- Liste de chevaux légendaires
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Article principal : Symbolique du cheval.
Voici la liste des chevaux légendaires selon leur origine.
Sommaire
Mythologie grecque
Les chevaux grecs sont connus grâce à la myriade de textes légués par les poètes grecs comme Hésiode.
- Arion, coursier divin à la crinière verte.
- Les cavales blanches du char d'Apollon, qui précèdent le soleil. Plus tard, elles sont parfois décrites comme noires.
- Les cavales du char de Poséidon, parfois décrites comme des chevaux ondins (à queue de poisson) et parfois comme des chevaux ailés.
- Les hippocampes, chevaux à queue de poisson.
- Les centaures, parmi lesquels Chiron, le sage précepteur, et Nessos, créature bestiale qui enleva Déjanire, la femme d'Héraclès.
- Les chevaux du soleil qui tirent le char d'Hélios.
- Hippalectryon, moitié cheval et moitié coq.
- Les juments carnivores de Diomède. Héraclès reçut l'ordre de les dérober pour son huitième travail.
- Pégase, le cheval ailé, symbole de l'inspiration poétique et de la liberté.
- Les Pégases Éthiopiens, une tribu de chevaux ailés et cornus décrite par Pline l'Ancien.
- Xanthe fils de Zéphyr et Balios, les deux étalons bavards qui tirent le char d'Achille.
Mythologie nordique
- Árvak et Alsvid (« Tôt levé » et « Très rapide »), les chevaux qui tirent le soleil.
- Sleipnir, la monture à huit jambes d'Odin, capable de se déplacer dans le ciel comme sur mer.
- Hófvarpnir (« Celui qui lance ses sabot »[1]) : cheval de la déesse Gná, il peut se déplacer dans l'air et sur la mer.
- Hrímfaxi et Skínfaxi (« Crinière de givre » et « Crinière brillante ») : chevaux tirant l'un le char du jour (Dag), l'autre celui de la nuit (Nótt)
- Grani : cheval du héros Sigurd
- Gullfaxi (« Crinière d'or ») : cheval du géant Hrungnir, que Thor offre à son fils Magni après avoir tué Hrungnir.
- Freyfaxi ("Crinière de Freyr") : Cheval appartenant au protagoniste de la Saga de Hrafnkell, qui avait fait serment que lui seul le monterait. La rupture de ce serment est un élément majeur de l'intrigue de la saga.
- Svadilfari ou Svaðilfari[2] (« Celui qui fait de pénibles (ou malheureux) voyages »[3]) : étalon qui engendre Sleipnir avec Loki transformé en jument (Hyndluljód, 40). Selon Snorri (Gylfaginning, 42), il appartient au géant maître-bâtisseur et contribue à la construction d'Asgard.
Mythologie celte
Le cheval a une grande place parmi les peuples celtes : Il est parfois retrouvé enterré dans de riches tombeaux.
- Alastyn, cheval aquatique qui peut prendre forme humaine avec les oreilles d'un cheval. Il se plaît à leurrer les humains en les incitant à le monter pour les emmener dans l'eau et les dévorer.
- Each Uisge, cheval aquatique maléfique qui transporte son innocente victime dans l'eau pour l'isoler et la dévorer entièrement, foie excepté.
- Epona, la déesse-jument.
- La Kelpie, cheval aquatique du folklore écossais.
- Morvac'h, cheval noir capable de courir sur l'eau.
- Nuckelavee, créature aquatique maléfique du folklore écossais, semblable à un centaure mais avec des nageoires.
- Pooka prend parfois la forme d'un cheval noir.
Mythologie basque
Zamarri Churia (Zamari Xuria), le cheval blanc, et un cheval sans tête (souvent confondus) hantent les montagnes basques (Navarre, vallées du Bastan, des Aldudes, du Valcarlos, les crêtes de l'Esterenguibel…). Les voir est un présage de mort ou, tout au moins, de malheur imminent[4]. Le Zamari Churia, représentant l'esprit du maïs, est représenté par un danseur dans les fêtes de la Soule et du Guipuzcoa[5].
La jument blanche maléfique est fréquente dans les légendes navarraises et souletines.
La mythologie basque relate l'histoire de domestiques qui envoyaient paitre une jument noire dans la montagne et la redescendaient le soir, le premier qui voyait la bête gagnait le droit de revenir en la chevauchant. Un soir la domestique vit la jument noire et l'enfourcha, mais l'animal l'embarqua et la mena au gouffre d'Obantzun, bientôt, il n'y eut plus aucun signe de vie de la jeune femme. Son compagnon attendit vainement, puis il vit la véritable jument plus bas. La domestique avait été enlevée et lorsque les gens de la maison lavèrent leur linge, ils trouvèrent les boucles d'oreille et la bague de la domestique dans la fontaine d'Itturan[6].
Mythologie asiatique
- Le cheval céleste blanc qui apparait dans l'histoire coréenne du royaume de Silla. Quand le peuple recueillit les prières du roi, un cheval géant émergea d'un éclair en portant un œuf brillant. Puis il retourna au paradis à tire d'ailes.
- Le cheval céleste de Chine, sous la dynastie Han.
- Chollima, le cheval ailé trop rapide pour être monté, dans la mythologie coréenne.
- La licorne chinoise ou kirin.
- Ponkhiraaj, le cheval ailé blanc et le roi des oiseaux dans la mythologie du Bangladesh.
Légendes slaves
- Šemík, un cheval blanc capable de parler qui sauva son maître de la mort.
Iran
- Tishtrya, qui prend la forme d'un étalon blanc pendant les dix derniers jours de chaque mois du calendrier zoroastrien et durant les batailles cosmogoniques pour contrôler la pluie[7].
- Les chevaux blancs qui tirent le chariot divin d'Aredvi Sura Anahita, divinité des eaux, nommés selon les états de l'eau.
- Rakhsh, cheval du héros Rostam.
Hindouisme
- Bâlaha, cheval volant et forme métamorphosée du Boddhisatva Lokeshvara.
- Hayagriva, avatar de Vishnou et dieu de la sagesse et de la connaissance, possède un corps humain et une tête de cheval blanc.
- Kalki, la trentième incarnation de Vishnou, est monté sur un cheval blanc ou alors apparaît sous la forme d'un cheval blanc.
- Uchaishravas, un cheval d'une blancheur immaculée possédant sept têtes.
- Les sept chevaux blancs ou couleur arc-en-ciel qui tirent le chariot de la divinité solaire Surya.
Moyen Âge occidental
- Bayard, cheval bai capable de porter les Quatre fils Aymon en même temps.
- La licorne, créature équine bénéfique avec des sabots et une barbe de chèvre, et une longue corne torsadée sur le front, capable de repousser le poison.
- L'hippogriffe, croisement de cheval et de griffon.
- Dans de nombreuses traditions, notamment occitanes (Sud de la France), le diable peut prendre la forme du Drac, cheval ou âne qui prend de nombreux enfants sur sa croupe, laquelle peut s'allonger indéfiniment, et qui se précipite ensuite dans un étang pour les noyer. Le cheval lou drapé, mentionné à Aigues-Mortes, de la même manière, peut allonger son dos comme Bayard et porter jusqu'à cent enfants à la fois, après quoi il les emmène dans un lointain pays dont ils ne reviennent jamais[8].
Afrique
Amérindien
- Le cheval céleste des indiens Navajos.
Monde arabe
- Al Buraq, créature-jument à tête de femme et queue de paon.
- La forme équine de Verethragna.
Bible
- Les montures des quatre cavaliers de l'apocalypse.
Notes et références
- Cette traduction littérale peut signifier que le cheval donne des coups de sabots (Simek) ou bien qu'il se déplace rapidement (Dillmann).
- La graphie varie selon les manuscrits : Svaðilfari, Svaðilferi, Svaðilfori, Svaðilfǫri
- « Pénible » est employé dans les traductions de Boyer et Dillmann, « malheureux » / « unlucky » dans celles de Dillmann et Andy Orchard (Cassell's dictionary of Norse myth & legend, 2002 [détail des éditions])
- Olivier de Marliave, Panthéon pyrénéen, Loubatières, Toulouse, 1990
- Violet Alford, Pyrenean Festivals, Londres, 1937 ; trad. Fêtes Pyrénéennes, Loubatières, Toulouse, 2004
- La jument d'Obantzun sur Abarka, site à propos des légendes basques
- Christopher J.Brunner, Encyclopaedia Iranica 1987, New York, Routledge & Kegan Paul, pages 161-162
- Édouard Brasey, La petite encyclopédie du merveilleux, Le pré aux clercs, Paris, 2008 p.254-255 (ISBN 978-2-84228-321-6)
Articles connexes
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