Blues de saint-louis

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Blues de Saint-Louis

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Blues de Saint-Louis
StLouis Blues.gif
Fondé en 1967
Siège Saint-Louis,
Missouri Missouri,
États-Unis États-Unis
Patinoire (aréna) Scottrade Center
19 150 places
Couleurs Bleu, blanc, or
Ligue Ligue nationale de hockey
Capitaine Eric Brewer
Assistants capitaine Barret Jackman, Paul Kariya et Keith Tkachuk
Entraîneur-chef Andy Murray
Directeur général Larry Pleau
Propriétaire Dave Checketts
Équipe(s) affiliée(s) Rivermen de Peoria (LAH])
Aces de l'Alaska (ECHL)
Site Web http://www.stlouisblues.com

Les Blues de Saint-Louis est une équipe professionnelle de la Ligue nationale de hockey situé à Saint-Louis dans le Missouri aux États-Unis.

Sommaire

Historique

Entrée dans la LNH : 1967
Aréna : Scottrade Center, connu auparavant sous le nom de Kiel Center, puis Savvis Center
Couleurs de l'uniforme : Bleu, blanc et or
Logo : Une note musicale à ailes avec des lignes partant vers la droite
Participations aux finales de la Coupe Stanley 3 : 1968 (perdants), 1969 (perdants), 1970 (perdants)

Histoire de la franchise

Les débuts (1967-1970)

Les Blues furent l'une des six équipes ajoutées à la LNH lors de l'expansion de 1967, avec les North Stars du Minnesota, les Kings de Los Angeles, les Flyers de Philadelphie, les Penguins de Pittsburgh et les Seals de Californie, quand la ligue a doublé sa taille. Ils sont, avec les Kings de Los Angeles, une des seules équipes d'expansion de 1967 à n'avoir jamais gagné la Coupe Stanley, les Flyers de Philadelphie l'ont gagnée en 1974 et 1975, les Penguins de Pittsburgh en 1991 et 1992 et les California Seals/Minnesota North Stars, qui ont fusionné, l'ont gagnée en 1999 sous le nom de Stars de Dallas.

Saint-Louis fut la dernière des équipes d'expansion à entrer officiellement dans la ligue. Ils ont été choisis devant Baltimore sur l'insistance des Blackhawks de Chicago (possédé par l'influente famille Wirtz de Chicago), qui voulaient laisser la vétuste Saint Louis Arena, qu'ils possédaient aussi, à une nouvelle franchise. Les premiers propriétaires de l'équipe étaient les hommes d'affaires Sid Salomon Jr, son fils Salomon III et Robert L. Wolfson qui s'est vu accorder la franchise en 1966. Sid Salomon III a convaincu son père, d'abord réticent, de faire une offre pour l'équipe. Salomon a dépensé alors plusieurs millions de dollars pour améliorer l'arène de 38 ans, qui n'était plus aux normes de la LNH depuis les années 1940. Le premier soir, l'arène s'est comptait 15 000 places, 3 000 de plus qu'au début de l'année 1967. Elle n'a jamais cessé d'être restaurée, et a presque eu 20 000 places lorsque les Blues l'ont quittée en 1994.

Les Blues, entraînés au début par Lynn Patrick et ensuite par Scotty Bowman, se sont révélés de classe dans la faible division Ouest. La formule des séries garantissait à une équipe d'expansion de faire partie de la finale de la Coupe Stanley, et les Blues ont joué pour la Coupe Stanley dans chacune de leurs trois premières saisons, bien qu'ils ne remportèrent qu'une seule partie dans leurs trois séries, perdant face aux Bruins de Boston en 1970 et aux Canadiens de Montréal en 1968 et 1969. Les premiers Blues comprenaient les vétérans Doug Harvey, Don McKenney et Dickie Moore, le tandem de gardiens vétérans Glenn Hall et Jacques Plante qui ont prouvé leur endurance en remportant le trophée Vézina en 1969, derrière une bonne défense comptant l'attaquant défensif Jim Roberts et de solides défenseurs, les frères Bob et Barclay Plager. Le rejet des Rangers de New York, Gordon Berenson est devenu la première étoile des Blues au centre, alors que Phil Goyette remporta le trophée Lady Byng en 1970. La patinoire a toujours été remplie, et est devenue un des bâtiments les plus bruyants de la LNH ; la liste d'attente pour les billets de saison a plus tard rivalisé avec celle des Packers de Green Bay de la Ligue nationale de football.

Pendant ce temps, Salomon a gagné dans la ligue une réputation de propriétaire de joueur. Il a donné des voitures à ses joueurs, a signé des contrats différés et a payé des voyages en Floride. Les joueurs comme Plante, Hall et Harvey n'étaient pas habitués à être traités comme des rois, et ont senti que le seul moyen de remercier Salomon était de tout donner sur la glace chaque soir.

Les difficultés des Blues (1970-77)

Les années 1970 furent moins bonnes pour les Blues. Le déséquilibre continuel a mené la ligue à transférer les Blackhawks dans la Division Ouest en 1970-71, et à introduire un format de séries qui eut pour conséquence d'exclure les équipes d'expansion des trois finales suivantes. Bowman est parti pour Montréal en 1971 après une dispute avec Sid Salomon III, qui a commencé à tenir un rôle plus important dans l'équipe. Les plus vieilles vedettes telles que Hall, Plante et Goyette ont pris leur retraite ou ont été échangées, tout comme Berenson, échangé aux Red Wings de Détroit contre Garry Unger. Unger a marqué trente buts ou plus au cours de huit saisons consécutives et a battu le record de la LNH du plus grand nombre de parties consécutives jouées, mais à part les Plager en défense, l'équipe était légère, et la division a bientôt été dominée par Chicago et les Flyers de Philadelphie. Les Blues de Saint-Louis ont manqué les séries pour la première fois en 1974. Le réalignement à placé l'équipe dans la Division Smythe l'année suivante et l'équipe a obtenu des bonnes saisons avec l'attaquant Chuck Lefley et le retour de Berenson, mais la division était en général si faible qu'elle était devenue synonyme la médiocrité – les Blues ont gagné le titre de la division en 1977 alors qu'ils ont terminé avec 5 parties sous la barre des 50 % – et ils ont manqué les séries lors de deux saisons suivantes derrière des gardiens de but désastreux.

Entre-temps, la franchise était à deux doigts de s'effondrer financièrement. Ceci était en partie dû aux pressions de l'Association mondiale de hockey, mais principalement aux décisions financières prises quand les Salomon ont obtenu la franchise. Les contrats différés sont arrivés à échéance quand les performances des Blues ont commencé à fléchir. À un certain moment, les Salomon ont sérieusement envisagé la faillite, et ont fait des coupes dans le personnel de l'équipe, réduit à trois employés. L'un d'eux était Emile Francis, qui servait de président, d'entraîneur et de directeur général, et balayait même l'arena de temps en temps.

L’ère Purina (1977-86)

Les Salomon ont finalement trouvé un acheteur pour Saint-Louis en la personne du géant de la nourriture pour animaux Ralston Purina en 1977 qui a renommé l'Arena en « Checkerdome ». Robert L. Wolfson a aidé à monter le transfert à Ralston Purina, ce qui permit de garder les Blues à Saint-Louis. Après avoir connu une saison de seulement 18 victoires (toujours la pire saison dans l'histoire de la franchise), les Blues se sont qualifiés pour les séries en 1980, la première de 25 participations consécutives. En 1981, ils étaient la seconde meilleur équipe de la ligue en saison régulière, avec Berenson comme entraîneur et les nouvelles jeune étoiles, notamment le marqueur de 54 buts Wayne Babych, le futur membre du Temple de la renommée Bernie Federko (qui mènera l'équipe pour les buts), l'inspirant leader Brian Sutter et le gardien de but de concession Mike Liut. Les Blues sont tombés à plat en série éliminatoire, perdant en six parties face aux Rangers de New York dans la deuxième ronde. Les Blues ont glissé silencieusement sous la barre des 50 %, mais ils ont quand même participé aux séries en 1982 et 1983, bien qu'ils aient fini en dessous des 50 % dans les deux saisons. Purina a perdu environ 1,8 million de dollars par an pendant sa possession des Blues, mais il a pris les pertes avec philosophie, ayant repris le club pour des raisons de responsabilité civique. En 1983, le président de toujours de Purina, R. Hal Dean, prit sa retraite. Son successeur voulut se recentrer sur les activités de nourriture pour animaux, et n'était pas intéressé par le hockey. Il a vu une division qui perdait de l'argent et a mis les Blues sur le marché. Les Blues n'ont choisi personne au repêchage de 1983 de la LNH, parce que Purina n'a pas envoyé de représentant ; la firme a fondamentalement abandonné l'équipe. Il a finalement trouvé un acheteur : un groupe d'investisseurs menés par le fondateur de l'Association mondiale de hockey et des Oilers d'Edmonton, Bill Hunter. Hunter a alors fait des projets pour déménager l'équipe à Saskatoon (Saskatchewan). Cependant, la LNH ne voulait pas perdre un marché aussi grand que Saint-Louis et a empêché l'affaire. Hunter a alors cadenassé le Checkerdome et livré l'équipe à la ligue. L'équipe était destinée à la contraction en juillet quand Harry Ornest, un homme d'affaires basé à Los Angeles est arrivé pour sauver la franchise au dernier moment. Ornest a tout de suite ramené le nom de Saint-Louis Arena.

Ornest a mené les Blues avec un budget serré, mais l'équipe est rentrée dans le rang presque tout de suite. Doug Gilmour, qui a été repêché par Saint-Louis en 1982, a émergé comme une superstar. Cependant, alors que les Blues étaient restés compétitifs, ils étaient incapables de garder tous leurs jeunes joueurs. La plupart du temps, plusieurs des jeunes Blues finissaient dans les rangs des Flames de Calgary, et le directeur des Flames, Al MacNeil, a toujours été salué avec crainte. En fait, plusieurs jeunes étoiles des Blues, telles que Rob Ramage et Gilmour, étaient les rouages principaux des Flames en 1989 quand ils ont gagné la coupe Stanley. Sutter et Federko étaient probablement les seuls intouchables. En 1986, ils ont atteint la demi-finale de la ligue contre les Flames. Le but en prolongation de Doug Wickenheiser dans la 6e partie pour couronner une remontée furieuse reste un des plus grands moments dans l'histoire de l'équipe, mais ils ont perdu la septième partie 2 à 1. Après cette saison, Ornest a vendu l'équipe à un groupe mené par l'homme d'affaires de Saint-Louis Michael Shanahan.

En route vers le nouvel arena (1987-96)

Les Blues ont gardé leur course dans la fin des années 1980 et au début des années 1990. Le directeur général Ron Caron, l'un des plus astucieux de la ligue, engagea entre autres les Brett Hull, Adam Oates, Curtis Joseph, Brendan Shanahan et Al MacInnis. Bien qu'ils fussent un concurrent sérieux pendant cette période, les Blues n'ont atteint la finale de conférence qu'une seule fois (en 1986). Les succès de l'équipe furent toutefois suffisants pour qu'un consortium de 19 compagnies achète l'équipe. Ils ont aussi fourni le capital pour construire le Kiel Center (aujourd'hui le Scottrade Center), qui a ouvert en 1994.

« Le Golden Brett » est resté une des plus grandes vedettes de la ligue et un sensationnel marqueur, récoltant 86 buts en 1990-91 – troisième derrière seulement Wayne Gretzky (qui a brièvement joué avec les Blues de Saint-Louis en 1996) dans l'histoire de la NHL (Gretzky a récolté 92 buts en 1981-82 et 87 buts en 1982-83). Seul le « Great One » a trouvé le filet plus souvent que Hull sur trois saisons données. Les Blues étaient la seconde meilleure équipe dans la saison régulière en 1990-91, mais la défaite en deuxième ronde face aux North Stars du Minnesota fut révélatrice de leurs difficultés en séries, qui ont continué tout au long de la décennie, conduisant à l'embauche de Mike Keenan.

Du trophée Président à la cave (1997-2006)

« Iron Mike » Keenan a été engagé comme directeur général et entraîneur avant la saison abrégée de 1995. Il était présenté comme « l'entraîneur des séries » qui pouvait résoudre les problèmes des Blues en séries éliminatoires. Il a institué des changements majeurs, dont les échanges qui ont envoyé les favoris des partisans Brendan Shanahan et Curtis Joseph dans d'autres équipes, de même que l'acquisition du légendaire mais vieillissant Gretzky et du gardien Grant Fuhr, les deux provenant de l'effondrement des Kings de Los Angeles (Gretzky est parti pour les Rangers de New York comme agent libre sans compensation après la saison). En dépit de tout ce qu'il était censé accomplir, ses séries avec Saint-Louis se résument à une élimination au premier tour en 1995 et une au deuxième en 1996. Ni les partisans ni les propriétaires de l'équipe n'aimaient Keenan ou ce qu'il faisait, et il a été renvoyé le 19 décembre 1996. Caron fut réintégré comme directeur général provisoire pour le reste de la saison, et le directeur général actuel Larry Pleau fut engagé le 9 juin 1997. Mais cela n'a pas empêché Hull, qui avait enduré une dispute interminable avec Keenan, de partir pour les Stars de Dallas en 1998, ou il a gagné la coupe Stanley l'année suivante.

Le défenseur Chris Pronger (acquis des Whalers de Harford en 1995 contre Shanahan), Pavol Demitra, Pierre Turgeon, Al MacInnis et le gardien Roman Turek ont permis aux Blues de rester un concurrent sérieux. En 1999-2000, ils ont eu la meilleure fiche de la LNH pendant la saison régulière, gagnant le trophée Président, mais ont été surpris par les Sharks de San José dans la première ronde en sept parties. En 2001, les Blues se sont qualifiés pour la finale de la conférence Ouest avant de s'incliner en cinq parties face au futur champion, l'Avalanche du Colorado.

Malgré les années de médiocrité et le stigmate de ne jamais « passer à l'étape suivante », les Blues ont eu une présence en séries chaque année de 1980 à 2004 – la seconde plus longue séquence active dans les sports professionnels nord-américains à l'époque. Avec un épuisement de talent au cours des années récentes et une situation de propriétaire instable, les Blues ont fini la saison 2005-06 avec leur pire fiche en 27 ans. Ils ont manqué les séries pour la quatrième fois dans l'histoire de la franchise. Aussi, pour la première fois dans l'histoire du club, le soutien normalement excellent des spectateurs de Saint-Louis a commencé à disparaître, avec des affluences d'environ 12 000 spectateurs, ce qui est loin de la normale (environ 18 000 personnes dans une arena de 19 500 places) et un signe que les partisans ont perdu la foi dans la capacité de l'équipe à joueur du hockey de qualité.

L'héritier de Wal-Mart Bill Laurie a acheté les Blues en 1998, mais le 17 juin 2005, il a annoncé qu'il vendrait l'équipe, après les années de mauvais choix de personnels par son directeur général Larry Pleau et de ce que beaucoup voient comme une négligence de l'équipe de la part de Laurie, ancien joueur de basket-ball, qui voulait avoir une équipe de la NBA qu'il n'a jamais reçue. Le 29 septembre 2005, il a été annoncé que Laurie avait signé un accord pour vendre les Blues à Dave Checketts. Le 14 novembre 2005, les Blues ont annoncé que le groupe de Checketts, Sports Capital Partners, s'était retiré des négociations pour acheter l'équipe. Le 27 décembre 2005, il a été annoncé que les Blues avaient signé une lettre d'intention pour négocier exclusivement avec General Sports and Entertainment, LLC. Cependant, après la période d'exclusivité, Checketts est revenu dans la course. Le 24 mars 2006, les Laurie ont achevé la vente des Blues et du bail du Savvis Center à Checketts, Sports Capital Partners (SCP) et TowerBrook Capital Partners, L.P. Checketts a aussitôt nommé John Davidson président d'équipe, plaçant Pleau à un rôle surtout consultatif. L'ancien gardien de but des Rangers a fait rapidement quelques transferts, engageant Jay McKee, Bill Guerin et Manny Legacé, des agents libre, et ramenant Doug Weight à Saint-Louis après une courte (et productive) halte en Caroline. Davidson tente de construire une base forte de joueurs américains avec les Blues.

Saison de reconstruction : aujourd'hui

Suivant la décevante saison 2005-06, qui a vu les Blues avoir la pire fiche de la LNH, la nouvelle direction de l'équipe a souligné que le but de l'équipe était d'avoir une équipe compétitive pour la Coupe Stanley dans les prochaines années, mais rappelant aussi aux partisans que cette année serait fixée sur la reconstruction de la franchise. Au début de la saison 2006, les Blues semblèrent compétitifs dans la Division Centrale. Cependant, des blessures ont gêné leur saison (leurs trois premiers défenseurs, Barret Jackman, Christian Bäckman et McKee – ont tous été remplacés au début de la saison), et l'absence d’un vrai buteur leur a nui. La foule de 17 500 personnes pour la partie d'ouverture au Scottrade Center (qu'ils ont gagnée contre Boston) est un fait notable puisque que les Cardinals recevaient les Mets de New York au stade Busch au même moment, et c'est un signe que le hockey est de retour dans « la ville du baseball ». Cependant, l'équipe a sombré rapidement, comme le montre leur défaite de 5 à 1 face à Détroit, le soir ou l'équipe a retiré le chandail de Bret Hull devant une salle comble.

Le soutien des partisans était lent pendant la première moitié de la campagne 2006, pour deux raisons : les Cardinals de Saint-Louis remportent les Séries mondiales et détournent l'attention loin des Blues, et leur faible jeu du début de saison a comme résultat une absence des partisans pour acheter des billets comme cadeau de Noël. L'année civile se termine par une série de 11 défaites consécutives. Beaucoup de partisans du hockey et d'experts ont spéculé que le meilleur cadeau de Noël que Checketts et Davidson pourraient faire aux Blues serait de renvoyer l'entraîneur en chef Mike Kitchen, dans l'espoir qu'un nouvel entraîneur pourrait allumer un feu sous la note. Le 11 décembre 2006, les Blues ont annoncé que Kitchen a été renvoyé et qu'il serait remplacé par l'ancien entraîneur des Kings de Los Angeles Andy Murray. Après avoir perdu des parties importantes, les Blues ont commencé au milieu de décembre à prendre une nouvelle direction.

Murray a fait des choses pour secouer ses forces en changeant les trios de même qu'en encourageant les défenseurs offensif, comme Dennis Wideman, Eric Brewer et Christian Bäckman à jouer plus dans la zone offensive, de temps en temps menant même à une attaque à trois ou quatre. Le 4 janvier 2007, les Blues avaient une fiche de sept victoires et trois défaites dans leurs dix dernières parties, la meilleure fiche de la LNH. Les Blues ont aussi égalé le record de la LNH concernant le plus grand nombre de parties sans avoir concédé de but dans la première période. Le nombre de parties était de 12, le nombre de partie depuis qu'Andy Murray a remplacé Mike Kitchen comme entraîneur. Certaines pièces du succès des Blues ont été attribuées au niveau de jeu remarquable des jeunes espoirs qui sont ou étaient rappelés de Peoria, dans la Ligue américaine, notamment David Backes et Lee Stempniak. Le bon jeu de Bill Guerin et Manny Legace a aussi contribué à ces succès.

Après que les Blues aient battu les Sharks de San José 1 à 0 le 20 janvier 2007, les Blues ont affiché une fiche de 12 victoires depuis le 19 décembre. Cette fiche était la meilleure de la LNH, et les a ramenés à huit points de la 8e place qui donne droit au dernier ticket pour les séries dans la Conférence de l'Ouest.

Le changement dans la direction a été principalement réussi, avec la fiche des Blues à 17-7-3 du 19 décembre au 16 février. Les Blues ont gagnés face aux meilleurs équipes durant cette période, y compris les Stars de Dallas, les Ducks d'Anaheim, les Red Wings de Détroit, les Sharks de San José, les Predators de Nashville, les Sabres de Buffalo, les Devils du New Jersey et des Penguins de Pittsburgh. De plus, les Blues ont enregistré six victoires par jeu blanc pendant ces deux mois, ce qui témoigne du bon jeu de Manny Legace. Le nombre de supporters des Blues en grandi en raison de Murray qui était à 8 points des séries, après avoir passé une bonne partie de la saison dans la cave de la ligue. La direction a fait beaucoup de promotions, notamment les cérémonies du 40e anniversaire des Blues, et, l'équipe jouant bien, les spectateurs sont revenus en nombre (plus de 15 000 de moyenne).

Le 24 février 2007, les Blues ont prolongé le contrat du défenseur Eric Brewer pour quatre nouvelles saisons. Ils ont aussi fait signer leur gardien numéro un Manny Legace pour une extension de deux saisons. Juste avant la date limite des échanges en 2007, les Blues ont échangé Bill Guerin aux Sharks de San José, Keith Tkachuk aux Thrashers d'Atlanta et Dennis Wideman aux Bruins de Boston contre un assortiment d'espoirs et de choix de premières ronde en 2007 et 2008[1].

Les joueurs

Effectif actuel

En date du 11 mars 2009[2].

Gardiens

Numéro Nationalité Nom Attrappe Acquis Lieu de naissance
20 Drapeau des États-Unis Ben Bishop G 2005 Denver, Colorado
50 Drapeau du Canada Chris Mason G 2008 Red Deer, Alberta

Défenseurs

Numéro Nationalité Nom Lance Acquis Lieu de naissance
4 Drapeau du Canada Eric Brewer G 2005 Vernon, Colombie-Britannique
5 Drapeau du Canada Barret Jackman - A G 1999 Trail, Colombie-Britannique
6 Drapeau des États-Unis Erik Johnson D 2006 Bloomington, Minnesota
28 Drapeau du Canada Carlo Colaiacovo G 2008 Toronto, Ontario
29 Drapeau du Canada Jeff Woywitka G 2005 Vermillion, Alberta
43 Drapeau du Canada Mike Weaver D 2007 Bramalea, Ontario
46 République tchèque Roman Polak D 2004 Ostrava, République tchèque
62 Drapeau du Canada Tyson Strachan D 2008 Melfort, Saskatchewan
77 Drapeau du Canada Jay McKee G 2006 Kingston, Ontario

Attaquants

Numéro Nationalité Nom Lance Position Acquis Lieu de naissance
7 Drapeau des États-Unis Keith Tkachuk - A G AG 2001 Melrose, Massachusetts
9 Drapeau du Canada Paul Kariya -A G AG 2007 Vancouver, Colombie-Britannique
10 Drapeau du Canada Andy McDonald G C 2007 Strathroy, Ontario
13 Drapeau des États-Unis Dan Hinote D AD 2006 Leesburg, Floride
15 Drapeau des États-Unis Brad Winchester D AG 2008 Madison, Wisconsin
18 Drapeau du Canada Jay McClement G C 2001 Kingston, Ontario
19 Drapeau du Canada D.J. King G AG 2002 Meadow Lake, Saskatchewan
20 Drapeau du Canada Alexander Steen G C 2008 Winnipeg, Manitoba
21 Suède Patrik Berglund G C 2006 Vasteras, Suède
22 Drapeau du Canada Brad Boyes D C 2007 Mississauga, Ontario
23 Drapeau du Canada Trent Whitfield G C 2005 Estevan, Saskatchewan
26 Drapeau des États-Unis B.J. Crombeen D AD 2008 Denver, Colorado
42 Drapeau des États-Unis David Backes D C 2003 Minneapolis, Minnesota
55 Drapeau des États-Unis Cam Janssen D AD 2008 Saint-Louis, Missouri
57 Drapeau du Canada David Perron D AG 2007 Sherbrooke, Québec
74 Drapeau des États-Unis T.J. Oshie D C 2005 Mount Vernon, Washington

Au temple de la renommée

Capitaines

À ne pas oublier

Numéros retirés

(Note : Bob Plager numéro 5 et Doug Wickenheiser numéro 14 sont honorés par l'équipe par une bannière mais ne sont pas officiellement retirés. Après la mort de Wickenheiser en 1999, le numéro est retiré non-officiellement : le dernier joueur à avoir endossé ce numéro est Geoff Courtnall.)[4]

Choix de première ronde

[5]

Meneurs chez les marqueurs

Voici le top 10 des meilleurs marqueurs dans l'histoire de la franchise[6]. Notes : POS=Position, PJ= Partie joués, B=Buts, A=Assistance, Pts=Points, P/P=Points par partie

Joueurs Pos PJ B A Pts P/P
Bernie Federko C 927 352 721 1073 1.16
Brett Hull RW 744 527 409 936 1.26
Brian Sutter LW 779 303 333 636 .82
Garry Unger C 662 292 283 575 .87
Pavol Demitra LW/C 494 204 289 493 1.00
Al MacInnis D 613 127 325 452 .74
Red Berenson LW 519 172 240 412 .79
Chris Pronger D 598 84 272 356 .60
Pierre Turgeon C 327 134 221 355 1.09
Doug Gilmour C 384 149 205 354 .92

Honneurs et trophées de la LNH

Trophée Président[7]

  • 1999-00

Trophée Clarence S. Campbell

  • 1968-69, 1969-70

Trophée Bill Masterton

  • Blake Dunlop, 1980-81
  • Jamie McLennan, 1997-98

Trophée Calder

Trophée Conn Smythe

Trophée Frank J. Selke

Trophée Hart

Trophée Jack Adams

Trophée James Norris

Trophée King Clancy

  • Kelly Chase, 1997-98

Trophée Lady Byng

Trophée Lester B. Pearson

Trophée Lester Patrick

  • Larry Pleau, 2001-02

Trophée plus-moins

Trophée Vézina

Trophée William M. Jennings

Records individuels

  • Plus de buts en une saison : Brett Hull, 86 (1990-91)[8]
  • Plus de passes en une saison : Adam Oates, 90 (1990-91)
  • Plus de points en une saison : Brett Hull, 131 (1990-91)
  • Plus de pénalités en une saison : Bob Gassoff, 306 (1975-76)
  • Plus de points en une saison, défenseur : Jeff Brown, 78 (1992-93)
  • Plus de points en une saison, recrue : Jorgen Pettersson, 73 (1980-81)
  • Plus de victoires en une saison : Roman Turek, 42 (1999-00)

Les Blues à la télévision et à la radio

Voici la liste des consultants et présentateurs vedettes pour les diffusions des matchs des Blues à la télévision et à la radio[9]:

  • Dan McLaughlin : consultant pour les résumés des rencontres à la télévision.
  • John Kelly : commentateur à la télévision.
  • Bernie Federko : analyste et consultant à la télévision.
  • Chris Kerber : commentateur pour l'ensemble des matchs à la radio.
  • Kelly Chase : analyste à la radio.

Voir aussi

  1. (en) Historique des Blues sur http://blues.nhl.com.
  2. (en) effectif des joueurs sur http://www.blues.nhl.com.
  3. (en) Section sur la nomination au HOF de Al MacInnis sur http://blues.nhl.com.
  4. (en) Tableau des numéros retirés sur http://blues.nhl.com.
  5. (en) Le repêchage des blues sur http://blues.nhl.com.
  6. (en) Liste des meneurs chez les Blues sur http://blues.nhl.com.
  7. (en) Liste des honneurs et trophées des Blues sur http://blues.nhl.com.
  8. (en) Liste des records individuelles chez les Blues sur http://blues.nhl.com.
  9. (en) Liste complète des employés des Blues sur http://blues.nhl.com.

Liens internes

  • Saisons LNH

Liens externes


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