- Bête de Trucy
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Bête de l’Auxerrois
Bête de l'Auxerrois ou bête de Trucy désigne un ou plusieurs animaux anthropophages à l'origine d'une série d'attaques sur des humains. La première attaque fut mentionné en novembre 1731
Sommaire
Victimes
Première série d'attaques
Un jeune garçon de 12 ans travaillait près du bois de Trucy-sur-Yonne, au sud d’Auxerre, avec sa mère. Elle parvint à l’arracher à un animal carnivore qui tentait de le dévorer, mais il mourut dans ses bras sur le chemin du retour. Les attaques se succédèrent ensuite, à tel point que le roi Louis XV offrit une prime de 200 livres à celui qui tuerait la « bête ». Des battues furent organisées et de nombreux loups sont tués, des carcasses de moutons empoisonnés sont abandonnées dans les champs mais les attaques se succédèrent, avec de jeunes enfants pour principales victimes. La bête s'aventura dans le village de Mailly-la-ville pour emporter un jeune enfant qui jouait devant chez lui. En essayant de l’arracher de sa gueule sa nourrice n'aurait retrouvé qu’un des pieds (ou l'un des bras selon d’autres témoignages) de l’enfant dans sa main.
En cinq mois, le curé du Val-de-Mercy comptabilisa quatorze morts dues à une attaque d'animal carnivore. A la fin de l'année 1734, on arrivait à vingt-huit victimes répertoriées. La bête de l’Auxerrois aurait tué au total 9 enfants, 9 femmes et 10 hommes selon les actes de décès répertoriés.
En 1734, deux loups sont abattus au cours d'une chasse et les agressions cessent peu de temps après. Aucune indication ne permet de savoir si l'un de ces deux animaux était l'auteur des attaques qui durèrent trois ans. Contrairement à la bête du Gévaudan, elles concernent autant d'hommes que de femmes.
Seconde série d'attaques
En 1817, une autre Bête sévit pendant quelques mois dans la forêt des environs de Trucy, au même endroit que quatre-vingt ans plus tôt. Un enfant est dévoré près de Charentenay, un autre à Fouronnes et de nombreuses persones sont blessées. Des moutons empoisonnés furent placés près des bois et la Bête disparût sans laisser de traces.
Rumeurs et origines
Les rumeurs parlent de loup garou, de plusieurs loups et même de démons. Les témoignages font état d'un grand loup ou d'un tigre. Les descriptions indiquent un animal « façon d'un loup » mais aucune ne précise qu'il s'agissait d'un loup ordinaire. Selon les experts, il s’agirait d’une bête sauvage sans maître mais probablement pas d’un loup.
Sur la seconde série d'attaques, les rumeurs parlent d'une hyène mais un témoignage décrit un chien mâtin avec les oreilles droites.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Les bêtes dévorantes sur l'institut virtuel de cryptozoologie
Bibliographie
- Léon Foin, Une Bête du Gévaudan dans l'Auxerrois, 1901, Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne.
- Jean-Paul Ronecker, Animaux mystérieux, Collection B.A.-BA, Pardès, 2000.
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