Robert Pringarbe

Robert Pringarbe
Robert Pringarbe
Robert Pringarbe secrétaire général de la FSCF de 1954 à 1986 et du CNOSF à sa fondation en 1972
Robert Pringarbe secrétaire général de la FSCF de 1954 à 1986 et du CNOSF à sa fondation en 1972

Naissance 23 février 1921
Paris
Nationalité Française
Pays de résidence France
Profession Comptable
Activité principale Directeur administratif de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF).
Autres activités Secrétaire général de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP).
Secrétaire général-fondateur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Chargé de mission du Comité international olympique (CIO).
Président fondateur de l’Association française pour un sport sans violence et pour le fair-play (ASFSVFP).
Vice-président du Comité français Pierre de Coubertin.
Distinctions chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite

Robert Pringarbe, né à Rouen en 1921, est un dirigeant sportif français. Il est secrétaire général de la Fédération sportive et culturelle de France de 1954 à 1986.

Sommaire

Biographie

Né à Rouen le 23 février 1921 Robert Pringarbe arrive à Paris en 1928. Il passe son certificat d’études primaires (CEP) en 1933 puis doit gagner sa vie comme employé de la banque Italo-belge à la suite du décès de son père l’année suivante[1].

Il passe alors l’essentiel de ses loisirs au football dans le patronage paroissial de la paroisse Saint-Eustache puis à Saint-Roch Sport à partir de 1937 où il se consacre à l’athlétisme (400 mètres)[2].

En 1942 les patronages des 1°, 2°, 3° et 4° arrondissements de Paris se regroupent à son initiative dans les locaux de l'un d'entre eux, L'Etoile de la Bonne Nouvelle au sein de l'Association Sportive du Centre de Paris (ASCP)[3].

Il se marie en 1943 et après un séjour d'un an à Mannheim au Service du travail obligatoire (STO) participe comme d'autres jeunes des patronages parisiens à la Libération de Paris[4]. Il prépare ensuite l'expertise comptable grâce à ses employeurs.

La FSCF

De 1949 à 1953 il préside la commission d’athlétisme de l’Union départementale de la Seine et est membre de la commission sportive fédérale quand il est appelé au secrétariat général de la Fédération sportive de France à la suite de la maladie d’Armand Thibaudeau[5]. De son arrivée en 1954 jusqu'à sa retraite en 1986, il seconde cinq présidents : François Hébrard, Gilbert Olivier, Guy Fournet, Jacques Gautheron et Maurice Davesne.

A la FSF (devenue FSCF en 1965), après avoir rétabli la transparence sur les effectifs, la faisant passer d'un million de membres au nombre réel de licenciés[6], il engage la fédération sur la voie du modernisme et du renouveau en réorganisant les services.

Il est à l’origine des matinées sportives et récréatives parisiennes, confiées à son adjoint Gérard Lollier qui, de 1959 à 1975, initièrent au sport plus de 250.000 jeunes qui purent y côtoyer des grands champions en démonstration.

En 1965, il assure la défense des cadres et obtient le classement des diplômes fédéraux parmi ceux qui permettent l'enseignement du sport et de l'éducation physique contre rémunération[7]. Puis de 1965 à 1986, il développe l'initiative de la Fédération Française de football (journées des capitaines) en créant les stages d’éveil aux responsabilités qui dotèrent la fédération de plus de mille jeunes cadres de 15 à 21 ans[8].

Dirigeant du sport français

Les responsabilités que les présidents Gilbert Olivier puis Guy Fournet lui délèguent, associées à sa capacité de travail en font vite un personnage important du sport français. Représentant la fédération au sein du Comité national des sports (CNS), il y accepte les modeste fonctions de commissaire aux comptes avant d'entrer au Conseil d'administration en 1964 puis accède au Secrétariat Général en 1966. Il devient alors un interlocuteur régulier du ministère des Sports et plus particulièrement de son directeur, Marceau Crespin. Celui-ci l'incite dès 1971 à œuvrer à la fusion du CNS et du Comité Olympique Français (COF), projet qui se matérialise en 1972 avec la création du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) dont il assume le secrétariat général sous la présidence de Claude Collard[2]. Il y initie immédiatement l'opération "Sport pour tous" en embauchant un chargé de mission : Martin Grunenwald. Nelson Paillou prend la présidence de cette commission. En 1975 la création des comités régionaux olympiques et sportifs (CROS) puis celle des comités départementaux olympiques et sportifs (CDOS) est largement due à son initiative[9].

Particulièrement sensible à la défense de l'éthique sportive il est vice-président fondateur du Comité Français Pierre de Coubertin et en 1981 président-fondateur du Comité Français pour un Sport Sans Violence et pour le Fair Play à la demande de Nelson Paillou[10].

Robert Pringarbe est médaille d'or de la Jeunesse et des Sports (1978), officier de l'Ordre national du mérite (1974) et chevalier de la Légion d'Honneur (1978). Il a reçu en 1989 le prix du meilleur dirigeant et éducateur sportif (prix B. Destremau)

Dirigeant international

Au niveau international, il assume le secrétariat général de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP) dès 1954[11]. Il tient également un rôle très actif à l'Association de Cogestion pour les déplacements à but éducatif des jeunes (COGEDEP)[12] créée en 1958 et au Comité international olympique (CIO) qui le charge de mission pour la solidarité en Afrique francophone et la formation des cadres nationaux des fédérations olympiques de 1987 à 1995[13].

Très investi à l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) il organise également l'accueil en France de nombreux groupes de jeunes Japonais, des voyages et des séjours collectifs aux Jeux olympiques de Rome (1960) et de Munich (1972) et envoie plusieurs fois en mission à Madagascar des formateurs de cadres de responsables techniques ou généralistes.

Distinctions

Il est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite et, au titre de ses multiples activités internationales, chevalier de l’ordre du Mérite autrichien (1966) et de Madagascar[Lequel ?][précision nécessaire], officier de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne (RFA) (1984) et de l’Ordre de Léopold II de Belgique (1989).

Notes et références

  1. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 2 
  2. a et b (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 59
  3. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 6 
  4. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 3 
  5. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 4 
  6. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 5 
  7. (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 224
  8. (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 227
  9. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 10 
  10. (fr) « [précision nécessaire] », dans Académie olympique, 23 août 2006, p. 13 
  11. (fr) Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 321 et 337
  12. (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 206
  13. (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 60

Bibliographie

  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération Sportive et Culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF, 1999 
  • Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L'Église, le sport et l'Europe : La Fédération internationale catholique d'éducation physique (FICEP) à l'épreuve du temps (1911 – 2011), Paris, L'Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », 20 mai 2011, 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9) 

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Robert Pringarbe de Wikipédia en français (auteurs)

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