- Maurice Berger (résistant)
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Maurice Berger Naissance 3 mars 1901
Paris, FranceDécès 27 avril 1945
Krepenice, République TchèqueNationalité Français Profession Gendarme Autres activités Résistant français : Organisation de résistance de l’armée (ORA) Formation Garde Républicaine Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945 avec palme
Médaille de la Résistance française
Juste parmi les NationsFamille Éric Berger, son petit-fils Maurice Berger était un résistant français. Il est né en 1901 et meurt en 1945.
Sommaire
Biographie
Né le 3 mars 1901 à Paris, le Chef d'Escadron Berger est mort en déportation, dans le camp de Krepenice en Tchécoslovaquie le 27 avril 1945. Officier de gendarmerie à Riom, il faisait partie de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA).
Admis le 25 juin 1926 à la légion de la garde républicaine Mobile à cheval de Paris, il fait une carrière exemplaire : citation à l’ordre de la division (1934), cité à l’ordre de la 5e région d’inspection (1944), il est, à titre posthume, cité à l’ordre de l’armée (1948), fait Chevalier de la Légion d’Honneur pour faits de guerre exceptionnels (1948), reçoit la Croix de guerre avec palme (1948), la médaille de la Résistance française (1959) et la médaille de (en hébreu : חסיד אומות העולם« Juste parmi les Nations » (1996). Son nom est gravé, sur le mur des Justes des Nations au mémorial Yad Vashem à Jérusalem.
Son nom a été donné en 1998 à la 103e promotion de École des Officiers de la Gendarmerie Nationale en présence du Ministre de la Défense Alain Richard.
« Son travail, c’était de servir l’État, Pétain. Il a désobéi pour faire ce qu’il croyait juste ». C’est grâce à lui qu’Alter Wajsbrot et ses deux fils ont échappé à l’arrestation et à la déportation […] nous avons conscience de lui devoir la vie ». cet officier du Puy-de-Dôme Mort pour la France pendant l'occupation allemande a sauvé de nombreux Juifs, au péril de sa vie. Malheureusement, une liste de noms de Résistants tombe entre les mains des Allemands. Le 3 février 1944 il est arrêté par la Gestapo et interrogé à Clermont-Ferrand. Déporté successivement dans les camps d'Auschwitz, Buchenwald, Flossenbürg en Allemagne et de Janowitz et Chépenice en Tchécoslavaquie. Il porte sur son bras gauche le tatouage de son matricule de déporté no185 067. Il meurt la veille de la libération de son camp, onze jours avant la capitulation du IIIe Reich en laissant deux enfants André (13 ans) et Jean-Claude (9 ans).
Un de ses petits enfants est le comédien Éric Berger (Tanguy).
Hommages
Il existe à Riom, en Auvergne, une rue au nom de « Maurice Berger » et qui a été inaugurée le 26 avril 2009, journée du souvenir de la déportation.
Lors de la séance du 27 juin 2008, le conseil municipal de la ville de Riom a approuvé à l'unanimité la dénomination « rue Maurice Berger, Juste parmi les Nations »[1].
Voir aussi
Notes et références
- http://www.lamontagne.fr/editions_locales/riom/une_rue_pour_maurice_berger@CARGNjFdJSsEHx0ABRw-.html
Sources
- Dictionnaire des Justes de France sous la direction de Israel Gutman, Edition établie par Lucien Lazare préface de Jacques Chirac Editeur Fayard, Paris (ISBN 10-2-213-61435-0)
Liens externes
Catégories :- Résistant français
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- Naissance à Paris
- Mort en camp de concentration
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