- Émile Derré
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Émile Derré (Paris, 22 octobre 1867 - Nice, 1938), est un sculpteur français, sympathisant anarchiste et pacifiste. Il se donne la mort en 1938.
Sommaire
Biographie
Émile Derré était un artiste engagé, militant pour « un art fraternel et largement humain »[1]. Il fréquenta le milieu anarchiste parisien et pratiquement toutes ses œuvres ont eues une connotation politique. La deuxième partie de son œuvre, après 1900, est influencée par le courant art nouveau. Profondément marqué par la Première Guerre mondiale, il sombre dans une dépression chronique et désespéré à l'approche d'une nouvelle guerre, il se donne la mort en 1938.
Œuvres
Réconciliation sculpture pacifiste qui fit scandale après la Première Guerre mondiale.
- L'Âme des vieilles pierre (1895), gré au sel, musée du Petit-Palais[2].
- Statue de Charles Fourier (1899), installée Boulevard de Clichy, fondue sous l'Occupation.
- Buste de Louise Michel (1905), sur sa tombe au cimetière de Levallois-Perret.
- Le Chapiteau des baisers (1898), modifié en 1906 Rève pour une maison du peuple, installé au jardin du Luxembourg, enlevé en 1984, restauré en 1990, se trouve depuis 1997 sur la place de la mairie de Roubaix. Les visages de Louise Michel, d'Élysée Reclus et d'Auguste Blanqui servirent de modèle aux personnages.
- Statue de Louise Michel, bronze (1906), jardin public de Levallois-Perret.
- Buste d'Émile Zola (1906), cour du collège Émile Zola de Suresnes.
- Fontaine en pierre et bronze dite des Innocents (1906), au pied de la Butte Montmartre, square Louise-Michel.
- Couple enlacé, groupe en pierre dans la grotte de l'amour, square Louis-Michel à Montmartre.
- Statue de Francisco Ferrer, installée place Montmartre, aujourd'hui disparue.
- Buste de Francisco Ferrer en pierre, Lisbonne.
- Réconcilliation, tu ne tueras pas, groupe monumental pacifiste présenté au Salon d'Automne après la Première Guerre mondiale qui fera scandale et sera retiré.
- L'Abandon (1927), pierre, restaurée en 1995[3]. Sur le site d'Ivry-sur-Seine du Dépôt des sculptures de la Ville de Paris.
- Il travailla sur plusieurs façades d'immeubles parisiens :
- La Chevelure étonnante de la femme (1932), bas relief décorant une maison au n°8, avenue Alphand[4] à Paris (16e).
Fontaine dite des innocents, square Louise-Michel à Montmartre.-
- Les Trois Âges de la vie, l'amour, la maternité et la mort, au n°276, boulevard Raspail.
- façade d'une maison, n°40, rue Poussin.
Notes et références
Liens externes
- Notice sur le site Êphéméride anarchiste
- Monographie illustrée sur le site Montmartre secret
- Photos commentées des sculptures de Derré sur les immeubles parisiens, sur le site Paris 1900
Catégories :- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XXe siècle
- Naissance en 1867
- Décès en 1938
- Suicide par moyen indéterminé
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