- Saint-Clair (quartier)
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Saint-Clair
Grande Rue de Saint-ClairAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Arrondissement 1e Ville Lyon et Caluire Histoire Étapes d’urbanisation XVIIIe - XXe siècles Lieux intéressants Usine des eaux Sociologie Fonctions urbaines Habitat mixte Transport Gare Lyon Saint-Clair Bus
Géographie Coordonnées Altitude 178-208 m Cours d’eau Rhône modifier Saint-Clair est un quartier réparti entre les communes de Lyon et de Caluire-et-Cuire dans le département du Rhône, qui font partie du Grand Lyon.
Sommaire
Histoire
Une recluserie dédiée à Saint Clair s'installa aux côtés d'une chapelle consacrée à Sainte Blandine datant du XIIIe siècle. Cette chapelle fut vendue pendant la Révolution.
En 1807, les habitants du faubourg n'ayant plus d'édifice religieux à proximité en demandèrent sa construction; celle-ci prit le nom de Saint-Clair, c'est ainsi que le quartier prit le nom de la paroisse. Mais la chapelle devint vite insuffisante, ainsi on parla d'abord de l'agrandir, finalement elle sera reconstruite sur un terrain acquit en 1874 par le Curé Dubost en bordure du cours d'Herbouville. Louis Sainte-Marie-Perrin, successeur de Pierre Bossan à Notre-Dame de Fourvière, devint l'architecte désigné pour établir les plans d'une église. La nef sera la première structure établie, utilisable dès le 20 mai 1877 pour le culte. La nouvelle église fut reconnue légalement par le Curé Barbier le 3 avril 1890. Le chœur de l'édifice sera livré en 1911, puis l'église sera finalement achevée en 1926, avec la construction du porche, le clocher et la flèche.
Saint-Clair côté Lyon
La partie du quartier située sur Lyon s'étend le long de la rive droite du Rhône, reliant le centre ville (places Pradel et Tolozan) à la commune de Caluire. Le quai qui s'appelait à l'origine le quai Saint-Clair, s'appelle actuellement le quai André Lassagne. À partir du milieu du XVIIIe siècle, Lyon étouffe dans son centre ville. Sous l'impulsion de l'architecte Soufflot, on bâtit le quartier Saint-Clair, axé sur la rue Royale, en comblant une ancienne lône (bras mort du Rhône).
Le pont Saint-Clair enjambant le Rhône fut inauguré le 21 juillet 1846. Payant, situé 150 mètre en amont de l'actuel Pont de Lattre de Tassigny, il reliait la montée Bonafous à l'ancienne ile du Consulat. Modèle d'élégance, conçu par l'ingénieur Garella pour la Compagnie des Ponts du Rhône (Morand et Cie) sur demande du conseil municipal, ce pont suspendu à 8 colonnes égyptiennes dont 4 posées sur ses 2 piles, fut baptisé pont "Louis Philippe", puis renommé dès février 1848 pont "Saint Clair". La vie du pont Saint Clair fut courte. Le 29 juin 1854, en période de hautes eaux, l'énorme moulin à nef Barbaret, à la dérive se fracasse sur l'édifice. Le pont tangue un instant puis s'effondre. La masse énorme des débris s'accumulèrent contre le pont Morand qui résista. La Compagnie des Ponts du Rhône inaugure le 30 mars 1856 un deuxième pont Saint Clair, situé au même emplacement, à péage jusqu'en 1860, suspendu lui aussi, mais sur 5 piles et 6 travées. Baptisé pont Vaïsse (du nom du préfet en place) mais communément appelé pont Saint Clair, il fut démoli en 1956 après l'ouverture du pont De Lattre de Tassigny, desservant le nouveau tunnel sous la Croix Rousse, tout proche. Le pont Vaïsse se révéla assez fragile : dès 1871, par exemple, différents arrêtés municipaux limitaient les charges sur le pont à 3 tonnes. Sous le Second Empire en 1860, on décida de racheter les péages des ponts du Rhône par un décret impérial du 6 octobre. Ce texte concernait les ponts suivants : Saint-Clair, Morand, Lafayette, Hôtel-Dieu et la passerelle du Collège. Le 2 septembre 1944 l'armée allemande dynamita tous les ponts de Lyon pour protéger sa retraite. Seule une travée du pont Saint Clair s'affaissa dans le Rhône. Dès le 6 septembre, une passerelle provisoire est mise en place. Le 26 novembre le pont Vaïsse est réparé grâce à des câbles qui reliaient Condrieux aux Roches de Condrieux et rouvert à la circulation.
La partie de quai située sur Saint-Clair est particulièrement étroite et la colline tombe à pic dans le Rhône, si bien que des éboulements parfois meurtriers se sont produits, en particulier la catastrophe du 8 mai 1932. Pour pallier ce danger, des pans de colline ont été consolidés et les constructions interdites. On peut voir actuellement en deux endroits au moins une construction en pierre à étages dans les parties considérées comme les plus dangereuses.
Depuis sa restructuration, le périphérique lyonnais se compose de 16 portes de sortie; elle comprend une portion à péage, entre la Porte de Vaise (ou Porte de Rochecardon en venant de l'Est) et la Porte de Saint-Clair (partie comprenant le grand Tunnel sous Caluire-et-Cuire).
Saint-Clair côté Caluire-et-Cuire
La partie la plus importante du quartier Saint-Clair est située sur la commune de Caluire. Elle comprend deux sites intéressants :
- l'ancienne gare de Lyon-Saint-Clair ;
- l'église de Saint-Clair et la place Bellevue.
La place Bellevue offre une belle perspective sur les quais et sur le cours Aristide Briand. L'église du XIXe siècle est un bel édifice en pierres de taille qui s'élève sur le cours Aristide Briand à l'angle de la montée de la sœur Vially, presque en face de la place Bellevue.
Le parc de Saint-Clair est situé sur la rive droite du Rhône, en face de la Cité internationale située à Lyon dans le 6e arrondissement. Il couvre une superficie de quelque quatre hectares et se présente sous la forme d’une promenade qui s'étend le long du fleuve, par dessus le périphérique Nord qui, sur cette partie, a été enterré. Cet aménagement, financé conjointement par la Communauté urbaine de Lyon (ou Grand Lyon) et le Conseil général du Rhône, s'intègre dans la construction du tronçon Nord du périphérique. Sa conception est due à l’architecte-paysager Alain Provost.
Ce nouvel espace de verdure dont la flore change au gré des saisons, a largement modifié l’image de cette partie de l'agglomération lyonnaise située dans la partie nord de la ville de Lyon. Il est prévu la construction d'une passerelle pour relier les deux rives du fleuve, facilitant ainsi l’accès à la Cité internationale qui a été réalisée récemment et, juste derrière par rapport au Rhône, au Parc de la Tête d'Or. C'est ainsi un ensemble cohérent qui verra le jour, avec les zones aménagées, des zones sauvages, des parties dédiées aux piétons, aux vélos et au sport.
Le consulat monégasque de Lyon se trouve dans le quartier Saint-Clair côté Caluire, au 12, cours Aristide Briand[1].
La station Vélo'v 11002 est installée sur le cours Aristide Briand à Caluire-et-Cuire[2].
Estimation de la population caluirarde de Saint-Clair
Le découpage[3] de Saint-Clair par la municipalité de Caluire-et-Cuire correspond à la zone Z801 dans le découpage[4] de l'INSEE. En 1999, cette zone appartenant au « quartier INSEE » de Saint-Clair, était peuplée par 2 519 habitants[5].
Galerie photos
Notes et références
- (fr) Ambassades et Consulats étrangers : Monaco sur www.levoyageur.net. Consulté le 10 mai 2011.
- (fr)111002 - Saint Clair sur velov.grandlyon.com. Consulté le 14 mai 2011.
- (fr) [PDF] Carte des quartiers de la mairie de Caluire-et-Cuire sur www.ville-caluire.fr. Consulté le 12 mai 2011.
- (fr) Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 sur www.insee.fr. Consulté le 13 mai 2011.
- (fr) [xls] Exploitation principale du recensement de 1999 - lieu de résidence sur www.insee.fr. Consulté le 13 mai 2011.
Bibliographie
- Martin Basse et Jo Basse (préf. Frédéric Dugoujon), Histoire de Caluire et Cuire : Commune du Lyonnais, Lyon, Éditions FOT, 1976, 281 p., p. 86
Voir aussi
Articles connexes
- Cité internationale de Lyon et Musée d'art contemporain de Lyon ;
- Quai du Rhône.
Liens externes
Catégories :- Quartier de Lyon
- Quartier de Caluire-et-Cuire
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