- Symphonie nº 4 de Mendelssohn
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La symphonie n° 4 en la majeur « Italienne », op. 90, de Felix Mendelssohn Bartholdy, est une symphonie composée en 1830.
Sommaire
Histoire
Dans sa tournée à travers le continent européen, Mendelssohn, après l'Allemagne, la France et l’Angleterre, fait escale en Italie au printemps 1830. Il a alors en chantier la Symphonie Écossaise, inachevée, ainsi que plusieurs autres travaux. Cependant, il tient à entamer un nouvel ouvrage, une symphonie qui, comme celle dédiée aux highlands écossais, s’inspirera des paysages et des émotions romantiques du compositeur à travers l’Italie. Sa symphonie, achevée assez rapidement, fut une grande réussite et fut longtemps considérée comme la meilleure du musicien, avant que l’Écossaise ne soit glorifiée elle aussi.
Analyse
La symphonie italienne est brillante, légère et pleine de bonne humeur. L’orchestre est ici plus net et clair que dans l’Écossaise, sans pour autant faire preuve de rigidité. Elle dure entre vingt et trente-cinq minutes et se constitue de :
- Allegro vivace (7 à 10 minutes)
- Andante con moto (5 à 8 minutes)
- Con moto moderato (5 à 8 minutes)
- Saltarello : Presto (4 à 7 minutes)
L’Allegro vivace est extrêmement heureux, évoquant sans doute le charme de la campagne romaine et la chaleur de ses habitants. On y note l’originalité de la présence d’un troisième thème absent de l’exposition (comme Beethoven le fit quelques années plus tôt dans le premier mouvement de sa troisième symphonie "héroique" et réservé au développement de la traditionnelle forme sonate bithématique qui compose le mouvement.
Le deuxième mouvement, en la mineur, aurait été inspiré par les mélodies que Mendelssohn aurait entendu chanter par les pélerins à Rome[1]; d'ailleurs, le thème principal du mouvement ressemble également au chœur des pélerins du deuxième mouvement de la symphonie Harold en Italie d'Hector Berlioz. Quant au troisième, il s'agit d'un intermezzo lyrique et doux faisant penser à une conversation romaine, très noble, qui substitue à la forme scherzando la substance du mouvement afin d’éviter la redondance avec le finale lui aussi de forme scherzo. Ce finale, saltarelle impétueux et diabolique, est d’ailleurs une explosion de bonne humeur.
Fait rarissime dans l'histoire de la symphonie : L'Italienne est en mode majeur se termine en mineur ! Habituellement, une symphonie en mode mineur se termine dans le ton majeur homonyme. Mendelssohn fait ici l'inverse. Cependant, son finale, bien qu'en mineur, est d'une dynamique vivace, presque joyeuse.
Instrumentation
Instrumentation de la 4" symphonie Cordes premiers violons, seconds violons, altos, Bois 2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes, 2 Bassons Cuivres 2 Cors, 2 Trompettes Percussions timbales Liens externes
- Symphonie n° 4 de Mendelssohn : partitions libres dans l’International Music Score Library Project.
Références
- Felix Mendelssohn de Jérôme Bastianelli, Actes Sud, p. 59
Catégories :- Symphonie de Mendelssohn
- Symphonie en la majeur
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