Élection régionale de 2010 en Basse-Normandie

Élection régionale de 2010 en Basse-Normandie
La région Basse-Normandie

Les élections régionales en Basse-Normandie ont eu lieu les 14 et 21 mars 2010[1].

Sommaire

Mode d'élection

Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans (quatre ans pour l’élection de 2010)[M 1].

Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[M 2].

Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[M 2].

Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[M 2]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[M 3]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[M 2].

Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[M 4].

Les conseillers à l’Assemblée de Corse sont élus au scrutin de liste à deux tours avec dépôt de listes complètes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de nom et sans modification de l'ordre de présentation[M 5]. Le mode de scrutin diffère par la prime à la liste majoritaire qui est de 9 sièges sur 51. De plus, il n’y a pas de section de département et le seuil pour accéder au second tour est de 7 %[M 6].

Sources
  1. Code électoral, article L336
  2. a, b, c et d Code électoral, article L338
  3. Code électoral, article L346
  4. Code électoral, article L338-1
  5. Code électoral, article L365
  6. Code électoral, articles L366 et L373

voir aussi le Dossier de presse sur www.interieur.gouv.fr

Rappel des résultats de 2004

Résultats des élections régionales françaises des 21 et 28 mars 2004 en Basse-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  René Garrec UMP - UDF dissidents - MPF 172 050 28,74 257 352 40,01
14
29,8
  Philippe Augier UDF 55 436 9,26
  Philippe Duron PS - PCF - MRC 143 095 23,91 297 279 46,22
28
59,6
  Alain Tourret PRG - Les Verts 50 105 8,37
  Fernand Le Rachinel FN 83 742 13,99 88 618 13,78
5
10,6
  Didier Vergy CPNT 31 376 5,24  
  Christine Coulon LCR - LO 28 888 4,83
  Jérémy Folly DVG 17 586 2,94
  Étienne Adam ANPAG - Les Alternatifs - CIT 16 268 2,72
 
Inscrits 1 030 768 100,00 1 030 843 100,00  
Abstention 396 601 38,48 360 473 34,97  
Votants 634 167 61,52 670 370 65,03  
Blancs et nuls 35 621 5,62 27 121 4,05  
Exprimés 598 546 643 249  

Les listes PS et des verts ont fusionné entre les deux tours
L'UDF n'a pas fusionné avec l'UMP au second tour[2].

Contexte régional

L'Abbaye aux Dames de Caen, siège du Conseil Régional

La Basse-Normandie a, en règle générale, un électorat traditionnellement orienté à droite, plus particulièrement vers la famille dite de la « droite indépendante » ou « conservatrice libérale » (CNIP, RI, PR, UDF, certains « Balladuriens » au sein du RPR, DL puis cette tendance au sein de l'UMP), ainsi qu'au centre. Ainsi, les trois conseils généraux ont à ce titre été présidés, ne serait-ce que depuis le début de la Cinquième République, par des membres de la droite et plus généralement de cette famille politique « libérale » (les seules exceptions semblant être, tout en étant de droite, Robert Bisson, gaulliste de l'UDR, de 1970 à 1979 dans le Calvados, Jean-François Le Grand, issu du RPR mais soutien en 1995 d'Édouard Balladur, dans la Manche ou surtout les deux présidents gaullistes successifs de l'Orne Hubert d'Andigné puis Gérard Burel de 1967 à 2007). C’est donc à la surprise générale que l'Abbaye aux Dames, nom donné par métonymie au conseil régional de Basse-Normandie, est passée aux mains de la gauche plurielle, menée par Philippe Duron, en 2004. Notamment grâce au maintien de la liste FN dans une triangulaire au second tour et dans un contexte de « vague rose » où 20 des 22 régions métropolitaines seront remportées par le PS, il l'a emporté face au président sortant, en place depuis la création des conseils régionaux élus au suffrage direct en 1986, le sénateur UDF-PPDF, DL puis UMP René Garrec. Le principal enjeu du scrutin des régionales de 2010 réside donc en la capacité du Parti socialiste à garder cette région, face à l’union de la Majorité présidentielle emmenée par le sénateur et président UMP du conseil général de la Manche Jean-François Le Grand qui compte bien reconquérir cet ancien bastion.

Les résultats en Basse-Normandie des élections nationales ou locales qui ont eu lieu entre 2004 et 2010 semblent indiquer la persistance d'un avantage à la droite, mais avec des réussites notables néanmoins pour la gauche. À l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est placé en tête tant au premier tour (30,84 % des suffrages, contre 22,99 % à Ségolène Royal et une percée à 20,23 % pour François Bayrou traduisant l'important électorat centriste de la région) qu'au second (54,22 % contre 45,78 % à la candidate socialiste) par les électeurs bas-normand[3], scores toutefois pratiquement similaires à ses résultats nationaux. De plus, aux élections législatives du mois de juin suivant, si la droite conserve 11 des 14 circonscriptions de la région (10 UMP, 1 Nouveau Centre), elle en perd deux dans le Calvados (la première, au profit de Philippe Duron, et la deuxième) et une (la cinquième) dans la Manche. Il faut noter toutefois que l'UMP-UDF avait réussi en 2002 à remporter la totalité des circonscriptions de Basse-Normandie, et que les trois circonscriptions perdues en 2007 ont été en réalité reconquises par la gauche qui les détenait depuis plus ou moins longtemps avant 2002.

Aux élections municipales de mars 2008, collant à la tendance nationale, la gauche réalise un plutôt bon résultat dans les communes basses-normandes. Alençon, préfecture de l'Orne et 3e ville de la région, détenue par la droite depuis 1989, est conquise par le socialiste Joaquim Pueyo dès le premier tour. Et la capitale régionale, Caen, qui n'avait plus eu de maire clairement à gauche depuis René Perrotte en 1919, donne une large victoire au second tour, avec 56,26 % des suffrages, à la liste unissant toute la gauche caennoise, une première depuis 1971, derrière le président de région Philippe Duron qui est donc élu maire au détriment de Brigitte Le Brethon (UMP, maire sortant). Il quitte la présidence du conseil régional pour cause de cumul de mandat et est remplacé le 3 avril 2008 par son 1er vice-président Laurent Beauvais. Ce dernier reste alors relativement peu connu du grand public de Basse-Normandie, n'ayant jamais été parlementaire (contrairement à Philippe Duron qui le fut déjà de 1997 à 2002) et n'ayant pas occupé de mandats locaux autres que ceux d'adjoint au maire d'Argentan, sous-préfecture de l'Orne de moins de 15 000 habitants, et de président de la Communauté de communes du Pays d'Argentan. Depuis l'élection des conseils régionaux au suffrage universel direct en 1986, il est le premier chef de l'exécutif régional à ne pas être issu du Calvados, département le plus peuplé, et le premier depuis la création de l'institution en 1974 à venir de l'Orne, département le moins peuplé. Toutefois, un sondage LH2 réalisé en décembre 2009 montre 56 % des personnes interrogées en Basse-Normandie savent, spontanément ou après qu'on ait cité son nom, que Laurent Beauvais est leur président de région, même si seulement 15 % ont pu donner directement son nom (ce qui en fait le 5e chef d'exécutif régional le plus méconnu de France)[4]. Parmi les autres villes de Basse-Normandie à passer à gauche figure également Granville dans la Manche.

Lors des élections européennes de juin 2009, la liste UMP de Dominique Riquet avait obtenu dans la région le meilleur score, avec 27,05 % des suffrages exprimés (soit légèrement inférieur au résultat national de la majorité présidentielle, établi à 27,88 %). Il faut y ajouter la relative bonne performance en Basse-Normandie de la liste eurosceptique Libertas unissant le CPNT au MPF, deux partis associés à l'UMP et aux autres mouvements de la majorité gouvernementale pour les régionales de 2010, qui avait alors réuni 5,8 % des voix. Les listes PS de Gilles Pargneaux et Europe Écologie d'Hélène Flautre, deux entités également présentes séparément pour ces régionales sous la conduite respective du président de conseil régional sortant Laurent Beauvais et de l'ancien dirigeant d'ATTAC et de la Confédération paysanne François Dufour, s'étaient pour leur part talonnées avec 15,51 % des suffrages pour la première et 14,81 % pour la seconde[5].

Malgré son unité sous l'étiquette de la Majorité présidentielle, le lancement de la droite parlementaire dans la course des régionales de 2010 ne s'est pas fait sans heurt, notamment dans le choix de son chef de file et la composition de sa liste. C'est le sénateur et président du conseil général de l'Orne Alain Lambert qui est tout d'abord désigné chef de file de l'UMP pour les régionales de 2010 en Basse-Normandie par les militants de cette région le 22 mars 2009 par 1 385 voix (54,49%) contre 1 152 (45,41%) à la députée du Calvados et chef de l'opposition au conseil régional sortant Nicole Ameline[6]. Mais Lambert finit par renoncer à mener la droite bas-normande six mois plus tard, suite à l'absence de consensus autour de sa candidature[7] et parce qu'il s'oppose à ce que la tête de la liste soit confiée à son homologue pour le Nouveau Centre, le maire de Deauville Philippe Augier, qu'il accuse d'avoir « fait perdre la Région, il y a 5 ans » (Philippe Augier avait conduit alors au premier tour une liste UDF contre la majorité sortante de droite René Garrec, et n'avait pas fusionné avec elle pour le second tour[2], bien qu'appelant à faire barrage à la gauche)[8]. Un temps pressentie pour le remplacer, Nicole Ameline se voit préférer par la direction de l'UMP Jean-François Le Grand le 16 novembre 2009[9]. Et, la semaine suivante, le comité de liaison de la majorité présidentielle confirme Le Grand comme tête de liste régionale et départementale dans la Manche, Philippe Augier obtenant celle du Calvados et les deux hommes formant une forme de « tandem » ou de « ticket »[10]. Nicole Ameline annonce suite à cela apporter un « soutien de principe » au tandem Le Grand-Augier mais qu'elle ne sera pas présente sur la liste, regrettant de ne pas avoir été investie alors que, selon elle, elle seule « réunissait toutes les conditions de la victoire pour la droite »[11]. De son côté, les centristes du MoDem sont conduits par le maire d'Hérouville-Saint-Clair, conseiller général pour le canton de Caen-6 et député sortant Rodolphe Thomas pour la région et le Calvados, associé à la conseillère municipale d'opposition à Argentan Odile Le Crosnier dans l'Orne et le maire de Périers Gabriel Daube dans la Manche. Il espère réaliser au moins le même score que la liste de Corinne Lepage aux européennes de 2009 dans la région (à savoir 10,77 % des voix[5]), ce qui lui permettrait de se qualifier pour le second tour.

Laurent Beauvais réussit à réunir derrière lui dès le premier tour le PCF (comme en 2004, les militants communistes de la région ayant préféré, à 52,4 %, l'alliance avec les socialistes plutôt que la constitution d'une liste Front de gauche[12] qui n'avait d'ailleurs recueilli que 3,96 % des voix en Basse-Normandie lors des européennes de 2009[5]) et le PRG (alors que ce mouvement s'était associé au premier tour en 2004 avec les Verts). Il échoue toutefois à trouver un accord avec le MRC qui annonce à la fin du mois de janvier 2010 la constitution d'une liste distincte avec le Mouvement socialiste, écologique et autogestionnaire (MSEA) sous la conduite, régionalement et dans le Calvados, de l'ancien conseiller général pour le canton d'Hérouville-Saint-Clair (Caen-5) et conseiller municipal d'opposition d'Hérouville-Saint-Clair Serge Lézement. Finalement ce dernier n'a pas pu présenter de liste à la date limite du 15 février 2010 en préfecture[13]. Europe Écologie pour sa part espère surfer sur la vague de son bon résultat aux européennes, même si une fusion avec la liste Beauvais (qui propose notamment que la tête de liste dans le Calvados revienne alors à un écologiste) paraît acquise pour le second tour tout en voulant un « un projet écologiste de gauche pour la Basse-Normandie »[14]. Les deux autres listes de gauche sont donc le NPA qui mène bataille commune avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, et Lutte ouvrière qui part seul.

Enfin à l’extrême droite, le FN aura sans doute du mal à pouvoir se maintenir au second tour comme en 2004. En effet son impact à non-seulement diminué (avec seulement 6,86 % réalisés aux européennes dans la région[5], mais en plus une liste concurrente du Parti de la France lui fait face, avec à sa tête Fernand Le Rachinel, qui était lui-même tête de liste du FN en 2004.


Candidats

Têtes de liste au premier tour

Têtes de liste se maintenant au second tour

Têtes de liste départementale

Listes Calvados Manche Orne
Liste Casevitz (LO) Christophe Garcia Isabelle Peltre David Launay
Liste Coulon (NPA/PG) Fabrice Fourré (PG) Nathalie Menard (NPA) Jean-Claude Marie (PG)
Liste Beauvais (PS) Corinne Féret Jean-Pierre Godefroy Laurent Beauvais
Liste Dufour () Pascale Cauchy (PRG diss.) François Dufour (ATTAC) Yannick Soubien (Verts)
Liste Thomas (MoDem) Rodolphe Thomas Gabriel Daube Odile Le Crosnier
Liste Le Grand (Majorité Présidentielle) Philippe Augier (NC) Jean-François Le Grand (UMP) Jérôme Nury (UMP)
Liste Le Rachinel (PDF) Eric Pinel Fernand Le Rachinel Claude Guitton
Liste Dupont (FN) Valérie Dupont Philippe Chapron Lionel Stiefel

Notoriété

Une étude de décembre 2009 du cabinet LH2 démontre que seulement 15 % des Bas-Normands connaissent spontanément le nom de leur président : Laurent Beauvais, qui n'a pris la présidence régionale qu'en mars 2008[16].

Résultats

Régionaux

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Laurent Beauvais* PS - PRG - PCF 157 007 32,55 296 128 57,15
32
68,08
  François Dufour 57 912 12,01
  Jean-François Le Grand Majorité présidentielle 133 558 27,69 222 018 42,80
15
31,92
  Rodolphe Thomas MoDem 42 942 8,90  
  Valérie Dupont FN 41 942 8,70
  Christine Coulon NPA - PG 24 046 4,99
  Fernand Le Rachinel PDF 17 898 3,71
  Pierre Casevitz LO 6 982 1,45
 
Inscrits 1 066 971 100,00 1 066 736 100,00  
Abstention 564 800 52,93 518 735 48,63  
Votants 502 171 47,07 548 001 51,37  
Blancs et nuls 20 103 4,00 29 756 5,43  
Exprimés 482 068 96,00 518 245 94,57  

* liste du président sortant

Départementaux

Calvados

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie pour le département du Calvados
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Corinne Feret* PS - PRG - PCF 72 173 32,98 139 741 60,00
15
71,43
  Pascale Cauchy 26 800 12,25
  Philippe Augier Majorité présidentielle 51 526 23,54 93 172 40,00
6
28,57
  Rodolphe Thomas MoDem 28 051 12,82  
  Valérie Dupont FN 19 089 8,72
  Fabrice Fourre NPA - PG 11 596 5,30
  Éric Pinel PDF 6 370 2,91
  Christophe Garcia LO 3 255 1,49
 
Inscrits 481 125 100,00 480 974 100,00  
Abstention 254 533 52,90 234 913 48,84  
Votants 226 592 47,10 246 061 51,16  
Blancs et nuls 7 732 3,41 13 144 5,34  
Exprimés 218 860 96,59 232 917 94,66  

* liste du président sortant

Manche

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie pour le département de la Manche
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jean-François Le Grand Majorité présidentielle 54 004 32,46 82 680 45,69
6
35,29
  Jean-Pierre Godefroy* PS - PRG - PCF 51 524 30,97 98 277 54,31
11
64,71
  François Dufour 20 396 12,26
  Gabriel Daube MoDem 10 161 6,11  
  Philippe Chapron FN 12 188 7,33
  Nathalie Menard NPA - PG 7 945 4,78
  Fernand Le Rachinel PDF 7 898 4,75
  Isabelle Peltre LO 2 265 1,36
 
Inscrits 372 496 100,00 372 475 100,00  
Abstention 198 375 53,26 180 837 48,55  
Votants 174 121 46,74 191 638 51,45  
Blancs et nuls 7 740 4,45 10 681 5,57  
Exprimés 166 381 95,55 180 957 94,43  

* liste du président sortant

Orne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie pour le département de l'Orne
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Laurent Beauvais* PS - PRG - PCF 33 262 34,35 58 173 55,74
6
66,67
  Yanic Soubien 10 683 11,03
  Jérôme Nury Majorité présidentielle 27 921 28,84 46 198 44,26
3
33,33
  Lionel Stiefel FN 10 661 11,01  
  Odile Lecrosnier MoDem 4 712 4,87
  Jean-Claude Marie NPA - PG 4 503 4,65
  Claude Guitton PDF 3 620 3,74
  David Launay LO 1 465 1,51
 
Inscrits 213 350 100,00 213 287 100,00  
Abstention 111 892 52,45 102 985 48,28  
Votants 101 458 47,55 110 302 51,72  
Blancs et nuls 4 631 4,56 5 931 5,38  
Exprimés 96 827 95,44 104 371 94,62  

* liste du président sortant

Références

  1. Communiqué d'Alain Marleix, secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales, le 4 novembre 2009
  2. a et b http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20040322.OBS6331/le_point_sur_les_negociations.html
  3. Résultats officiels de l'élection présidentielle de 2007 en Basse-Normandie, ministère de l'intérieur
  4. Sondage LH2
  5. a, b, c et d Résultats officiels des élections européennes de 2009 en Basse-Normandie, ministère de l'intérieur
  6. « [1] », Les résultats aux primaires régionales.
  7. « Communiqué de presse», Communiqué d'Alain Lambert.
  8. [PDF] « Communiqué de presse », Blog personnel d'Alain Lambert, 08/09/2009.
  9. « Elections régionales : Jean-François Le Grand tête de liste UMP en Normandie », Alençon.maville.com, 16/11/2009
  10. J.-J. LEROSIER, « Le tandem Le Grand - Augier confirmé à droite », Ouest France, 24/11/2009
  11. J.-J. LEROSIER, « La dernière séance de Nicole Ameline », Ouest France, 17/12/2009
  12. AFP, « Le PCF reconduit le Front de gauche dans au moins 16 régions », Le Point, 23/11/2009
  13. C. BERRA, « Le Mouvement des citoyens part seul », France 3, 22/01/2010
  14. L. LAROQUE, « L'UMP rêve de reconquérir la Basse-Normandie », Le Figaro, 25/12/2009
  15. http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Fernand-Le-Rachinel-presente-ses-colistiers-du-Parti-de-la-France_42314-1240479-pere-tous_filDMA.Htm
  16. http://www.lh2.fr/_upload/ressources/sondages/politique_nationale/lh2francebleuresultatsregionaux071209.pdf

Voir aussi

Liens internes

Liens externes




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