- Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano
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Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano H. 13 Une flûte traversière. La Rhapsodie d'Honegger fait appel au piano et trois instruments à vent dont deux flûtes, afin de parfaire son écriture pour vents.Genre Musique de chambre Nb. de mouvements 3 Musique Arthur Honegger Effectif 2 flûtes, 1 clarinette, 1 piano Dates de composition avril 1917 Dédicataire Charles-Marie Widor Création 17 novembre 1917
Paris, FranceInterprètes Andrée Vaurabourg (piano) La Rhapsodie ou Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano (H. 13) d'Arthur Honegger est une œuvre de musique de chambre, composée en 1917 et éditée par Salabert.
Sommaire
Genèse et création
Âgé de 25 ans, Arthur Honegger est au Conservatoire de Paris en 1917. Il est déjà l'auteur de quelques mélodies tirées d’Alcools de Guillaume Apollinaire, de Toccata et Variations et des deux premiers mouvements de la Première Sonate pour violon et piano et travaille à deux œuvres, le Prélude pour Aglavaine et Sélysette tiré d'une pièce de Maurice Maeterlinck et la Rhapsodie, probablement pour parfaire son écriture pour les instruments à vent[T 1]. Celle-ci est achevée an avril 1917 et dédiée à son maître et compositeur Charles-Marie Widor. L'œuvre est créée le 17 novembre 1917 à l’Université Interalliée du Parthénon dont les concerts sont organisés par le Havrais H. Woolett[D 1], la future épouse du compositeur, Andrée Vaurabourg, tient le piano[1].
Réception et postérité
Sitôt créée, l'œuvre est rapidement rejouée dans l'atelier du peintre Lejeune à Montmartre et de nouveau au théâtre du Vieux-Colombier à Paris lors d'un concert organisé par Jane Bathori[D 1]. Comme la plupart des œuvres de musique de chambre du compositeur, la Rhapsodie est peu jouée mais a toutefois fait l'objet d'enregistrements.
Style
Tandis que le Prélude pour Aglavaine et Sélysette est marqué par un certain « pointillisme » musical, la Rhapsodie subit l'influence de Claude Debussy[D 1]. Elle s'y oppose toutefois par l'économie de moyens, chère au compositeur dans ses œuvres futures.
Structure et analyse
De type rhapsodique, l'œuvre se découpe en trois mouvements :
- Larghetto
- Allegro
- Larghetto
Les deux mouvements Larghetto subissent clairement l'influence de Claude Debussy[1] par l'emploi des gammes par ton (do, ré, mi, fa dièse, sol dièse, la dièse, do) tandis que le mouvement central Allegro évoque Maurice Ravel[1].
Discographie
- Arthur Honegger - La musique de chambre, Intégrale en 4 CD. CD n° 3 : Alain Marion et Ashildur Haraldsdottir (flûtes), Michel Arrignon (clarinette), Pascal Devoyon (piano), 1992, label Timpani 1C1010.
Notes et références
Notes
Sources et références
- Marcel Delannoy, Honegger, Pierre Horay, 1953, 250 p.
- p. 27
- p. 25
Autres références
- Harry Halbreich dans la notice du CD Arthur Honegger - Musique de chambre CD 3, Timpani 1C1010, 1992, p. 5
Catégories :- Œuvre d'Arthur Honegger
- Rhapsodie
- Œuvre pour clarinette
- Œuvre pour piano
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