Michel de Fabiani

Michel de Fabiani est en France et au Royaume-Uni une personnalité du monde de la finance et de l'industrie chimique et pétrolière (35 ans passés au sein de BP (2nde ou 3ème plus grande compagnie pétrolière mondiale), à la tête du Groupe BP France ou Europe, dont comme ancien président de Président de BP Amoco).

En 2005, cet anglophile est aussi le premier français à présider la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-britannique (créée en 1873). Ce mandat lui sera renouvelé en 2009^[1]

Éléments de biographie et déroulement de carrière

Né à Lyon le 17 juin 1945, il y fait ses études secondaires. Il entre ensuite à l'École des hautes études commerciales de Paris (Promotion 1967).

À partir de 1969, il exerce ensuite différents métiers chez BP où il travaillera dans les activités Nutrition, Chimie, Finance et Pétrole, dans différents pays (Milan, Paris et Bruxelles).

Au sein du Groupe BP, il devient directeur général (de BP Oil Europe), entre en 1999 dans le Conseil d'administration comme « Président régional pour l'Europe » (de BP Group), e 1999 à 2004. Presque dans le même temps, il et nommé Président du Conseil d'administration et Directeur Général (PDG) de BP France (de mai 1995 à 2004). En septembre 1997, il est nommé CEO de la Joint Venture BP/Mobil en Europe.

Il sera aussi lobbyste, par exemple via l' International Oil Summit ^[2] (Sommet annuel, organisé à Paris, avec l'Institut Français du Pétrole, la revue spécialisée Pétrostratégies et l' IFP-Training (Fliale - formation continue de d'IFP) ou à Bruxelles, en tant que vice-Président d'Europia (Association européenne de l'industrie pétrolière) jusqu’à fin 2004 où il quitte ses fonctions exécutives. Selon M de Fabiani, devant l'Assemblée nationale « Le développement durable, c’est tout d’abord produire plus d’énergie, plus de pétrole, plus de gaz, peut-être plus de charbon et de nucléaire, et certainement plus d’énergies renouvelables. Dans le même temps, il faut s’assurer que cela ne se fait pas au détriment de l’environnement. » ^[3] .

Durant ce temps, BP investit dans le solaire. BP annonce aussi vouloir rapidement réduire de 10 % ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en promouvant une régulation libérale par un marché des quotas d'émissions et droits à polluer (c'est le modèle anglais, soutenu par BP qui sera adopté par l'Europe) plutôt qu'une écotaxe sur les émissions de GES. Mais le groupe PB (comme d'autres grandes compagnies pétrolières) sera suspecté de greenwashing^[4],[5], ou au moins de ne pas respecter les droits de l'homme, et de contribuer à gravement polluer l'environnement ^[6], voire d'avoir soutenu un coup d'Etat^[7]. M de Fabiani sera audité à ce propos par l'Assemblée nationale.

Il a cependant aussi occupé (et occupe encore mi-2010) de nombreuses autres fonctions^[8], dont  :

• Vice-Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco Britannique
• Président du Conseil d’administration de Hertford British Hospital Corporation (à Levallois)
• administrateur, en France, de BP France, du Groupe Rhodia (le 29 avril 2003, le conseil d'administration de Rhodia le coopte comme administrateur. Il devient président du comité des rémunérations, des nominations et de la gouvernance et membre du comité d'audit du groupe.). Il est aussi administrateur du Groupe Vallourec et à l'étranger de Star Oil Mali et de SEMS Maroc et EB Trans/Luxembourg
• membre du Conseil de Surveillance de Vallourec^[8].

Autres activités

En 2005, il a fondé le Cercle économique Sully, un club et think tank^[9] politique et industriel lancé le 6 avril 2005 au Sénat qui promeut des valeurs libérales et échange sur les thèmes de la compétitivité, des délocalisations, de la fiscalité, de la réglementation sociale, formation, du rôle du travail des rémunérations et de l'entreprenariat.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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Liens externes

Notes et références

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