- Guy Fournet
-
Pour les articles homonymes, voir Fournet.
Guy Fournet Maître Guy Fournet, président de la FSCF de 1965 à 1972Naissance 7 juin 1921
ParisDécès 8 août 2008
ParisNationalité française Profession avocat Activité principale président de la Fédération sportive et culturelle de France Autres activités avocat de la Fédération française de basket-ball Formation droit Distinctions Légion d’honneur
médaille d’or Jeunesse et Sports
Palmes académiquesGuy Fournet, né le 7 juin 1921 à Paris et décédé le 8 août 2008 à Paris également est un avocat à la cour d’appel de Paris qui a assuré la présidence de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) de 1965 à 1972.
Sommaire
Biographie
Né dans le VIIIe arrondissement, il fait ses études au lycée Carnot, puis à la Saint-Charles de Juvisy avant de les poursuivre à la faculté de droit de l’Université de Paris (Sorbonne[A 1]).
Il est inscrit, à partir de 12 ans, à la Domrémy de Paris (13e arrondissement), patronage paroissial affilié à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), devenue en 1947, Fédération sportive de France (FSF). Il s’y consacre d’abord au basket-ball et au tennis de table ; puis, plus tard, au groupe théâtral et à la colonie de vacances où il est moniteur.
Après la guerre, il s’engage plus avant dans les structures du monde sportif associatif et il est membre du comité directeur de la Fédération française de basket-ball quand il est sollicité, en 1956, par son confrère du barreau de Paris, maître Gilbert Olivier, futur directeur de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), pour le rejoindre au comité central de la Fédération sportive de France (FSF).
La politique intérieure
Coopté en 1958, il est vice-président en 1960 et succède à Gilbert Olivier à la présidence nationale en 1965. Il gère le contexte sociopolitique qui suit les évènements de mai 1968 et celui de la prise de recul de l’Église de France vis-à-vis des œuvres en général, au prétexte de l’application du concile Vatican 2[1]. La réflexion induite par la concomitance de ces évènements entraîne la création d’un groupe de réflexion sur l’affinité confié à son futur successeur, Jacques Gautheron[2]. Ce travail débouchera, plus tard, sur l’ouvrage « Vers quel homme ? Par quels chemins ? ».
C’est également sous sa présidence que se met en place une importante réflexion sur l’éveil des jeunes aux responsabilités[3], accompagnée d’un considérable effort de formation. Enfin, sous son mandat, la Fédération sportive de France (FSF) devient, en 1968, la Fédération sportive et culturelle de France[4] (FSCF) et le siège social historique de la place Saint-Thomas d’Aquin — où la Fédération française de football (FFF) a été créée, en 1919 — est transféré rue Cernuschi.
Le développement d’une politique extérieure
Très soucieux des affaires internes, il laisse une grande latitude au secrétaire général Robert Pringarbe et à son adjoint Jean-Marie Jouaret pour représenter la fédération auprès des pouvoirs publics et prendre place dans le mouvement sportif et associatif. La publication, en 1967, par François Missoffe, d’un « Livre blanc de la Jeunesse » a pour effet de réunir — pour la première fois — les grandes fédérations affinitaires autour d’une réflexion commune[5] où elles réaffirment leur attachement aux valeurs culturelles liées à la pratique sportive. Cette réflexion est suivie d’un engagement de la Fédération dans les structures suivantes :
- Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (CNAJEP) ;
- Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA) née, en 1965, de la fusion de l’Union Nautique de France (UNF) et de l’UNCM[6] ;
- Conseil français des mouvements de jeunesse (CFMJ) ;
- Association de cogestion pour les déplacements à but éducatif des jeunes (COGEDEP) ;
- Office franco-allemand pour la jeunesse à ses débuts ;
- Fédération sportive et culturelle de France, qui siège au Haut Comité de la Jeunesse et des Sports.
Les bons rapports entretenus avec la direction technique nationale de la gymnastique permettront aux cadres techniques de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) d’être largement représentés dans la mise en place des brevets d’État (BEES), dès 1967[7].
La liberté d’action qu’il laisse à son secrétaire général Robert Pringarbe qui représente la fédération au sein du Comité national des sports permet à celui-ci d’œuvrer à la création du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et d’en devenir le premier secrétaire général en 1972[8],[A 2], année où il laisse lui-même la présidence de la Fédération sportive et culturelle de France à Jacques Gautheron.
Notoriété
Durant ses deux mandats de président de la FSF/FSCF (1965-1972) et au delà, il restera l’avocat de la Fédération française de basket-ball. Son engagement — bénévole — est reconnu par le grade de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur [9], la médaille d’or Jeunesse et Sports[réf. nécessaire] et le grade de chevalier dans l'ordre des Palmes académiques[9]
Notes et références
Notes
- À cette époque, la Sorbonne est encore la seule université parisienne vouée aux disciplines non scientifiques. Y faire des études supérieures, c’est : « Aller à la Sorbonne ». Cette expression s’adresse également aux provinciaux qui viennent achever leurs parcours estudiantin dans le cadre de cette institution.
- Comité national olympique et sportif français[8] (CNOSF), alors que Claude Collard en est le premier président. En 1972, Robert Pringarbe est le premier secrétaire général du
Références
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 136-138, 155
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 257
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 226-229
- Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), « Des visages et des hommes », dans Les Jeunes, no 2526, mai 2011, p. 32
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 63,98,123
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 117-118
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 225
- Jean-Marie Jouaret 1998, p. 59
- Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), « Hommage », dans Les Jeunes, no 2513, novembre 2008, p. 32
Catégories :- Joueur français de basket-ball
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Fédération sportive et culturelle de France
- Naissance en 1921
- Naissance à Paris
- Décès en 2008
- Dirigeant sportif français
- Médaille de la Jeunesse et des Sports
Wikimedia Foundation. 2010.