- Bête du Gard
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Bête des Cévennes
La bête des Cévennes, bête du Vivarais ou bête du Gard est un animal anthropophage à l'origine d'une série d'attaques sur des humains. Il fut mentionné pour la première fois dans les régions d’Ardèche et du Gard en 1809.
Sommaire
Victimes
Le Journal du Gard du 21 octobre 1809 fait état des attaques de cet animal en ces termes : « Depuis quelques jours, un animal féroce a répandu la terreur dans le premier arrondissement du Gard. Comme autrefois la Bête du Gévaudan, la Bête des Cévennes exerce aujourd'hui ses ravages dans cette contrée ».
Cette bête aurait tué vingt-neuf personnes, donc dix-neuf enfants, mais la liste peut être plus longue car les actes des registres ne mentionnent pas toujours les causes du décès. Un enfant du nom de François Marcy, 7 ans, fut dévoré le 8 septembre 1812 à coté de sa maison. Augustin Colomb, 8 ans, fut porté disparu le 9 janvier 1813 et on ne retrouva que sa tête. Au mois d’octobre, la petite Rose Henriette Dumas, 7 ans, fut dévorée dans les bois[1].
Les attaques se succédèrent de 1809 à 1816 et l'audace de cette bête rappelle la célèbre affaire du Gévaudan : Elle aurait attaqué un femme de 34 ans qui sortait tout juste de l’église et des villageois directement dans leurs demeures, la rumeur veut qu'elle ait même dévoré les mains d’un enfant qui se trouvait dans son berceau. Malgré de nombreuses battues et des pièges posés par les villageois, la bête resta insaisissable. Ses attaques cessèrent définitivement en 1816 mais l'affaire ne fut jamais résolue. On ne sait pas si cet animal a été tué lors d'une battue, s'il a changé de localisation ou s'il s'agit de crimes maquillés par une intervention humaine[1].
Origines
Plusieurs théories s'affrontent quant à l'origine de cet animal. Selon certains, ce serait une louve venue d’Espagne, bien que son comportement ne ressemble en rien à celui d'un loup : Les épingles qui se trouvaient dans les vêtements de certaines de ses victimes auraient été ôtées et six cadavres furent retrouvé décapités, leur cou semblait avoir été tranché par une lame.
Le mont Lozère semble être le point central de l'affaire et a déjà connu par le passé des affaires similaires : au XVIIe, des attaques de loups furent signalées dans la région de Saint-Julien-du-Tournel. Les premières attaques de la Bête du Gévaudan eurent lieu dans la région de Langogne aux confins du Vivarais[1].
Description
Les descriptions qui en furent faites varient beaucoup, certaines parlant d'un loup immense de la taille d’un âne avec une crinière et un pelage brun ou roux, d’autres d'une créature noire ou encore d'un loup de la taille d’un veau avec un pelage gris et rouge. Dans la plupart des descriptions, les témoins s'accordent pour parler d’un gros ventre de couleur blanche qui traînait presque au sol, de grandes oreilles, d'un long museau et d'une queue bien fournie[1].
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Les bêtes dévorantes sur l'institut virtuel de cryptozoologie
Bibliographie
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