- Symphonie nº 3 de Mendelssohn
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Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Symphonie n° 3 en la mineur
« Écossaise », op. 561. Andante – Allegro un poco agitato
2. Vivace non troppo
3. Adagio
4. Allegro vivacissimo – Allegro maestoso
La symphonie n° 3 en la mineur « Écossaise », op. 56, de Felix Mendelssohn Bartholdy est une symphonie composée entre 1826 et 1842.
Sommaire
Histoire
Le jeune musicien en a eu l’idée lors d’un voyage en Grande-Bretagne où il se fit apprécier par l’entourage de la future reine Victoria. Une histoire raconte que c’est en voyant la chapelle mortuaire de Mary Stuart, envahie par les herbes et le lierre, qu’il eut l’inspiration de la symphonie. Interrompu dans sa composition par un voyage en Italie, il ne reprend cependant la partition que douze ans plus tard, pour finalement l’achever en 1842 à Londres. La nouvelle symphonie, qui en raison de sa naissance datant de 1826, porte le numéro 3 dans la liste des symphonies de Mendelssohn, fut créée le 3 mars 1842 à Leipzig où elle remporta un franc succès et fut applaudie par la reine Victoria, couronnée en 1837, et à qui l'œuvre a été dédiée.
Aujourd’hui, la Symphonie écossaise est l’une des œuvres orchestrales les plus connues de Mendelssohn.
Analyse
La tonalité principale de la Symphonie écossaise est de la mineur (1er mouvement et début du 4e), mais le Finale maestoso ainsi que le 3e mouvement sont dans la tonalité plus lumineuse de la majeur. Elle s’inspire des paysages des highlands et des brumes nordiques. Les quatre mouvements relativement imposants (respectivement 667, 273, 150 et 490 mesures) s'enchaînent et ont une durée théorique d'environ 38 minutes (15' + 5' + 8' + 10') :
- Andante con moto (3/4, = 72, la mineur) – Allegro un poco agitato (6/8, = 100, la mineur) - Andante come I° (primo)
- Vivace non troppo (2/4, = 126, fa majeur)
- Adagio (2/4, = 76, la majeur)
- Allegro vivacissimo (2/2, = 126, la mineur) – Allegro maestoso assai (6/8, = 104, la majeur)
L’introduction, un andante con moto, part sur une mélodie lyrique qui se perd rapidement dans les chromatismes et le jeu « brumeux » de l’orchestre. Elle est suivie d’un allegro (noté un poco agitato, ce qui ne spécifie pas une vivacité trop prononcée du tempo) qui respecte la forme sonate bi-thématique des symphonies de Mozart, à ceci près qu’il éclot d’une cellule initiale dont le motif oriente toute la symphonie. Le premier mouvement s’achève sur l'évocation de l’Andante primo.
Le deuxième mouvement, Vivace ma no troppo en fa majeur, est un scherzo assez heureux, léger. Le thème évoqué à la clarinette rappelle la cornemuse, élément pouvant avoir donné la qualification écossaise à la symphonie ; l’Adagio cantabile (bien chanté) en la majeur est quant à lui, plein de méditations interrogatives profondes. L’instrumentation se rapproche de l’atmosphère du premier mouvement. Le début du 4e mouvement est un Allegro guerriero torturé, puissant, préoccupé, tel un orage écossais ; la Finale maestoso en forme de coda casse avec ce climat descriptif en exaltant la grandeur et la majesté de la cour britannique – rappelant sans doute la dédicace de cette symphonie à sa « Majestät der Königin Victoria von England ».
Instrumentation
Instrumentation de la Symphonie no 3 Cordes Premiers violons, seconds violons, altos, Bois 2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes, 2 Bassons Cuivres 4 Cors, 2 Trompettes Percussions Timbales Lien externe
- Symphonie n° 3 de Mendelssohn : partitions libres dans l’International Music Score Library Project.
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