- Viaduc d'Orival
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Viaduc d'Orival Pays France Région Haute-Normandie Département Seine-Maritime Localité Orival et Saint-Aubin-lès-Elbeuf Latitude
LongitudeFranchit la Seine Fonction ferroviaire Type pont poutre en treillis Matériau tablier en acier
piles en maçonnerieMise en service 1865 Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
modifier Le viaduc d'Orival , dit aussi pont d'Orival[1], franchit la Seine sur une longueur de trois cent mètres d'Orival (Seine-Maritime) à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Il est munie de deux voies de chemin de fer et d'une passerelle côté aval. C'est un ouvrage d'art de la ligne Serquigny - Oissel.
Sommaire
Situation ferroviaire
Le viaduc d'Orival est un ouvrage d'art situé au point kilométrique (PK) 48,354 de la ligne Serquigny - Oissel entre la gare d'Orival, aujourd'hui fermée, et la gare d'Elbeuf-Saint-Aubin
Histoire
En 1864[2], la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, concessionnaire de la ligne de Serquigny à Rouen, construit le pont en utilisant des techniques récemment mise œuvres.
Les fondations des piles sont réalisées en utilisant le procédé Triger de fondation par air comprimé[3], les ouvriers travaillent dans un tube, ou une atmosphère hyperbare est obtenue par un apport d'air comprimé[4]. La surpression est maintenue par un sas, fixé au sommet du tube, il permet l'accès et la sortie des ouvriers ainsi que l'évacuation des matériaux.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870 des Uhlans de l'armée prussienne apparaissent à Saint-Aubin le 6 décembre, ils sont suivi par un bataillon d'infanterie et une compagnie de pionniers, ces éléments de l'armée ennemie, vont dynamiter le pont qui explose, le 31 décembre 1870[2] , peu avant leur départ. Le pont est remis en état et le service ferroviaire rétabli le 1er août 1871[2].
Épargné lors de la première Guerre mondiale (1914-1918), le pont est de nouveau détruit lors de la deuxième Guerre mondiale. Miné par l'armée française, l'arche côté Orival[5], explose dans la nuit du 8 au 9 juin 1940[2], lors de l'arrivée de l'armée allemande. Reconstruit par l'armée d'occupation, il devient la cible des avions alliés à partir d'une première attaque le 7 mai 1944[6].
Notes et références
- lire en ligne (consulté le 1er novembre 2010). Site Structurae, Pont d'Orival
- lire en ligne (consulté le 1er novembre 2010). Site Ville de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Historique
- intégral (consulté le 1er novembre 2010). Annales des ponts et chaussées: Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, n° 37, partie 1, volume 2, A. Dumas, 1867, p. 127
- intégral (consulté le 1er novembre 2010). Site Cnum, H. Blerzy, « Les fondations par l'air comprimé », dans La Nature : revue des sciences, première année 1873, n° 1 à 26, pp. 148-151
- Michel Gosse 2004, opus cité p. 212
- Michel Gosse 2004, opus cité p. 245
Annexes
Bibliographie
- J. Deslsaux, « Déblaiement de la travée n° 5 du pont d'Orival », dans revue Travaux n° 157, novembre 1947.
- « Reconstruction du viaduc d'Orival », archive 1950, réf 44LM14 505LM72/20, Centre d'archives historiques de la SNCF
- Yves Fache, Histoire des ponts de Rouen et de sa région, Bertout, Luneray, 1985 (ISBN 978-2-86743-030-5).
- Yves Fache et M. Fossati, La destruction des ponts à Elbeuf en 1940, dans bulletin de la Société de l'histoire d'Elbeuf, n° 15, juillet 1991, pp. 3-11
- Michel Gosse, Orival, un siècle 1890-2000, ville d'Orival, 2004.
Iconographie
- Frères Bisson, Viaduc d'Orival, 1864, photo domaine public, Gallica, cote PH54PetPH81PetPH262P (voir)
Voir aussi
Articles connexes
En aval Situation sur la Seine En amont Viaduc d'Oissel
à 6,5 kmPont Guynemer
à 2,2 kmCatégories :- Viaduc ferroviaire en France
- Pont sur la Seine
- Pont de la Seine-Maritime
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