la quatrième d'Estella à Najera, se fait à cheval ; la cinquième, de Najera à la ville de Burgos, se fait également à cheval ; la sixième va de Burgos à Fromista; la septième de Fromista à Sahagun ; la huitième va de Sahagun à la ville de Leòn ; la neuvième va de Leòn à Rabanal ; la dixième va de Rabanal à Villafranca, à l'embouchure du Valcarce, après avoir franchi les ports du Monte Irago ; la onzième va de Villafranca à Triacastela, en passant par les cols du mont Cebrero ; la douzième va de Triacastela à Palaz de Rey ; quant à la treizième, qui va de Palaz de Rey jusqu'à Saint-Jacques, elle est courte.
Chapitre III
Nom des villes et des bourgs sur le chemin de Saint-Jacques
les ports de Cize, voici les bourgs les plus importants qu'on rencontre sur le chemin de Saint-Jacques jusqu'à la basilique de Galice : d'abord, au pied même du mont de Cize, sur le versant gascon, il y a le bourg de Saint-Michel; ensuite, après avoir franchi la crête de ce mont, on atteint l'hospice de Roland, puis la ville de Roncevaux ; on trouve ensuite Viscarret, puis Larrasoaña, puis la ville de Pampelune, puis Puente la Reina, puis Estella où le pain est bon, le vin excellent, la viande et le poisson abondants et qui regorge de toutes délices.
On passe ensuite par los Arcos, Logroño, Villanova, puis on trouve la ville de Najera, Santo Domingo [de la Calzada], Redecilla [deI Camino], Belorado, Villafranca, la forêt d'Oca, Atapuerca, la ville de Burgos, Tardajos, Hornillos deI Camino, Castrogeriz, le pont d'Itera [deI Castillo], Fròmista, Carrion, qui est une ville industrieuse et prospère, riche en pain, en vin, en viande et en toutes sortes de choses; puis il y a Sahagun, où règne la prospérité; là est un pré où, dit-on, les lances étincelantes des guerriers victorieux, plantées là pour glorifier Dieu, se mirent autrefois à verdoyer.
Puis il y a Mansilla et la ville de Leòn, résidence du roi et des cours, pleine de toutes sortes de félicités. Ensuite c'est Orbigo, puis la ville d'Astorga, puis Rabanal [deI Camino] surnommé le Captif, puis Puerto Irago, Molina Seca, puis Ponferrada, Cacabelos, Villafranca sur la bouche du Valcarce, puis le camp des Sarrasins, Villa Us, le col du mont Cebrero et l'hospice au sommet de ce mont, puis Linarès, puis Triacastela au pied de ce mont, en Galice, là où les pèlerins reçoivent une pierre qu'ils emportent avec eux jusqu'à Castañola pour faire de la chaux qui servira à la construction de la basilique apostolique.
Puis c'est le bourg de San Miguel, puis Barbadelo, puis le pont sur le Miño, [Puerto Marin], puis Sala Regina, Palaz de Rey, Leboreiro, puis Saint-Jacques de Boente, Castañola, Villanova, Ferreiros, enfin Compostelle, la très excellente ville de l'apôtre, pleine de toutes délices, qui a la garde du précieux corps de saint Jacques et qui est reconnue pour cela comme étant la plus heureuse et la plus noble de toutes les villes d'Espagne.
Et si j'ai énuméré rapidement les dites villes et étapes, c'est afin que les pèlerins qui partent pour Saint-Jacques puissent, étant ainsi informés, prévoir les dépenses auxquelles leur voyage les entraînera.
En effet la description du Camino en est des plus sommaires, à chacun de s’y retrouver. Cette dernière phrase dément le mythe que le pèlerinage se faisait en mendiant le gîte et le couvert.
Il faut aussi de connaître les conditions du pèlerinage de Godescalc, en 950, c'est une véritable troupe qui se déplace ! Outre l'évêque et les membres du clergé l'accompagnant, on y compte des troubadours, jongleurs, pages au service des ecclésiastiques, des barons et sénéchaux, tous ces beaux messieurs étant protégés par de nombreux gens d’armes : archers et lanciers.
Chapitre VIII
Corps saints qui reposent sur la route de Saint-Jacques et que les pèlerins doivent visiter
On doit de même rendre visite aux corps des saints Facond, et Primitif dont la basilique fut élevée par Charlemagne; près de leur ville (Sahagun), il y a des prés plantés d'arbres dans lesquels, dit-on, les hastes des lances des guerriers fixées en terre verdoyèrent. Leur fête se célèbre le 27 novembre.
De là, il faut aller voir à Leòn le corps vénérable du bienheureux Isidore, évêque, confesseur et docteur, qui institua pour les clercs ecclésiastiques une très pieuse règle, imprégna de sa doctrine tout le peuple espagnol et honora la sainte Église tout entière par ses ouvrages féconds.
Enfin, c'est au très saint corps du bienheureux apôtre Jacques, dans la ville de Compostelle, qu'on doit surtout et avec le plus de dévotion rendre visite.
Que tous ces saints ainsi que tous les autres saints de Dieu nous aident de leurs mérites et de leurs prières auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui vit et règne en Dieu dans l'éternité des siècles. Ainsi soit-il.
Les étapes
Le Guide du Pèlerin donne treize étapes entre Roncevaux et Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins parcouraient entre 60 et 80 kilomètres par jour. Dans la liste des villes mentionnées, celle en gras sont les haltes du Guide du Pèlerin, et celles en italique sont celles où il y a la présence d’un « corps saint », et qu’il faut visiter.
Le trajet qui va du Col de Roncevaux à Puente la Reina était appelé « Camino navarro », ainsi nommé puisqu’il traversait le royaume de Navarre.
À l'étape de Puente la Reine, le Camino Navarro rejoint le Camino aragonés, achevant la rencontre des quatre chemins partis de France. C'est à cet endroit précis que commence le « Camino frances », qui mène jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Les étapes restantes de Navarre sont :
- Cirauqui – Zirauki, dont le nom en basque signifie nid de vipères, l’église San Roman ;
- Lorca – Lorkuz, l’église El Salvador et son Pont médiéval sur le rio Salado ;
- Villatuerta, un nouveau Pont ogival sur le rio Iranzu, l’église de la Asunción ;
- Estella – Lizarra, en basque, l’étoile, le Palais des rois de Navarre, l’église San Pedro de la Rùa, l’église du Saint-Sépulcre, l’église San Miguel ;
- Le Monastère Santa Maria la Real d’Irache ;
- Villamayor de Monjardin, l’église d’Ayegui et l’église San Andrés ;
- Los Arcos, l’église Santa Maria ;
- Torres del Río, l'église du Saint-Sépulcre et l'église San Andrés ;
- Viana, l’église Santa Maria et l’Ermitage Nuestra Séñora del Poyo.
La Rioja
- Logroño, la cathédrale baroque Santa Maria, l'église Santiago el Real, l'église Santa Maria del Palacio ;
- Navarrete, le portail roman du cimetière ;
- Nájera, le Monastère Santa María la Real, et l'église Santa Cruz ;
- San Millán de la Cogolla (hors chemin), les monastères de Suso et de Yuso ;
- Azofra ;
- Cañas et l’abbaye Santa Maria ;
- Santo Domingo de la Calzada, le corps saint à visiter est : le saint "cantonnier" batisseur de pont saint Dominique de la Chaussée, sa Cathédrale de Santo Domingo de la Calzada et le miracle du pendu-dépendu ;
- Grañón, l'église Saint Jean Baptiste.
Castille - province de Burgos
- Redecilla del Camino ;
- Castidelgado ;
- Viloria de Rioja ;
- Belorado, l'église Santa Maria, l’église San Pedro, l'ermitage de Santa Maria de Belém (Bethléem) ;
- Tosantos, le sanctuaire de la Virgen de la Peña ;
- Villambistia, l’église San Estebàn ;
- Espinosa del Camino, l’église de l’Assomption ;
- Villafranca Montes de Oca, l'église de Santiago, l’hospice saint Antoine et l’ermitage de Notre Dame de Oca ;
- Le Monastère de San Juan de Ortega, et le saint "cantonnier" saint Jean des Orties ;
- Agés, un autre pont, sur le rio Juan ;
- Atapuerca, l’église saint Martin et le gisement paléolithique ;
- Burgos, la cathédrale Santa Maria, l’église San Lesme, l’église San Nicolàs, la Chartreuse de Miraflores, le monastère royal de las Huelgas, l’Hospital del Rey, l’hôpital de San Juan Evangelista, le pont sur l'Arlanzón et la Porte Sainte-Marie ;
- Rabe de las Calzadas ;
- Hornillos del Camino ;
- Hontanas, les fontaines, et le monastère de San Anton ;
- Castrojeriz, « Quatre Souris », comme l'appelaient les pèlerins, la collégiale Santa Maria del Manzano, l'église de San Juan, et l’ermitage de San Nicolas ;
- Itero del Castillo et El Puente de Itero entre Castille et León.
Palencia
- Itero de la Vega, la chapelle de la Pitié ;
- Boadilla del Camino, l’église Santa Maria, et le rollo juridictionnel ;
- Frómista, l’église de San Martín ;
- Población de Campos, l’église Santa Magdalena, la chapelle San Miguel ;
- Villarmentero de Campos, l’église Saint Martin ;
- Villalcàzar de Sirga, l’église des Templiers de Santa Maria la Blanca ;
- Carrión de los Condes, l’église Santa Maria de la Victoria o del Camino, le sanctuaire de Nuestra Señora de Belém, et le monastère San Zoilo.
León
- Sahagún, les corps saint à visiter sont saints Facond, et Primitif, la ville tire son nom d'une contraction de San Facundo. L’église San Tirso, l’église San Llorenzo, et le Sanctuaire de la Peregrina ;
- Calzadilla de los Hermanillos Santa Maria de las Tiendas et l’ermitage de la Virgen del Puente ;
- Calzada del Coto, l’ermitage Nuestra Señora de Perales ;
- Bercianos del Real Camino, l’église San Salvador ;
- El Burgo Ranero ;
- Reliegos ;
- Mansilla de las Mulas, les églises de Santa Maria, et San Martin ;
- Puente Villarente, encore un pont sur le rio Porma ;
- San Miguel de Escalada (Hors chemin) ;
- León, le corps saint qu'il faut visiter est : "le bienheureux Isidore, évêque, confesseur et docteur, qui institua pour les clercs ecclésiastiques une très pieuse règle", la cathédrale Santa Maria de la Regla, la collégiale royale de Saint Isidore et le Panthéon royal, le monastère de San Marcos, l’église Santa Maria del Mercado ;
- Trobajo del Camino ;
- La Virgen del Camino ;
- Hospital de Orbigo, le Pont de Don Suero de Quiñones, l’église San Juan Bautista ;
- Santibañez Valdeiglesias ;
- Estebanez de la Calzada ;
- San Justo de la Vega, autre pont sur le rio Tuerto ;
- Astorga, l'église de San Bartolomé, l'église Santa Marta, El Museo de los Caminos ;
- Valdevieja, la Ermita de Ecce Homo ;
- Murias de Rechivaldo ;
- Castrillo de los Polvazares ;
- Santa Catalina de Somoza ;
- El Ganso, chapelle du Cristo de los Peregrinos ;
- Rabanal del Camino, l’église Santa Maria del Camino.
Bierzo
- Foncebadón, la «Cruz de Ferro», et la petite Ermita de Santiago ;
- El Acebo, la chapelle Saint Fabien ;
- Riego de Ambros ;
- Molinaseca, l'église San Nicolàs, la chapelle de la Virgen de las Angustias ;
- Ponferrada, l’église Nuestra Señora de la Encina, l’église Santo Tomas de las Ollas, le château des Templiers, sans oublier le Pons Ferratus sur le rio Sil ;
- Peñalba de Santiago, vers la vallée du Silence - Valle del Silencio (hors chemin) ;
- Cacabelos, l’église Nostra Señora de la Plaza ;
- Villafranca del Bierzo, l’église Saint Jacques et la collégiale Santa Maria de Cluniaco ;
- Pereje ;
- Ambasmestas ;
- Vega de Valcarce ;
- Ruitelan ;
- Las Herrerias ;
- La Faba, l'église San Andrés.
Galice
- O Cebreiro, l’église Santa Maria la Real et les pallozas ;
- Linares, l’église Saint Stéphane ;
- Padornelo, l’église San Juan ;
- Balsa ;
- Triacastela, l’église Santiago. À la sortie de Triacastela, une haute et mince pyramide de pierres, ornée d'une épée métallique, est coiffée d'une petite statue de pèlerin : elle rappelle la tradition selon laquelle les pèlerins se chargeaient ici d'une lourde pierre calcaire extraite d'une carrière du voisinage. Ils allaient la porter toute la journée jusqu'aux fours de Castañeda ;
- Sarria, l’église Santa Marina, l'église du Salvador et le couvent de la Magdalena ;
- Samos, et son monastère ;
- Bardadelo ;
- Mirallos, l’église Santa Maria ;
- Vilacha, les ruines du monastère de Loyo qui virent naître au XIIe siècle l'Ordre de Santiago ;
- Portomarìn, l'église San Nicolàs, l’église San Pedro et la chapelle Sainte Marie des Neiges ;
- Gonzar, l’église Santa Maria ;
- Castromayor ;
- Ventas de Naròn ;
- Mercado de Serra ;
- Lestedos ;
- Lameiros, la chapelle Saint Marc ;
- Palas de Rei, l’église de San Tirso ;
- Vilar de Donas, l'église romane de Vilar de Donas ;
- Pambre, le Castillo de Pambre ;
- Leboreiro, l’église Santa Maria ;
- Melide ;
- Boente, l’église de Santiago ;
- Castañeda. Du temps d’Aymeri Picaud, c’est aux fours de Castañeda que les pèlerins déposaient les lourdes pierres calcaires extraites à Triacastela. Là, les pierres étaient transformées en chaux servant à bâtir la basilique de Compostelle ;
- Ribadiso ;
- Arzúa, la chapelle de la Madeleine ;
- Lavacolla, c'est ici que les pèlerins se purifiaient, en se lavant et changeant leur vêtement, avant d'entrer dans la ville de Monsieur Saint Jacques ;
- Monxoi, Monte del Gozo ou Mont-Joie ;
- Santiago de Compostela : la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, El Convento de San Paio de Antealtares, El Monasterio de San Martín Pinario, El Monasterio de San Pelayo et le musée d'Art sacré, El Hostal de los Reyes Católicos, El Palacio de Gelmírez, La Iglesia Santa María del Sar.
Nombre de pèlerins choisissaient de pousser jusqu' « au bout de la Terre », comme en atteste le proverbe : Quen va Santiago e non va a Padrón, Ofaz romeria o non. Le but du pélerinage catholique est exclusivement la tombeau de l'apôtre à Saint Jacques de Compostelle, ce parcours dans le cadre du Camino francés est une hérésie. En revanche ce parcours dans le sens de Finisterre vers Saint Jacques de Compostelle est un le chemin historique des pélérins arrivant par mer, le chemin des anglais.
- Padrón, anciennement Iria-Flavia, l'église Saint-Jacques, l’église Nuestra Señora de la Esclavitud ;
- Catoira ;
- Vilagarcia de Arousa : le couvent de Vista Alegre ;
- Cambados ;
- Noia : l'église Saint-Martin ;
- Corcubión ;
- Finisterre : Le Finisterre.
Liens internes
Liens externes
- chemindupelerin.com : le premier WIKI pèlerins pour échanger sur le Camino
- Compostela2010, à l'usage du pèlerin.
- Panoramiques 360º de le Chemin Francés
- À VTT sur les chemins de Compostelle, le camino francès et toutes les autres voies vers Compostelle, pour les marcheurs et les VTTistes : fiches itinéraires, conseils pratiques, carnets de route, albums photos...
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