- Puits Sainte Marie
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Puits Sainte Marie
Présentation Période ou style industriel début XXe siècle Type Chevalement de Mine Architecte Charles Tournay Date de construction 1924 Destination initiale Exploitation minière Propriétaire Conseil générale de Haute-Saône Destination actuelle Conservation du patrimoine Protection Inscrit MH (2001) Géographie Pays France Région Franche-Comté Département Haute-Saône Localité Ronchamp Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le puits Sainte-Marie est un puits appartenant aux houillères de Ronchamp. Il aura une activité très irrégulière entre 1866 et 1958. Le chevalement en béton date de 1924. Depuis le 29 mars 2001, ce dernier témoin architectural des mines de charbon est inscrit aux Monuments historiques avec le label XXe[1].
Sommaire
Situation en 1860
Dans les années 1860, les houillères de Ronchamp exploitent le centre du bassin minier connu. Les puits Saint-Charles et Saint-Joseph à l'Ouest et les puits Sainte-Pauline et Sainte-Barbe à l'Est. Afin de les remplacer on entreprendra, à l'Est le puits Saint-Georges pour succéder au puits Sainte Pauline (sans succès), et à l'Ouest le puits Sainte-Marie pour succéder au vieux puits Saint-Charles. Le fonçage du puits débute le 1er avril 1864 et s'achevra au bout de deux ans gâce à un treuil à vapeur de 6CV.
L'extraction (1866-1869)
C'est une mauvaise surprise qui attend les administrateurs : au fond les couches de houille sont de médiocre qualité. Un peu plus de 1 000 tonnes seront tout de même extraites pendant les recherches.
L'aérage I (1869-1896)
S'il ne devient pas puits d'extraction, le puits Sainte-Marie deviendra puits d'aérage général pour tous ses voisins qui eux, exploitent le charbon. Il sera abandonné à la suite de la fermeture définitive des puits Saint-Charles, Notre-Dame-d'Eboulet et Saint-Joseph, en 1896. Mais il ne sera pas remblayé.
L'abandon (1896-1924)
Le puits Saint-Marie, laissé à l'abandon tombera en ruine dans les années 1910[2].
L'aérage II (1924-1958)
1924, finalement les Houillères de Ronchamp désormais en difficulté ne veulent plus négliger la moindre couche exploitable. C'est ainsi que le puits Sainte-Marie renaît des ses ruines, il est équipé d'un chevalement en béton armé, d'un treuil électrique et de deux ventilateurs. Finalement le puits du Chanois est préféré pour exploiter la houille car celui-ci est installé près des installations de triage-lavage. Le puits Sainte-Marie sera néanmoins utilisé comme puits d'aérage général jusqu'à l'abandon des Houillères de Ronchamp en 1958.
La conservation (depuis 1958)
Dés la fermeture du puits il était envisagé de le démolir. Mais la population, très attachée à son patrimoine, s'opposera à cela. En particulier le docteur Marcel Maulini (créateur du musée éponyme). En 1979, le chevalement du puits Sainte-Marie fut rénové par l'entreprise Meuziau[3]. En 1994, le carreau du puits est réaménagé avec une locomotive et des berlines (wagonnets de mine). Enfin, en juillet 2011, les alentours du chevalement sont réaménagés dans le cadre d'un chantier international de jeunesse[4].
Galerie de photos
Article connexe
- Houillères de Ronchamp
- Ronchamp
- Puits Arthur-de-Buyer
- Puits du Magny
- Puits du Chanois
- Musée de la mine Marcel Maulini
Notes et références
- Notice no IA70000154, sur la base Mérimée, ministère de la Culture et Notice no PA70000053, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [1]
- « La restauration du chevalement »
- Chantier international de Ronchamp
Catégories :- Mine de charbon
- Mine de France
- Économie de la Haute-Saône
- Monument historique inscrit en 2001
- Monument historique de la Haute-Saône
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