- Sapho, Phaon et l'Amour
-
Sapho, Phaon et l'Amour Artiste Jacques-Louis David Année 1809 Type peinture d'histoire Technique peinture à l'huile sur toile Dimensions (H × L) 225 cm × 262 cm Localisation Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg modifier Sapho, Phaon et l'Amour est un tableau de Jacques-Louis David peint en 1809 pour le prince Nicolas Borissovitch Youssoupoff (en). Seule peinture à thème mythologique peinte durant le premier Empire elle se situe dans le groupe des œuvres à thème galant représentant un couple mythologique, thème que David a inauguré avec Les Amours de Pâris et d'Hélène et qu'il poursuivra avec L'Amour et Psyché et Les Adieux de Télémaque et d'Eucharis. Le tableau est exposé au musée de l'Ermitage.
Sommaire
Provenance
Le prince Nicolas Youssoupoff commanditaire du tableau de David (portrait par Johann Baptist von Lampi XVIIIe siècle).Commande du prince Nicolas Youssoupoff, la toile fait partie de sa collection au château d'Arkhangelsk. En 1917 le tableau est saisi par les soviétiques et installé au musée de Moscou actuel Musée des beaux-arts Pouchkine. En 1925 il est transféré au Musée de l'Ermitage[1].
Description
Cette « Sapho galante » est empêchée dans sa lecture par l'Amour, elle abandonne sa lyre à l'éphèbeCupidon, et elle se tourne en riant vers son amant Phaon. Avec des gestes de théâtre, des rondeurs érotiques, David cumule avec maîtrise tous les poncifs d'un genre : l'Anacréontisme d'Empire.
Contexte
Après avoir célébré les fêtes de l'Empire, David renoue avec « l'Antiquité gracieuse : il se fait Anacréon [2] ». Pour le prince Youssoupoff, mécène et collectionneur d'art français qui achète pendant son séjour à Paris, de 1808 à 1811, alors qu'il séjourne à Paris, les peintres en vogue dont il ramène les œuvres dans son château de Saint-Pétersbourg ou d'Arkhangelsk. [3].
Fortune critique
Des jugements sévères ont été portés sur cette œuvre mal connue « jadis censeur d'une société libertine, le peintre s'est rallié aux goûts suaves de la nouvelle classe dominante. Mais il n'est pas sûr que David lui-même ait apprécié son œuvre : il écrit en 1814 au prince Youssoupoff pour lui en demander un petit croquis, avouant qu'il n'a gardé à Paris aucune trace du tableau[3]. »
Notes et références
Bibliographie
- Antoine Schnapper (dir.) et Arlette Sérullaz, Jacques-Louis David 1748-1825 : catalogue de l'exposition rétrospective Louvre-Versailles 1989-1990, Paris, Réunion des Musées nationaux, 1989 (ISBN 2711823261)
- Marie-Catherine Sahut et Michel, David : l'art et le politique, Paris, Découvertes Gallimard, 1989 (ISBN 2-07-053068-X)
Catégories :- Tableau de Jacques-Louis David
- Tableau des années 1800
- Œuvre conservée au Musée de l'Ermitage
- Peinture néoclassique
- Mythologie grecque dans la peinture
Wikimedia Foundation. 2010.