- Bouresse
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Bouresse Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Vienne Arrondissement Montmorillon Canton Lussac-les-Châteaux Code commune 86034 Code postal 86410 Maire
Mandat en coursPhilippe Dolin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Lussacois Démographie Population 589 hab. (2008 Insee) Densité 16 hab./km² Gentilé Bouressois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 112 m — maxi. 160 m Superficie 36,62 km2 Bouresse est une commune française, située dans le département de la Vienne et la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Bouressois[1].
Sommaire
Géographie
Économie
Histoire
Préhistoire
Le peuplement de la région est attesté dès l'époque gallo-romaine avec un camp romain au lieu-dit "La Fuite" ou "La Fuye" et il semble qu'une voie romaine traversait le village de Bouresse, sans doute, l'actuelle route de l'Isle-Jourdain. Il est dit dans des bulletins de la Société des antiquaires de l'ouest[réf. incomplète] qu'un tumulus de résidus de forge d'époque antique aurait été identifié dans le parc du château des Vaux.
Moyen Âge
L'histoire de Bouresse est liée à celle de l'importante abbaye de Nouaillé-Maupertuis car ce sont les moines de l'abbaye qui ont fondé un prieuré à Bouresse au Xe siècle puis défriché alentour. Ainsi Boerecia est citée en 904. Le prieuré de Bouresse avait un blason mentionné par Ulysse Robert dans ses travaux.
Ces moines durent se défendre des tentatives d'empiètement des différents seigneurs locaux comme le comte de la Marche au sujet du bois de Bouresse (en principe mais cela demande à être confirmé, ce bois n'existe plus : il aurait été situé au niveau de la côte des Vaux en allant sur Verrières). Le duc d'Aquitaine finit par condamner le comte de la Marche à restituer le bois aux moines de l'abbaye.
Récemment encore, en plus de l'église Notre-Dame datant du XIIe siècle dont on dit qu'elle comporterait une crypte, quelques traces de ce prieuré subsistaient encore avec une grange située derrière le monument aux morts et une échoppe médiévale avec sa devanture caractéristique située au carrefour des routes de Lussac-les-Châteaux, de L'Isle-Jourdain et de Verrières. Cette grange déjà passablement abîmée est rasée en janvier 2007 avec l'accord de l'architecte des bâtiments de France de la Vienne ; l'échoppe devrait suivre à terme car, faute d'une expertise, chacun se réfère aux écrits de l'abbé Auber disant que cette maison ne date que du XVIIe siècle.
Un autre monument, le donjon de la Rigaudière de Faon (XVe siècle), lui aussi en piteux état puisqu'il a perdu son toit à une époque relativement récente (Il existe des cartes postales où ce toit figure) et que les arbres poussent dedans, témoigne encore de la splendeur passée de la famille Chenin, une famille fondue dans celle des Rochechouart vers 1400 (mariage de Marguerite Chenin avec Geoffroy de Rochechouart) (la famille de Madame de Montespan) qui prétendait compter plus de quartiers de noblesse que les Bourbon. La famille Chenin est connue dès le début du XIIe siècle. Originaire de la région de Ruffec et se rattachant aux seigneurs de cette cité semble-t-il, elle a possédé du XIIe au XVe siècle une partie des fiefs de Morthemer et de Lussac-les-Châteaux. Elle porte d'azur à la croix engreslée d'or.
Cette maison seigneuriale typique du XVIIIe siècle comprenait autrefois des terres, des bois mais aussi une forge importante, la forge de Goberté, dont la maison de maître subsiste en contrebas de la route de Lussac sur la commune de Gouëx. C'est cette jolie forge et son ruisseau qui ont donné son nom au chemin de randonnée traversant la commune. Cette forge fut créée aux environs de 1655 au creux de la vallée du ruisseau de Goberté. Une digue fut édifiée là pour donner la force hydraulique nécessaire. L'entreprise fusionne avec celle de Lhommaizé en 1787. Le haut fourneau cesse son activité en 1791, en raison de l'insuffisance du cours d’eau. En 1825, 2 roues de dessus animent les mécanismes de la forge. En 1823, il n’existe plus qu'un seul feu de forge et un marteau, et le haut fourneau est en ruine. Toute activité cesse en 1835 et les bâtiments sont démolis l'année suivante, à l'exception du logement patronal et de la halle à fer transformés en ferme, alors que l'étang est asséché et mis en culture.
La transmission de la seigneurie à la famille Mesmin des Vaux au XVIIIe siècle (1768) par l'ancienne famille seigneuriale est aussi un exemple intéressant sur la mise en place de la révolution industrielle dans les campagnes françaises à cette époque.
Parallèlement, la famille Aubar, une famille de notaires royaux de Montmorillon originaires de la Marche s'installent à Bouresse et font construire une charmante maison de maître. Ces Aubar comptent dans leurs ancêtres des notables dont le nom survit en particulier dans une aire de l'A 20.
Autre famille connue ayant habité Bouresse, la famille Delagrave dont une branche posséda les Châteliers ou Chastelliers, jusqu'en 1921. Cette famille qui tenait une célèbre librairie à Paris s'est illustrée dans l'édition avec notamment de nombreux livres de prix au XIXe siècle.Un arbre de la liberté est planté au printemps 1848, peu après la révolution de février 1848 : il survit plus d’un siècle avant d’être abattu sans être remplacé en 1953[2].
La route qui part de Bouresse pour gagner Usson-du-Poitou fut ouverte sous Napoléon III. Dans le paysage de brandes et de terres difficiles à cultiver qui environnaient alors le village, des routes et des chemins quadrillaient le terroir. Ainsi, le réseau encore existant de petites routes et de chemins telle la route de l'Epinet est-il le plus ancien.
Administration
Liste de la Révolution française à 1945 Période Identité Étiquette Qualité 1792 nivose an IV Jacques Pasquait nivose an IV messidor an VIII Philippe Martin Taudière messidor an VIII 25 mai 1805 Jacques Michel Martin-Laprade 25 mai 1805 août 1813 Louis Mesmin août 1813 1830 Pierre-Louis Mesmin 1831 1835 Louis Aubar 1835 1848 Martin Dumineret 1848 1851 A. Chevalier 1851 1859 Martin Dumineret 1859 1870 F. Mesmin des Vaux 1870 1872 Louis Chevalier 1872 1899 Louis Chevalier 1899 1909 Maurice Hubert 1910 1919 J.B. Pacaud 1920 1920 J.B. Soulas 1920 1925 J.B. Thévenet 1925 1929 Lucien-Ferdinant Ha 1929 1935 Maurice Hubert 1935 1944 André Hubert 1944 1945 Jules Hébras Liste depuis 1945 Période Identité Étiquette Qualité 1945 1989 Joseph Bienvenu 1989 1995 Michel Mesmin des Vaux 1995 mars 2008 Philippe Debiais mars 2001 Philippe Dolin[4] Démographie
Lieux et monuments
- Église romane classée datant du XIIe siècle
- Donjon de la Rigaudière (cf. plus haut avec la famille Chenin)
- Ancienne échoppe médiévale (carrefour route de Lussac/L'Isle-Jourdain)
Personnalités liées à la commune
Particularismes
Elle accueille le centre culturel d'espéranto Kvinpetalo (le "cinq-pétale").
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
- site de la ville
- centre culturel espérantiste Kvinpetalo
- Bouresse sur le site de l'Institut géographique national
- site du club de la pétanque Bouressoise
Sources
Notes
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 215
- liste recopiée sur la plaque de la salle du conseil municipal
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 8 janvier 2010
- Bouresse sur le site de l'Insee
- Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
Catégorie :- Commune de la Vienne
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