Béhaviorisme

Béhaviorisme

Le béhaviorisme est une approche en psychologie qui consiste à se concentrer uniquement sur le comportement observable de façon à caractériser comment il est déterminé par lenvironnement et lhistoire des interactions de lindividu avec son milieu, sans faire appel à des mécanismes internes au cerveau ou à des processus mentaux non directement observables[1]. La racine du mot provient de l'anglais behavior qui signifie "comportement".

Par exemple, lapprentissage y est décrit comme une modification du comportement observable due à la modification de la force avec laquelle une réponse est associée à des stimuli extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne) sur lorganisme.

Sommaire

Histoire du behaviorisme

Historiquement, le behaviorisme est apparu en réaction aux approches dites mentalistes qui voyant dans « le mental la cause de toute action » défendaient lintrospection en tant que méthode daccès à la compréhension de lesprit.

En 1913, John Broadus Watson établit les principes de base du behaviorisme (dont il invente le nom) en affirmant, dans un article intitulé La psychologie telle que le béhavioriste la voit[2] que si la psychologie veut être perçue comme une science naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique, lusage de lintrospection « aussi peu utile à la psychologie quelle lest à la chimie ou la physique ». Il fait de lapprentissage un objet central pour létude du comportement qui doit être approché uniquement sous langle des comportements mesurables produits en réponse à des stimuli de lenvironnement. Cette position de principe défendue par Watson correspond à ce quon a appelé par la suite le béhaviorisme radical pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance.

En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. Skinner introduit la notion de conditionnement opérant sur la base des observations quil effectue sur les animaux placés dans des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner sappuie sur la loi de leffet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséquences, pour développer les notions de renforcement, de façonnement, dapprentissage programmé. Ces principes marquent une divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson en acceptant lidée que des variables internes à lindividu puissent intervenir dans lanalyse du comportement. De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les pensées ou les émotions mais les qualifie dévénements « privés » auxquels peuvent tout aussi bien sappliquer les principes de la psychologie opérante ; ce qui revient à dire « tout est du comportement », y compris les événements mentaux, d le terme béhaviorisme méthodologique qui désigne cette approche.

L'expérience de Skinner

Renforcement positif :
Stimulus « Le rat est dans la cage »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Renforcement positif « Il obtient de la nourriture » (= ajout)

  • Augmentation de la probabilité dapparition du comportement

Renforcemet négatif :
Stimulus « Le rat est dans la cage, il reçoit des chocs électriques (plancher)
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Renforcement négatif « Les chocs électriques sarrêtent » (= retrait)

  • Augmentation de la probabilité dapparition du comportement

Punition positive :
Stimulus « Le rat est dans la cage »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Punition positive « Il reçoit une décharge électrique » (= ajout)

  • Diminution de la probabilité dapparition du comportement

Punition négative :
Stimulus « Le rat est dans la cage »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Punition négative « La nourriture disparait » (= retrait)

  • Diminution de la probabilité dapparition du comportement

Base de la théorie behavioriste

La théorie behavioriste fait du comportement observable lobjet même de la psychologie. Lenvironnement y est lélément clé de la détermination et de lexplication des conduites humaines. La plupart des théories de lapprentissage reconnaissent trois grandes variables dans le processus : lenvironnement qui stimule, lorganisme qui est stimulé et le comportement ou la réponse de lorganisme par suite de la stimulation.

Le schéma classique est donc :

S  \rightarrow I  \rightarrow R

S = le stimulus provenant de lenvironnement (des stimuli)

I = lindividu

R = le comportement ou réponse de lindividu par suite de la stimulation

Sans nier la réalité de lindividu (I) et de son fonctionnement interne, les behavioristes classiques ne sen occupent pas directement. En effet, leur objectif est de spécifier les conditions et les processus par lesquels lenvironnement (S) contrôle le comportement (R), sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et hypothétiques. Le schéma selon lequel ils travaillent met ainsi entre parenthèses lindividu (I) quils considèrent comme une « boîte noire ». Toutes les questions relatives à la conscience sont ainsi écartées de leurs champs détude.

D le schéma :

S \rightarrow R

considéré comme le schéma linéaire classique behavioriste.

Ce schéma, pouvant être assimilé au schéma du conditionnement classique pavlovien, a été modifié par B.F. Skinner, car le conditionnement pavlovien nexplique que les apprentissages liés à des stimulis dits inconditionnels cest-à-dire des stimulis provoquant des réponses inconditionnelles liées à la phylogénèse de lespèce.

Ainsi, le deuxième schéma classique est celui du conditionnement opérant. Ce schéma introduit deux nouvelles variables : lenvironnement et les conséquences sur lorganisme pouvant être positives ou négatives.

D le schéma :

S \rightarrow R \rightarrow C

(le tout étant modulé par le contexte)

Ce schéma nest plus linéaire car ce nest pas un stimulus qui déclenche une réponse, cest un stimulus qui lévoque. La réponse ou comportement étant sélectionné par les conséquences sur lorganisme et sur lenvironnement, conséquences qui sont propres à chaque organisme, cest pour cela que létude et la classification des stimuli et des réponses ne peut seffectuer qua posteriori.

Le conditionnement opérant explique les comportements appris lors de lontogénèse de lorganisme. La différence fondamentale entre le conditionnement classique et opérant est que le conditionnement opérant présuppose un être actif dans son environnement.

Les principes du conditionnement répondant

Selon Carol Tavris et Carole Wade, les auteurs du livre collégial Introduction à la psychologie - Les grandes perspectives, les principes élémentaires se trouvent au centre de lapprentissage des réponses acquises par le conditionnement répondant. Tavris et Wade ajoutent que ces principes élémentaires « sont les mêmes pour toutes les espèces, que ce soit le ver de terre ou lHomo sapiens ». De plus, les auteurs du livre collégial Introduction à la psychologie - Les grandes perspectives ajoutent que parmi les principes les plus importants, il y a lextinction, la récupération spontanée, la généralisation et la discrimination du stimulus ainsi que le conditionnement dordre supérieur.

L'extinction

Les réponses conditionnelles peuvent ne durer que pendant un certain temps. Si, à la suite dun conditionnement, on présente à plusieurs reprises le stimulus conditionnel sans le faire suivre du stimulus inconditionnel, la réponse conditionnelle finit par sestomper. En gros, cela nous amène à dire que lextinction illustre une diminution puis la disparition dune réponse apprise ; dans le conditionnement répondant, lextinction se produit lorsque le stimulus conditionnel cesse dêtre mis en association avec le stimulus inconditionnel.

Exemple
[…] Marc a reçu un ballon en pleine figure (stimulus inconditionnel) à sa première journée à la garderie, et il a ainsi appris à craindre (réponse conditionnelle) lenfant (stimulus conditionnel) qui la lancé. Marc en viendra progressivement à ne plus craindre son compagnon de jeu si, en le voyant, il ne lassocie plus au [stimulus inconditionnel] (le ballon). La réaction de crainte (réponse conditionnelle) aura alors été éteinte[3].

La récupération spontanée

La réapparition de la réponse conditionnelle après la mise en place dune procédure dextinction réussie est une récupération spontanée. En gros, nous pouvons affirmer, dans certains cas, quune habitude pourra faire une nouvelle apparition après son extinction apparente.

Exemple
Par exemple, si Marc devait sabsenter de la garderie quelques jours, il est possible quà son retour il réagisse de nouveau par une réponse de peur en voyant son compagnon de jeu. Cest pourquoi il faut habituellement plusieurs séances dextinction pour supprimer une réponse conditionnelle[3].

La généralisation du stimulus

Lorsquun stimulus est devenu un stimulus conditionnel, entraînant une réponse conditionnelle donnée, on observe que des stimuli du même type sont susceptibles de déclencher eux aussi la même réponse conditionnelle; nous donnons à ce processus le nom de généralisation du stimulus. En dautres mots, une personne appliquant le principe de la généralisation du stimulus déploie un comportement spécifique sur des stimuli qui ont une similarité très proche avec un stimulus très spécifique.

Exemple
Par exemple, Marc pourra déployer la même réponse conditionnelle de peur en présence dautres enfants qui ressemblent physiquement à son compagnon de jeu. Le proverbe « Chat échaudé craint leau froide » décrit bien le processus de généralisation du stimulus[3].

Discrimination du stimulus

Contrairement au principe de généralisation dun stimulus qui consiste à déployer un comportement spécifique sur des stimuli qui ont une similarité très proche avec un stimulus spécifique qui se trouve à la source dun comportement, la discrimination du stimulus, qui est limage inversée de la généralisation dun stimulus, consiste à réagir de façon différente à des stimuli ressemblant par certains aspects au stimulus conditionnel. La discrimination du stimulus survient lorsque des stimuli qui sapparentent au stimulus conditionnel ne sont pas associés au stimulus inconditionnel à lorigine de la réponse conditionnelle.

Exemple
Ainsi, si Marc apprend à ne déployer la réponse conditionnelle de peur quen présence de lenfant qui lui a lancé le ballon en plein visage, cest quil a appris à discriminer le stimulus[3].

Actuellement

À partir des années 1970, le behaviorisme radical défendu par Skinner a perdu de son influence. Néanmoins, ladaptation des paradigmes du conditionnement classique de Pavlov et instrumental de Skinner aux composantes cognitives du comportement a permis à des auteurs comme Ellis, Seligman, Wolpe ou Beck de développer lapproche comportementale-cognitive en psychothérapie.

Actuellement, les données auxquelles ce courant a donné naissance sont utilisées notamment dans les thérapies comportementales (ou cognitivo-comportementales), auxquelles elles continuent à apporter des données fondamentales. Cette approche a permis à la psychologie contemporaine de traiter des problèmes dadaptation, tels les troubles anxieux et la dépression.

Critiques du behaviorisme

Critique de la théorie behavioriste

Dès ses débuts, le parti-pris anti-psychique, et donc anti-constructiviste de la psychologie behavioriste a été critiqué. Jean Piaget a démontré quon ne pouvait pas résumer lintelligence à des phénomènes dapprentissage et dimitation sur le modèle de léthologie animale sans tenir compte de la manière dont la connaissance se construit chez un sujet et un groupe. Or par définition, la connaissance nétant pas un phénomène observable, le behaviorisme ne sest pas engagé dans la problématique de lépistémologie.

La boîte-noire dautre part, est vue par les psychanalystes comme un argument rhétorique pour évacuer la question de linconscient et celle du sujet. Ladaptation au sens étroit est postulée comme le seul moteur, lalpha et lomega, de toutes les conduites humaines. Par ailleurs, pour la théorie behavioriste, ne peut être objet de science que ce qui est observable par un individu extérieur sans référence au contenu psychique dun sujet pensant, en contradiction évidente avec la perspective analytique. Les critiques de lapproche behavioriste ont ainsi utilisé la métaphore de liceberg : selon eux, les behavioristes ne sintéressent quà la partie émergée (le comportement observable, i.e., le symptôme) délaissant la partie immergée (le psychisme). La théorie freudienne repose en effet sur le fait que le symptôme nest que lexpression de la partie inconsciente de la vie mentale (et notamment de conflits internes au sujet, comme dans la conversion hystérique) ce qui, en soi, nest pas incompatible avec la position théorique behavioriste qui német simplement pas dhypothèse sur le contenu du psychisme. Par contre, les divergences entre ces deux approches peuvent paraître cruciales sagissant de la thérapeutique : une psychothérapie dinspiration behavioriste cherchera à faire disparaître le symptôme sans se préoccuper de sa signification, tandis que la cure psychanalytique visera une modification des processus psychiques sexprimant dans la symptomatologie clinique.

Le cognitivisme est un courant en psychologie qui est en prolongation du behaviorisme. La thématique du langage a joué un rôle important en canalisant la critique sur la conception behavioriste du langage comme un ensemble d’« habitudes » apprises par observation et conditionnement. Au contraire, la linguistique cognitive défendue par Noam Chomsky se fonde sur lhypothèse dune grammaire mentale constituée de règles que lon peut décrire formellement et qui serait contenue dans lhéritage phylogénétique de chacun des êtres humains. La critique chomskyenne repose notamment sur largument de la pauvreté du stimulus qui considère quune telle grammaire universelle est indispensable aux enfants pour acquérir une telle compétence langagière alors quils sont loin davoir été confrontés à toutes les structures grammaticales possibles. Plus généralement, la psychologie cognitive se fonde sur lidée que la pensée est décomposable en processus mentaux distincts quil convient de modéliser comme des entités relativement autonomes. Les caractéristiques de ces processus mentaux sont alors indirectement accessibles au moyen dexpériences dans lesquelles le comportement reste la principale variable expérimentale.

Critique de l'épistémologie behavioriste

Le parti pris anti-mentaliste des behavioristes a aussi une prétention épistémologique puisquen refusant de faire appel à des éléments internes à la vie mentale et donc indémontrables aux yeux dun observateur extérieur, la théorie behavioriste se veut plus scientifique car fondée sur lobjectivité des phénomènes quelle cherche à expliquer. La critique que lon peut alors faire tient à la nature des explications proposées dans ce cadre. En effet, des phénomènes comme la dépression ou lanxiété peuvent effectivement se définir par un certain nombre de symptômes mais les réduire à cela peut sembler insatisfaisant.

Néanmoins les behavioristes ne nient pas que des structures internes à la vie mentale puissent exister seulement elles sont indémontrables, et de plus même si elles existent elles subissent les mêmes lois que les comportements observables. Par exemple, la pensée est un comportement qui est aussi dépendant de ses conséquences, laction ne naît pas de la pensée, la pensée est de laction.

Conséquences pour l'enseignement, la formation

Les enseignants peuvent employer volontairement des renforcements pour favoriser lacquisition de certains comportements et faire disparaitre certains autres. Lenseignant doit déterminer ses objectifs dapprentissage précis et sérier les objectifs (plan dapprentissage). Cest par la capacité à renforcer les comportements que lon peut distinguer les bons/mauvais enseignants/formateur.

Les behavioristes célèbres

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Carol Tavris et Carole Wade. Introduction à la psychologie - Les grandes perspectives, Saint-Laurent, Erpi, 1999, p. 182.
  2. (en)Psychology as the behaviorist views it (1913). Watson, John B., Psychological Review, 20, p. 158177.
  3. a, b, c et d Carol Tavris et Carole Wade. Introduction à la psychologie - Les grandes perspectives, Saint-Laurent, Erpi, 1999, p. 186.

Bibliographie

Livres

  • Georges Chapouthier, Kreutzer M., Menini C. (1980) Psychophysiologie - Le système nerveux et le Comportement, Paris : Éditions Études vivantes.
  • (en) Ferster, C. B., et Skinner, B. F. (1957). Schedules of reinforcement. New York: Appleton-Century-Crofts.
  • (en) Lattal, K.A et Chase, P.N. (2003) Behavior Theory and Philosophy. Plenum
  • (en) Plotnik, Rod. (2005) Introduction to Psychology. Thomson-Wadsworth (ISBN 0-534-63407-9)
  • (en) Rachlin, H. (1991) Introduction to modern behaviorism. (3rd edition.) New York: Freeman.
  • (en) Skinner, B. F., Beyond Freedom & Dignity, Hackett Publishing Co, Inc 2002
  • (en) Skinner, B. F. (1938). The behavior of organisms. New York: Appleton-Century-Crofts.
  • (en) Skinner, B. F. (1953). Science and Human Behavior (ISBN 0-02-929040-6) version anglaise disponible en ligne [PDF]
  • (en) Skinner, B. F. (1957). Verbal behavior. Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall.
  • (en) Skinner, B. F. (1969). Contingencies of reinforcement: a theoretical analysis. New York: Appleton-Century-Crofts
  • (en) Staddon, J. (2001) The new behaviorism: Mind, mechanism and society. Philadelphia, PA: Psychology Press. Pp. xiii, 1-211.
  • (en) Watson, J. B. (1913). Psychology as the behaviorist views it. Psychological Review, 20, 158-177. (version anglaise disponible en ligne)
  • (en) Watson, J. B. (1919). Psychology from the Standpoint of a Behaviorist
  • (en) Watson, J. B. (1924). Behaviorism
  Demers, Bernard (1984) «Behaviorisme; principes et basesDécarie Éditeur

Revues

  • Journal of Applied Behavior Analysis
  • Journal of the Experimental Analysis of Behavior

Liste de revues et dorganisations sur le site de lAssociation for Behavior Analysis International.

Autres articles

Liens externes


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