- Jacques Plante (hockey sur glace)
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Jacques Plante
Données clés Nationalité Canada Né le 17 janvier 1929,
Notre-Dame-du-Mont-Carmel (Canada)Mort le 27 février 1986,
Sierre (Suisse)Taille 1,82 m (6′ 0″) Poids 79 kg (174 lb) Joueur décédé Position gardien de but A joué pour LNH
Canadiens de Montréal
Blues de St. Louis
Rangers de New York
Maple Leafs de Toronto
Bruins de Boston
LAH
Bisons de Buffalo
Clippers de BaltimoreCarrière pro. 1952 – 1974 Joseph Jacques Plante (né à Notre-Dame-du-Mont-Carmel au Canada le 17 janvier 1929 — mort à Sierre en Suisse le 27 février 1986) est un joueur de hockey sur glace canadien. Il a évolué au poste de gardien de but au milieu du XXe siècle remportant six Coupes Stanley et sept fois le trophée Vézina.
Sommaire
Biographie
Gardien de but (mais aussi entraîneur et directeur-général), ses innovations sont encore d'usage dans le hockey moderne. Outre ses performances sur glace, il est aussi reconnu comme étant l'inventeur du masque de gardien de but, qu'il porte pour la première fois pendant un match au cours de la saison 1959-60, en dépit des réticences de son entraineur Toe Blake.
Il a permis au Canadiens de Montréal de gagner six fois la coupe Stanley (1953 et de 56 à 60). Il a gagné sept fois le trophée Vézina (meilleur gardien de la ligue) et a été reconnu joueur le plus utile à son équipe en 1962 (Trophée Hart). Premier gardien de but de l'histoire du hockey à porter régulièrement un masque, il a réussi 82 blanchissages et conservé une moyenne de buts alloués de 2,38. Il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1978.
Jacques Plante représente une sorte de père spirituel pour tous les gardiens de buts qui lui ont succédé, dont pour une autre légende du hockey, le cerbère russe Vladislav Tretiak qui mena plus loin le style de Plante en y accommodant le style dit « papillon » (l'arrêt d'une rondelle rasant le sol à l'aide d'une jambière).
Technicien par excellence et grand innovateur, il a révolutionné le hockey de diverses façons dans l’art de garder les buts. Celui qui portait le chandail numéro un des Canadiens de Montréal était doté de réflexes ultra rapides et possédait une excellente mitaine. On se souviendra de Plante comme un gardien qui aimait demeurer debout tout en excellant sur la couverture des angles. Solide et excellent patineur, ce qui n’était pas monnaie courante dans les années 50 et 60 pour un gardien de but, cette légende se démarquait de ses compatriotes lors de ses sorties de filets. Avec sa technique et son coup de patin, il a apporté une nouvelle façon de travailler autour du filet, soit pour arrêter la trajectoire de la rondelle derrière son filet ou encore l’intercepter à quelques mètres de ce celui-ci afin de relancer le jeu.
Plante était surnommé Jack « the snake » par les anglophones. Le mot « serpent » symbolisait ses rapides interventions lors de ses sorties filets.
Le masque de gardien de but
Au hockey, le nom de Jacques Plante est associé à l’invention du masque de gardien de but. Pour en arriver là, il a dû livrer toute une bataille contre les tabous «d’anti-bravoure». À New York au Madison Square Garden, le 1er novembre 1959, un tir foudroyant du joueur de centre Andy Bathgate fracture le nez de Jacques Plante. Heureusement aux portes de la mi-temps, il peut rentrer au vestiaire et de multiples points de sutures sont nécessaires afin de refermer sa plaie ouverte (notons qu'à cette époque, les gardiens de but ne portaient pas encore de masque protecteur durant les matchs : c'était alors considéré comme "peureux" ou "anti-brave". Seul Plante l'utilisait durant ses séances d'entraînement).
À sa sortie de la clinique, il interpella son entraîneur, Toe Blake, et lui signifia qu’il reviendrait dans le match à la seule condition d’utiliser son masque - à l’époque, chaque équipe ne possédait qu’un seul gardien de but régulier. Ainsi, Toe, qui ne voulait rien entendre depuis près de quatre saisons, n’eut d’autre choix que d’acquiescer à sa demande. Le Canadien est revenu de l’arrière pour remporter la joute ainsi que les onze rencontres suivantes, pour finalement remporter la coupe Stanley au terme de la saison. On n'a plus jamais demandé à Plante d’enlever son masque, l’adversaire en étant même intimidé.
Honneur
Un aréna de la Ligue de hockey junior majeur du Québec à Shawinigan est nommé en son honneur, l'aréna Jacques Plante. Les Cataractes de Shawinigan ont évolué dans cet aréna jusqu'en décembre 2008.
En 1995, les Canadiens de Montréal retirent son chandail .
Bibliographie
- Jacques Plante - Devant le filet, Techniques et secrets du gardien de but, Éditions de l'Homme, Montréal, 1972. Ré-impression : Éd. Robert Davies, 1997.
- Raymond Plante - Jacques Plante derrière le masque, Éditions XYZ, Montréal, 1996.
- Todd Denault - Jacques Plante : l'homme qui a changé la face du hockey, Éditions de l'Homme, Montréal, 2009.
Voir aussi
Précédé par Jacques Plante Suivi par
Terry Sawchuk
Johnny Bower
Rogatien Vachon – Lorne WorsleyRécipiendaire du trophée Vézina 1956, 1957, 1958, 1959, 1960
1962
1969 – avec Glenn Hall
Johnny Bower
Glenn Hall
Tony EspositoBernie Geoffrion Récipiendaire du trophée Hart 1962 Gordie Howe Articles connexes
Catégories :- Naissance en 1929
- Joueur québécois de hockey sur glace
- Joueur des Canadiens de Montréal
- Joueur des Rangers de New York
- Joueur des Blues de Saint-Louis
- Joueur des Maple Leafs de Toronto
- Joueur des Bruins de Boston
- Joueur des Oilers d'Edmonton
- Joueur des Bisons de Buffalo
- Joueur des Clippers de Baltimore
- Joueur du match des étoiles de la Ligue nationale de hockey
- Entraîneur québécois de hockey sur glace
- Entraîneur des Nordiques de Québec
- Champion de la Coupe Stanley
- Gagnant du trophée Vézina
- Gagnant du trophée Hart
- Décès en 1986
- Membre du Temple de la renommée du hockey
- Membre du panthéon des sports du Québec
- Membre du Panthéon des sports canadiens
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