Puits du Chanois

Puits du Chanois
Vestige du puits du Chanois.
Présentation
Période ou style	industriel fin XIXe siècle
Type	Mine
Date de construction	Années 1870
Destination initiale	Exploitation minière
Propriétaire	Privé
Géographie
Pays	France
Région	Franche-Comté
Département	Haute-Saône
Localité	Ronchamp
Coordonnées	47° 41′ 36″ N 6° 37′ 47″ E / 47.693461, 6.62983147° 41′ 36″ Nord        6° 37′ 47″ Est / 47.693461, 6.629831
modifier

Le puits du Chanois est l'un des principaux puits des houillères de Ronchamp. Sa profondeur était de 588 mètres ^[1].

Situation avant 1873

Avant 1873, la compagnie des houillères de Ronchamp exploite le centre du bassin minier de Ronchamp-Champagney. Mais les puits occupés à cette tache arrivent en fin d'exploitation et doivent êtres remplacés. Ce sera le rôle du puits du Magny et du puits du Chanois. Ce dernier sera foncé de 1873 à 1895. Ce retard est dû aux infiltrations d'eau qui ralentiront le fonçage du puits. La recette du jour est installée à plus de 6 mètres du sol comme en témoignent les anciennes cartes postales et le large mur en pierres encore debout aujourd'hui.

L'exploitation (1895-1951)

Le puits du Chanois sera l'un des puits les plus extractifs des houillères de Ronchamp. Il accueillera d'ailleurs les installations de triage-criblage-lavage ainsi qu'une centrale électrique. En 1913, on entreprend la construction d’une batterie de 28 fours à coke horizontaux à proximité du triage-lavage et pouvant fournir plus de 130 tonnes de coke par jour. Cette distillation de la houille permettait de récupérer du benzol et du sulfate d’ammoniaque pour l’agriculture dans des ateliers spécifiques. En 1929, c’est la bowette ‘Cameroun’ (galerie au rocher) de plus de 1500 mètres de long qui va le relier au puits Notre Dame. Il fermera en 1951 avent le puits Arthur-de-Buyer.

Après 1951

En 1951, le puits est abandonné et les infrastructures de surface sont démantelées et démolis. De nos jours il ne subsiste que quelque murs à côté d'un chatier de construction, ainsi qu'une trémie en béton toujours debout et des bâtiments en ruine au triage-criblage.

Articles connexes

• Houillères de Ronchamp
• Ronchamp
• Puits Arthur-de-Buyer
• Puits Sainte Marie
• Puits du Magny
• Musée de la mine Marcel Maulini

Notes et références

• Portail de l’énergie
• Portail de la Haute-Saône