Rue Vieille-Boucherie

Rue Vieille-Boucherie
La rue Vieille-Boucherie vue depuis la rue d'Espagne.
Situation
Coordonnées	43° 29′ 21″ N 1° 28′ 42″ W / 43.4891304, -1.478363943° 29′ 21″ Nord        1° 28′ 42″ Ouest / 43.4891304, -1.4783639
Pays	France
Région	Aquitaine
Département	Pyrénées-Atlantiques
Ville	Bayonne
Quartier	Grand Bayonne
Tenant	Rue d'Espagne
Aboutissant	Rue des Faures et Douer
Morphologie
Type	Rue
Géolocalisation sur la carte : Bayonne Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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La rue Vieille-Boucherie est une voie bayonnaise, située dans le quartier du Grand Bayonne.

Localisation

La rue s'étend de la rue d'Espagne, en face de la rue Passemillon^{[Note 1]}, au carrefour entre les rues des Faures et Douer^{[Note 2],[1]}.

Cadastre napoléonien de 1831 où sont représentées les rues Sabaterie et Vieille-Boucherie.

Odonymie

Panneaux des rues des Faures et Vieille-Boucherie.

La rue tire son nom de la corporation des bouchers qui y est présente au moins depuis le XIII^e siècle où elle porte le nom gascon de Carnaceirie ou Carnasseirie (qui provient du latin caro, carnis signifiant « viande »)^{[D 1],[G 1]}. En 1314, elle est désignée comme « rue de la Boucherie »^{[D 2]}, puis en 1716, par son nom actuel^{[D 3]}.

Histoire

Un diagnostic archéologique réalisé en 1993 montre l'occupation du site dès le I^er siècle^[2]. En 2007, de nouvelles fouilles mettent notamment en évidence un lot de céramique antique ainsi qu'un mur du IV^e ou V^e siècle^[3],[2]. Elles suggèrent que le site antique a une orientation différente de l'actuel^[2].

La corporation des bouchers présente dans la rue au Moyen Âge n'a pas ses abattoirs dans la rue mais à proximité, ceux-ci y étant totalement interdits^{[D 4]}. En 1725, la boucherie est mise en régie par la ville pour faire baisser les prix^{[D 5]}.

Jean Duvergier de Hauranne naît dans cette rue en 1581^{[D 6]}.

Les Dames de l'Union chrétienne ou de la foi, probablement moins de sept ou huit, s'établissent dans la rue au XVII^e ou au XVIII^e siècle, et éduquent gratuitement les jeunes filles pauvres^{[D 7]}. À la Révolution, sur l'emplacement des Dames de la foi sont établis le tribunal et des prisons^{[D 8]}. En 1887, ceux-ci y sont encore présents pour peu de temps^{[D 9]}.

Au numéro 37 de la rue se situe pendant longtemps la loge maçonnique de Bayonne^{[D 10]}.

De 1896 à 1935, Georges Hérelle vit au 23 de la rue Vieille-Boucherie.

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  Plaque au 23, rue Vieille-Boucherie en l'honneur de Georges Hérelle.

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  L'espace entre les deux édifices a été piétonnisé.

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En 2008 et 2009 sont construits entre les rues Sabaterie et Vieille-Boucherie deux édifices, le maître d'ouvrage de l'un étant un promoteur privé et celui de l'autre l'office HLM de Bayonne^[4]. L'ouvrage est nommé parmi les 100 bâtiments de l'année 2009 par le magazine Architecture Mouvement Continuité^[4]. L'édifice privé accueille une résidence hôtelière^[5]. L'espace entre les deux bâtiments, auparavant un parc de stationnement, devient piéton et fait l'objet d'un aménagement paysager^[4].

Notes et références

Notes

Références

Bibliographie

Édouard Ducéré, Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne, tome 1, Bayonne, 1887-1889 (réimpression Marseille, 1978), 354 pages.

Ací Gasconha (collectif), Bayonne par ses rues, 2000, Abacus édition, 158 pages (ISBN 2910869113).

Voir aussi

• Liste des voies de Bayonne

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