- Usine Areva NC de Pierrelatte
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Usine Areva NC de Pierrelatte Type d'installation Domaine Installation nucléaire Sous-domaine Nucléaire civil Type Transformation de substances radioactives Type2 Defluoration de l’hexafluorure d'uranium appauvri
Denitration du nitrate d'uranyleLocalisation Pays France Région Rhône-Alpes Département Drôme Commune Pierrelatte Coordonnées Vie de l'installation Exploitant Areva NC N° INB 155[1] Statut en service Production Géolocalisation sur la carte : France
modifier L' usine Areva NC de Pierrelatte est une installation nucléaire située sur le site nucléaire du Tricastin spécialisée dans le retraitement de matières rédioactives issues du cycle du combustible nucléaire : défluoration de l’hexafluorure d’uranium appauvri, dénitration du nitrate d’uranyle, maintenance des conteneurs et demantèlement de certains produits. Elle assure également des services supports au site Areva du Tricastin.
Sommaire
Histoire
L'usine W spécialisée dans la défluoration de l'hexafluorure d'uranium (UF6) appauvri entre en service en 1984[2].
L'usine TU2 destinée d'une part à produire du dioxyde d'uranium entrant dans la composition du combustible MOX et d'autre part à transformer du nitrate d'uranyle en oxyde U3O8 est mise en service en 1986[2].
L'usine TU 5, destinée à convertir du nitrate d'uranyle issu du traitement de combustibles irradiés provenant de l'usine de Areva de La Hague en tétrafluorure d'uranium (UF4) ou en sel double (UF4 NH4 F), est autorisée par décret du 7 juillet 1992[3]. Elle est mise en service en 1996[2].
Le site obtient la triple certification ISO 14001, ISO 9001 et OHSAS 18001 (santé et sécurité) en 2005[2].
Descriptif
L'usine comprend deux unités de traitements (TU2 et TU5). En ce qui concerne l'unité TU5, la quantité d'uranium mise en œuvre peut atteindre 1 600 tonnes par an. La teneur en uranium 235 doit être inférieure ou égale à 1,2 %. L'uranium mis en œuvre ne doit pas contenir plus de 3,5 ppb d'isotope 232 de l'uranium (232U)[3].
Sûreté
Protection contre le risque de dissémination de substances chimiques ou radioactives
L'installation doit limiter dans la mesure du possible la dissémination de substances chimiques ou radioactives en assurant en particulier le confinement des substances les plus nocives. L'acide fluorhydrique constitue en particulier un produit chimique particulièrement dangereux[3].
Les manipulations de substances radioactives doivent être effectuées dans des enceintes présentant une étanchéité appropriée. Les unités dans lesquelles circulent ou sont stockés des liquides sont munies de dispositifs de rétention étanches afin d'éviter les risques de pollution de la nappe phréatique en cas de défaillance du confinement[3].
Dans les endroits le nécessitant, des dispositifs de ventilation maintiennent, par rapport à la pression atmosphérique, une dépression suffisante. Lorsque ces parties de l'installation communiquent entre elles ou sont susceptibles de se trouver mises en communication, les dispositifs de ventilation doivent permettre l'établissement d'une cascade de dépressions suffisante pour prévenir la diffusion de produits chimiques ou radioactifs à partir des parties présentant les risques de dissémination chimiques ou radioactive les plus élevés vers celles présentant les moindres risques[3].
L'air provenant des parties ventilées de l'installation présentant un risque de dissémination chimique ou radioactive est filtré à travers des filtres à très haute efficacité et contrôlé en permanence avant d'être rejeté à l'extérieur. Les dispositifs de ventilation, et notamment l'efficacité de leurs filtres, doivent faire l'objet d'une surveillance régulière[3].
Radioprotection
Rejets d'effluents liquides ou gazeux
Déchets solides
Protection contre les séismes
Références
- Décision n° 2011-DC-0204 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 janvier 2011 établissant la liste des installations nucléaires de base au 31 décembre 2010 sur www.asn.fr. Consulté le 6 juin 2011
- Historique du site Areva NC de Pierrelatte sur www.areva.com. Consulté le 8 juin 2011
- Décret no 92-639 du 7 juillet 1992 autorisant la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogéma) à créer une installation nucléaire de base de conversion de nitrate d'uranyle dénommée <<TU5>> sur le site nucléaire qu'elle exploite à Pierrelatte (département de la Drôme)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Usine liée au domaine nucléaire
- Usine française du cycle du combustible nucléaire
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