Les Amis de la Terre-Belgique

Les Amis de la Terre-Belgique

Les Amis de la Terre-Belgique est une association de protection de l’Homme et de l’environnement, représentant en Belgique francophone le mouvement international des Amis de la Terre-international (Friends of the Earth-International); Friends of the Earth Vlaanderen & Brussel vzw en est le correspondant belge néerlandophone.

L'asbl Les Amis de la Terre-Belgique (ATB) a été fondée en février de l'année 1976 à Namur.

Depuis sa création en 1976, l'association a participé à la fondation du mouvement écologiste en Belgique. Signe des temps : lors de ses débuts en Belgique, l'adjectif écologiste était encore inconnu du grand public et on la désignait, faute de vocable plus approprié, sous le nom d'organisation alarmiste. Une prise de conscience collective a émergé depuis, surtout à partir du milieu des années 1970 (marée noire, crise pétrolière, travaux du Club de Rome). Fondée sur la démocratie interne et la participation, l'association permet à tous les adhérents qui le souhaitent de prendre part à la vie de associative ainsi qu'aux décisions. L'association s'appuie pour cela sur un réseau de groupes locaux.

Les Amis de la Terre-Belgique sont partenaires du réseau Sortir du nucléaire, de la plateforme Stop&Go, de la Coalition climat, d'Inter-environnement Wallonie, de l'Institut pour un Développement Durable, du Réseau éco-consommation, d'Etopia.


Sommaire

Ses objectifs

  • Accroître la participation de la société civile et le contrôle démocratique dans les processus de prise de décisions collectives ;
  • Traduire dans les faits les principes de justice sociale, économique et politique, ainsi que l’égalité des chances et l’accès aux ressources pour les femmes et les hommes ;

La campagne des Amis de la Terre

  • Villes, communes et quartiers en Transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale.

Les thématiques des Amis de la Terre

  • Décroissance et Simplicité Volontaire : modes de vie proposés pour une société durable
  • Alimentation solidaire : Vers une agriculture locale et paysanne, refus des OGM
  • Sauvegarde de la biodiversité : Préservation des abeilles et de la biodiversité en général
  • Gestion de l'eau : Pour une utilisation de l'eau "de la gouttière au robinet"
  • Énergie et climat : Stratégie "négawatts" et sortie du nucléaire

Sources de financement

Les Amis de la Terre tirent l'essentiel de leurs ressources de subventions publiques ou privées. L'association est reconnue comme organisme d'éducation permanente par la Fédération Wallonie-Bruxelles (anciennement Communauté française). Par cette reconnaissance et par essence, elle se fixe pour objectif d'éveiller le citoyen à la critique.


Avant 1975 : la préhistoire de l’asbl Amis de la Terre - Belgique

Le combat anti-nucléaire a été un des principaux éléments déclencheurs de la création des Amis de la Terre. La chronologie de cette section fait donc la part belle aux évènements concernant le développement de l'utilisation de l'énergie nucléaire aux fins civiles et militaires.

1957 : 25 mars 1957 : signature du traité Euratom par les six pays fondateurs de l’Union européenne. Il entrera en vigueur le 1er janvier 1958. Les programmes nucléaires "civils" étaient lancés en Europe.

1961 : 11 septembre 1961 : fondation du World Wildlife Fund (WWF, Fonds mondial pour la nature) à l'initiative du Britannique Julian Huxley. C'est sans doute la première organisation internationale de protection de l'environnement naturel.

1963 : 28 février 1963 : Arrêté royal « Règlement général de la protection de la population et des travailleurs contre le danger des radiations ionisantes ». A sa suite est créée l’Association pour la Protection contre les Radiations ionisantes (APRI) Prof. Halter, président-fondateur. Plusieurs membres de L’APRI figurent parmi les fondateurs d’ATB.

1964 :Jean Dorst publie Avant que nature ne meure. Dorst parrainera la création des Amis de la Terre – France en juillet

1966 : Fondation du WWF Belgique.

Barry Commoner publie Science and Survival (traduit en 1969 par Quelle terre laisserons-nous à nos enfants ?).

1967 : 18 mars 1967 : le naufrage du pétrolier Torrey Canyon déverse 100.000 tonnes de pétrole sur les côtes bretonnes.

1968 : Mai 1968 : manifestations à Paris.

1969 : Création de l’Atelier de Recherche et d’Action urbaines (ARAU) suite au projet Manhattan dans le quartier nord de Bruxelles.

David Brower fonde Friends of the Earth (FOE) à San Francisco. Brower avait quitté le Sierra Club en raison de la réticence de cette organisation à s'opposer à la construction de centrales nucléaires.

Pierre Samuel, mathématicien français, étudie une année à Harvard et découvre le mouvement écologiste nord-américain. Samuel, président d'ATF, parrainera ATB pour sa reconnaissance internationale en 1976[1].

1970 : juillet 1970 : le journaliste Alain Hervé et Edwin Matthews lancent Les Amis de la Terre - France avec un comité de parrainage qui comprend Jean Dorst, (naturaliste, ancien directeur du Museum d’histoire naturelle), Pierre Fournier (romancier sous le nom de Pierre Gascar, auteur de chroniques écologistes dans Charlie Hebdo), l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, le biologiste Konrad Lorenz, l’ethnologue Théodore Monod (adhérent des Amis de la Terre jusqu’à son décès) et le biologiste Jean Rostand.

1971 : Fondation de Greenpeace à Vancouver et de Friends of the Earth international (FOEI) par une fédération de sections nationales (F, S, GB et USA). FOEI se préoccupe principalement du nucléaire et de la chasse à la baleine ; son premier siège était à London.

Fondation d’Inter-Environnement avec Michel Didesheim, président-fondateur, et René Schoonbrodt, leader bruxellois.

Pâques 1971 : manifestation de FOEI à London devant l’ambassade française contre la centrale nucléaire de Fessenheim (première manifestation antinucléaire au monde).

11 mai 1971 : Message de Menton signé par 2 200 hommes de sciences dont quatre Nobel et remis au Secrétaire général des Nations Unies U Thant à New York.

Juillet : premier numéro du Courrier de la Baleine des ATF.

1972 : Publication du Rapport Meadows (commandé au MIT par le Club de Rome fondé en 1968), The limit to Growth (traduit en français par Halte à la Croissance en 1974)

FOEI est accrédité auprès de l’ONU.

22 avril 1972 : protestation d’étudiants nord-américains contre la destruction de l’environnement. Ce jour deviendra la journée internationale de la Terre.

Juin 1972 : Le Nouvel Observateur publie, sous la direction d’Alain Hervé (fondateur d'ATF), un dossier La dernière chance de la Terre. Le succès de ce dossier menera à la création du Sauvage par le même Alain Hervé.

1er-6 juin 1972 : « Nous n’avons qu’une terre » 1ère conférence ONU Environnement à Stockholm ; Maurice Strong, secrétaire général de la conférence. Participation de FOEI. Il s'ensuit la création du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) avec Strong comme directeur.

Octobre 1972 : Paul Lannoye, président de la régionale namuroise du Rassemblement wallon (RW) est exclu de ce parti. De vieux militants du RW n’avait pas apprécié sa proposition de « modification des statuts interdisant le cumul d’un mandat public avec une fonction au sein du bureau de la régionale »[2]. Cette exclusion va amener Lannoye a fonder Démocratie nouvelle avec l’aide financière de Pierre Waucquez, sénateur RW (exclu également) et industriel. Parmi les fondateurs d'ATB, on trouve une majorité de militants de Démocratie nouvelle et de l'APRI.

novembre 1972 : Jean Liénard de Havré s’affilie à ATF suite à la lecture du dossier La dernière chance de la Terre du Nouvel Observateur (on y trouvait les coordonnées de différentes associations écologistes françaises). Liénard, un des fondateurs d'ATB, fera le lien entre l’ensemble des fondateurs d’ATB et ATF qui parrainera ATB[1].

Pierre Fournier, auteur d'articles écologistes hebdomadaires dans Charlie-Hebdo, crée La Gueule ouverte.

1973 : Janvier 1973 : colloque international sur l’énergie nucléaire à l’institut Montefiore de Liège.

Février 1973 : publication du manifeste de Démocratie nouvelle. Plusieurs points de ce manifeste sont similaires à celui d'ATB adopté en 1977.

1er avril 1973 : le Nouvel Observateur publie le premier numéro du mensuel Le Sauvage avec comme titre : 1973, l’utopie ou la mort (homonyme du livre contemporain de René Dumont).

octobre 1973 : festival de Champs organisé par le chanteur Jofroi et l'homme de radio Bernard Gillain. Ce festival se déroulera encore deux années et enfantera Le temps des cerises à Floreffe en 1976. Jofroi chantera pour les Amis de la Terre en 1978.

16-17 octobre 1973 : pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l'OPEP, réunis au Koweït, décident un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États proches d'Israël. Il s'ensuit plusieurs Dimanche sans voitures en Belgique.

Dimanche 18 novembre 1973 : premier des quatre Dimanche sans voitures qui se sont suivis en Belgique à l'occasion de l'embargo pétrolier décidé par l'OPEP.

1974 : Entrée en service de la centrale nucléaire de Doel I.

Inter-Environnement se scinde en IEW, IEB, Brusselse Raad voor het Leefmilieu et Bond Beter Leefmilieu mais tous les secrétariats permanents sont groupés au 25 rue d’Arlon à Bruxelles.

Mars 1974 : Démocratie nouvelle présente une liste de cartel avec l’Union démocratique et progressiste avec notamment Paul Lannoye comme candidat à la Chambre et la Province de Namur.

Mai 1974 : le n° 00 du mensuel Démocratie nouvelle (rue Haute-Marcelle, 43 à Namur) soutient le candidat fédéraliste aux présidentielles françaises de mai mais « Souligne par ailleurs la pertinence des thèses défendues par l’écologiste René Dumont dans son combat courageux pour la survie de l’humanité »[3].

17-18 août 1974 : rassemblement au Larzac contre l’extension du camp militaire. Des Belges y participent.

Septembre 1974 : Démocratie nouvelle n°1 publie "Tihange Indépendance énergétique ou pollution nucléaire"[4] de Paul Lannoye ; "Barvaux sur Ourthe Saccage des sites et spéculation foncière"[4] de A. Jouniaux et "Le Larzac sous la botte ?"[5].

14 septembre 1974 : l'AG de Démocratie nouvelle aborde "le problème de l’énergie nucléaire"[6].

23 octobre 1974 : conférence de presse de DN où Lannoye présente le dossier « L’industrie nucléaire en question ». La revue de la presse du Journal parlé de la RTB en fait part[1].

novembre 1974 : après plusieurs semaines de recherche (sans Internet !), Jean Liénard trouve la publication de Lannoye et le contacte[1].

15 décembre 1974 : Paul Lannoye rencontre René Dumont venu à Bruxelles pour une émission à la RTB[7].


1975 : Entrée en service de la centrale nucléaire de Doel II et de la centrale nucléaire de Tihange I.

IE se prononce contre le nucléaire (sous l'impulsion de son secrétaire général François Roelants) et perd le soutien de Tractebel[8].

8 février 1975 : débat sur le nucléaire à Braine-le-Comte avec Paul Lannoye invité par le groupe local Nature et santé dont Jean Liénard est membre[1].

15 février 1975 : mise en service de la centrale nucléaire de Tihange I (suivant le plan de sortie du nucléaire, cette centrale avec Doel I et II sera désactivée en 2015, après 40 ans de service).

25 février 1975 à 20 h. : Péril nucléaire, conférence-débat sur l’industrie nucléaire à Andenne par Georges Trussart[9], Paul Lannoye et Michel Cattier, microbiologiste. Cette conférence suit celle d'Auvelais, le 31 janvier et celle de Liège, le 4 février[10].

13 mars 1975 : Inter-Environnement Wallonie se constitue en asbl. ATB en fera partie (après que cette fédération d'association se positionne contre l'énergie nucléaire).

Avril 1975 : numéro 8 bis de DN consacré au projet de barrage sur la Houille ; dossier réalisé par Georges Trussart.

16 avril 1975 : conférence de presse du Groupe interuniversitaire pour l’Etude des Problèmes de l’Energie (GIPE)dont font partie Paul Lannoye et Jean Liénard.

10 mai 1975 : manifestation automobile de Alle à Vonèche contre tous les barrages.

mai 1975 : l'émission "Marie Clap'Sabots" sur la RTB, remplace l'émission "Wallodrome". Bernard Gillain, son animateur, est un des principaux organisateurs des festivals de Champs et du Temps des Cerises.

Vendredi 23 mai 1975 : conférence sur les dangers nucléaires au Musée des Beaux-Arts de Mons avec Paul Lannoye invité par Jean Liénard au nom du Mouvement chrétien pour la Paix[1].

19 juin 1975 : conférence de presse à Bruxelles annonçant la création d’un Front commun anti-nucléaire (FAAN) avec Maurice André pour Survie Belgique, Walter Besseleer pour le Verenigde Aktiegroepen voor kernstop, Michèle Beaujean pour l’APRI, Lannoye et Trussart pour DN[11].

Été 1975-1980 : le temps des pionniers

1975 : 15 juillet 1975 : Intercom demande l’autorisation de construire une deuxième centrale nucléaire à Tihange.

Été 1975 : Paul Lannoye et Jean Liénard se demandent s’il ne faudrait pas créer une section des Amis de la Terre en Belgique[1].

13 septembre 1975 à 14 h. : Stop au nucléaire, première manifestation anti-nucléaire en Belgique à Andenne, place des Tilleuls, par le FAAN (Front des actions anti-nucléaires ; quatre futurs fondateurs d’ATB en font partie : Suzanne Moons, Paul Lannoye, Roland Libois et Georges Trussart) contre un projet d'implantation d'une centrale nucléaire locale.

Été/automne 1975 : Jean Liénard se rend au siège parisien des Amis de la Terre – France et rencontre Pierre Samuel que lui présente Brice Lalonde, permanent de l’association[1].

Octobre 1975 : Paul Lannoye publie "Où en est le mouvement écologique ?"[12]. Roland Libois[13] écrit "La Meuse radioactive"[14].

25 octobre 1975 : Georges Trussart organise, avec DN, un car depuis Namur pour manifester à De Panne contre un projet d'installation d'une centrale nucléaire sur une île artificielle à 3 km de De Panne et Koksijde[15].

27 octobre 1975 : débats DN avec proposition pour la transition pour une société nouvelle à Ixelles, (30 octobre à Namur, 7 novembre à Liège). Ces réunions vont donner lieu à l'élaboration d'un Plan d'actions politiques immédiates[16].

10 novembre 1975 : date de l’avant-propos de la publication Quelques aspects du programme électronucléaire en Belgique du Groupe interuniversitaire pour l’Etude des Problèmes de l’Energie (GIPE) dont font partie Paul Lannoye (physicien, ULB) et Jean Liénard (chimiste, Mons). Ce dossier est destiné aux édiles et communaux et aux décideurs devant affronter l’implantation d’une centrale nucléaire.

Dimanche 16 novembre 1975 : Georges Trussart est nommé au Comité directeur de DN lors de l'AG à Namur[17].

21-23 novembre 1975 : Exposition universelle de Survie au Centre international Rogier (ancienne Tour Martini sur la place Rogier) à Bruxelles organisée par André Missal, grossiste en produits naturels. Cette exposition est le premier salon bio du type de Valériane en Belgique. Il s'y tient le Premier Congrès universel anti-nucléaire avec Maurice André, président de Survie-Belgique, Jean Pignero, président de Survie-France, Jens Scheer (université de Bremen), R. Tamplin (EUA) et Paul Lannoye, membre du Comité directeur de Démocratie nouvelle[18]. Pierre Samuel, président d'ATF, est également invité par Jean Liénard pour parler du nucléaire[19]. A cette occasion, plusieurs personnes ont été invitées à venir à une réunion à Namur à la mi-décembre pour créer une nouvelle association écologiste.

novembre 1975 : dans Démocratie nouvelle n° 14, p.2, Paul Lannoye publie le "projet de plan d'actions politiques immédiates proposé par la Commission économique et sociale de Démocratie nouvelle". Le point E s'intitule Politique écologique et visant à un mieux-être.

dimanche 14 décembre 1975 après-midi : réunion d’« environ 25 personnes à Namur pour susciter la naissance des Amis de la Terre »[20] dans une salle du premier étage d’un café rue de Marchovelette.

lundi 15 décembre 1975 au soir : conférence-débat « Pour ou contre les centrales nucléaires » organisé à Mons par les étudiants en sciences économiques avec Paul Lannoye comme orateur (Robert Van den Damme d’Intercom s’est désisté le vendredi précédent).

1976 : 5 janvier 1976 : Edwin Spencer Matthews (co-fondateur d’ATF) écrit à Jean Liénard (copie à Paul Lannoye et Pierre Samuel) pour lui dire son intérêt à la création d’un groupe des Amis de la Terre en Belgique suite aux conversations entre Samuel, Liénard et Lannoye[21].

18 janvier 1976 : deuxième réunion ATB à Namur (place d’Armes).

Février 1976 : en raison du peu d’assistance aux deux premières réunions à Namur, il est décidé de se réunir à Huy à l’ombre de la centrale de Tihange. Cette stratégie réussit à mobiliser les militants écologistes et une autre réunion est aussitôt convoquée la semaine suivante à Namur, rue Marchovelette à nouveau, pour créer la section belge des Amis de la Terre[1].

8 février 1976 : fondation de Nature & Progrès Belgique à Opheylissem (dépôt des statuts le 6 mars ?) en présence de représentants français. A l'origine, cette association très proche d'ATB se focalisait uniquement sur l’agriculture biologique.

12 mars 1976 : à Namur, première Assemblée générale (AG) des Amis de la Terre où sont approuvés les statuts rédigés par Georges Trussart. Le premier Conseil d’Administration élu lors de cette AG se composait de : Président : Roland Libois ; vice-présidents : Chantal Colette et René Collard ; trésorier : Georges Trussart ; secrétaire : Raymond Polis et administrateurs : Michelle Beaujean, Suzanne Godart (épouse Moons), Nicole Martin (épouse de Paul Lannoye) et André Rasquain.

Dimanche 6 juin 1976 (Pentecôte) : manifestation anti-nucléaire à La Hague.

5-7 juin 1976 : ATB tient un stand au premier festival Temps des Cerises à l'abbaye de Floreffe. Daniel Comblin, bénévole au stand voisin d'Amnesty international, y rejoint les ATB[22]. Comblin sera l’expert Technologies douces d’ATB (en 2011, il publie une étude sur la sortie du nucléaire commandée par quatre associations dont ATB et GRAPPE dont Lannoye et Trussart sont fondateurs également).

Juin 1976 : Paul Lannoye annonce "Une liste écologique et autogestionnaire aux élections du 10 octobre" (Combat pour l’Ecologie et l’Autogestion) en concertation avec le Mouvement chrétien pour la Paix et le Comité namurois pour la liberté d’expression[23]. C’est la première liste à dénomination écologique en Belgique.

Le mouvement Démocratie nouvelle vit ses dernières heures : son mensuel DN n° 20 de juin 1976 annonce la fin de la revue si le nombre d'abonnements n'augmente pas considérablement.

10 juillet 1976 : catastrophe de Seveso en Italie. Une manifestation s'y déroule fin juillet.

31 août 1976 : première conférence de presse des Amis de la Terre : Critique du rapport de la Commission d’évalution en matières nucléaires sur le nucléaire ; introduction par Walter Côte, Analyses de Jean Liénard, Roland Libois, Paul Lannoye et Daniel Comblin (énergies renouvelables).

Septembre 1976 : Lannoye écrit "Pourquoi un combat pour l’écologie à Namur ?"[24].
La Revue nouvelle publie un numéro intitulé « Energie nucléaire, un choix sage ? ». Il s’agit d’une analyse (très) critique du rapport de la « Commission des sages » mise en place un an plus tôt par le ministre des Affaires économiques André Oleffe, dans le but d’étudier les implications du développement de l’énergie nucléaire en Belgique. En conclusion de ce dossier, La Revue nouvelle réclame un moratoire de cinq ans pendant lequel un débat devra être instauré sur les choix énergétiques. Parmi les auteurs des articles de ce numéro figurent trois membres des ATB : Paul Lannoye, Walter Côte et Jean Liénard.

10 octobre 1976 : aux élections communales, la liste « Combat pour l’écologie et l’autogestion » obtient 1,6 % des suffrages à Namur et aucun élu.

Octobre 1976 : Paul Lannoye écrit "Les Amis de la Terre contre le nucléaire" dans le dernier numéro de DN (n° 22).

Fin 1976 : manifeste ATB en discussion.

1977 : 7 janvier 1977 : requête d’ATB au Conseil d’Etat contre le bourgmestre de Tihange en raison de la non-délivrance du permis d’exploiter de la centrale nucléaire Tihange II en construction[25]. Ce permis est requis par l’AR du 28 février 1963. C'est la première action juridique d'ATB.

6 février 1977 : l’AG extraordinaire d’ATB, approuve le Manifeste, charte du mouvement.

Février 1977 : ATB occupe le local de Démocratie nouvelle (en dissolution) rue Haute Marcelle, 43, à Namur.

Mars 1977 : premier numéro (n°00) de La Feuille de chou biologique, publication mensuelle d’ATB (sa parution devient mensuelle à partir de septembre).

Création de la locale liégeoise sous la houlette de Henri Hoffait.

26 mars 1977 : manifestation contre le nucléaire à Huy.

17 avril 1977 : de nombreux membres d’ATB se présentent aux élections législatives sous la bannière de Wallonie-Ecologie en Wallonie et sous celle d’Ecolog à Bruxelles (avec Luc De Brabandere comme tête de liste).

29 avril-1er mai 1977 : Conférence écologiste anti-nucléaire internationale à Salzburg[26].

Mi-mai 1977 : création d’un groupe Technologies douces animé par Daniel Comblin[27].

Début juin 1977 : le ministre Alfred Califice accorde le permis de bâtir pour Tihange III. Les AT réagissent par communiqué le 3 juin.

24, 25 et 26 juin 1977 : 2e festival du Temps des Cerises à Floreffe.

Été 1977 : Luc De Brabandere, accompagné de Poupée Borreman, Roland Machtens, Nils Koch, militants d’ATB - Bruxelles se rendent à San Francisco où ils rencontrent David Brower, fondateur de FOE, sans prévenir les autres groupes ATB[28].

18 juillet 1977 : publication du Manifeste des ATB (35 FB) et un dossier sur l’autogestion communale (20 FB).

29-31 juillet 1977 : manifestation sur le site nucléaire de Creys-Malville (France) contre le projet de surgénérateur Superphénix. Voir Manifestation à Creys-Malville en 1977.

6 août 1977 : Quelques militants ATB retardent de plusieurs minutes le départ du train T.E.E. (Trans-Europ-Express) Bruxelles-Paris à la gare du Midi, en se couchant sur les voies. Cette action avait été décidée la veille au soir vers 21 ou 22 heures lors de la réunion mensuelle. Il s’agissait d’une réaction à la répression qui avait suivi en France la manifestation du week-end précédent à Creys-Malville contre Superphénix.

27 août 1977 : manifestation cycliste entre Stavelot, Malmedy et Spa contre les aménagements du tourisme industriel en Wallonie (organisé par AT Verviers).

WE du 26-28 août 1977 : près de Köln à Bergisch-Gladbach, une internationale écologiste est fondée en vue des élections européennes de juin 1979[29].

17 septembre 1977 : AG à l’Université de Liège, place du XX août. Trois nouveaux groupes de travail sont mis sur pied : Problèmes éthiques (Kristine Yernaux et Bertrand Bertrand) ; Agriculture biologique (Georges Five) et Défense civile non-violente (Raymond Yans)[30].

24 septembre 1977 : manifestation internationale contre le surgénérateur de Kalkar (Allemagne) (les AT Liège organisent un trajet en car)[31].

Octobre 1977 : Inter-Environnement Wallonie adopte sa charte.

1er octobre 1977 : manifestation à Doel contre l'extension du parc nucléaire.

19 octobre 1977 à 20 h 15 : conférence de René Dumont « Ecologie et tiers-monde » à la Maison de la Culture de Huy[32].

23 octobre 1977 : rassemblement organisé par ATB-Verviers à 13h30 devant les tribunes du circuit de Francorchamps contre le tourisme industriel et les villages de vacances[33].

Novembre 1977 : les Amis de la Terre – France se constituent en réseau (RAT). Cette option fédéraliste sera interprétée de manière confédéraliste par les ATB « libertaires » qui créeront en octobre 1978 le Réseau libre des Amis de la Terre (RLAT) .

25-27 novembre 1977 : 7e congrès mondial de FOEI à l’ULB à Bruxelles, « réunion organisée à l’initiative des Amis de la Terre – Belgique par la régionale bruxelloise »[34]. La présidence du congrès était assurée par Luc De Brabandere (B), Tom Burke (GB), Vincent Richet (F) et Amory Lovins (USA). Présence notamment de Brice Lalonde.

9 décembre 1977 : soirée-débat (avec diapositives) à l’Université de Liège, place du XX août, Le nouveau désordre mondial, gaspillage, crise de l’énergie nucléaire. Quelles alternatives ? (coorganisation AT-Liège – Mouvement chrétien pour la Paix).

18 décembre 1977 : AG à Namur au Centre d’Action sociale (22, av Reine Astrid)[35]. CA élu : Président : Georges Trussart ; vice-présidents : Marthe Pierquin de Wavre et Henry Hoffait de Liège ; secrétaire : Roland Libois ; trésorier : Théo Bruyère. Administrateurs : Guy Basyn de Bierges, Bertrand Bertrand de Thon, René Bodson de Lierneux, Freddy Chabot de Huy, Christian Couwenbergh d’Ottignies, Michel Delbruyère de Coutisse, Bernadette Foguenne de Stavelot, Jean Pierre Hannequart de Lens, Jean Louis Hemptinne de Wépion, Charles Jottrand de Mons, Jean Liénard de Havré, Roland Machtens de Bruxelles, Eric Picard de Bruxelles, Jean Louis Troupin d’Embourg, Gérald Vande Walle de Namur et Raymond Yans de Liège.

1978 : Samedi 7 janvier 1978 : manifestation cycliste ATB-Bruxelles et GRACQ lors du salon de l’automobile à Bruxelles.

19 février 1978 : colloque des AT-Namur " L'homme et l'animal" (chasse, sauvegarde des espèces, vivisection et élevage industriel) à la maison de la culture de Namur avec notamment Roland Libois, secrétaire d’ATB, comme intervenant scientifique (zoologiste)[36].

Mardi gras 1978 : manifestation pour la liberté d’expression et la possibilité de jouer de la musique dans les rues et le metro, d’exposer des affiches et diffuser des publications par une dizaine de militants bruxellois des AT costumés à la gare centrale[37].

11 mars 1978 à 20h : projection du film Nucléaire, danger immédiat et débat à Namur, rue de Bruxelles, 76. Organisation d’ATB-Namur[38].

11-19 mars 1978 : semaine d’informations sur le nucléaire organisée par ATB-Bruxelles : expositions au Romarin (rue st Alphonse, 57 à Saint-Josse) et la maison des jeunes de Saint-Josse, rue du Méridien, 24 ; animation pour enfants le mercredi 15 à la maison de quartier Montage st Job, 131 ; projection d’un court-métrage pro-nucléaire à la MJ de Saint-Josse le vendredi 17 ; conférence sur les énergies douces par Luc De Brabandere au centre L’Human, chaussée de Boondael,32 le samedi 18 (animation le même jour à la MJ de Saint-Josse)[38].

14 mars 1978 à 20h : projection du film Encore plus de centrales nucléaires ? à l’Université de Liège, place du XX août. Organisation d’ATB-Liège[38].

16 mars 1978 : le pétrolier Amoco Cadiz s’échoue sur les côtes bretonnes. ATB-Bruxelles organise un train au départ de Bruxelles pour emmener des bénévoles à nettoyer les plages.

17 mars 1978 à 20h : projection du film Nucléaire, danger immédiat et débat à la Maison de la Culture de Dinant. Organisation d’ATB-Namur[38].

29 mars 1978 : ATB est débouté dans son recours au Conseil d’Etat introduit le 7 janvier 1977 contre Tihange II. La législation ne permettait pas de subordonner le permis de bâtir la centrale nucléaire à son permis d’exploiter[39].

1er avril 1978 : excursion à vélo dans la vallée de la Dyle contre le lotissement et la création d’une plaine de manœuvres. Organisation d’ATB-Bruxelles[38].

16 avril 1978 à 20h : projection du film Condamnés à réussir à la Arthus Kuintusstraat à St Pietersleeuw.

19 avril 1978 à 20h : projection du film Condamnés à réussir au cercle agronomique de l’ULB.

22 avril 1978 de 11 à 19h : rencontre à la suite de la catastrophe de l’Amoco Cadiz (sketches, représentations folkloriques et musicales…) en Vinâve d’île à Liège. Organisation d’ATB-Liège[40].

25 avril 1978 à 20h : invitation du Théâtre national portatif au Trou Perette (rue Sœurs de Hasque, 9 à Liège) : Jean Kergrist, clown atomique.

9 mai 1978 à 20h : participation des AT à une rencontre organisée par le Conseil provincial de la Jeunesse à l’auditorium communal de Ciney : diapositives sur les énergies douces ; film Troubles de croissance (introduisant les problèmes de notre mode de vie actuel) et débat sur les thèmes écologiques.

17 mai 1978 : lancement du service de covoiturage Taxistop par le membre ATB Guy Basyn[41].

7 mai 1978 : manifestation du CNAPD "Désarmer pour survivre" à Bruxelles.

27-28 mai 1978 : fête à la coopérative de l’abbaye de Saint-Denis en Broqueroie. Organisation d’ATB-Mons.

août 1978 : Couvin contre la construction d'un barrage pour le nucléaire.

18-26 août 1978 : tournée de chanteurs régionaux (Philippe Anciaux, Jofroi, Robert,…) organisée par ATB - Bruxelles : le 18 à la salle des Fêtes de Bertrix, le 19 au moulin de la Turenne à Saint Sauveur et le 26 au hameau Heze de Grez-Doiceau.

17 septembre 1978 : les listes Wallonie Ecologie en Wallonie, Ecolog et Ecopol (Luc De Brabandere, tête de liste) à Bruxelles présentent de nombreux membres d’ATB comme candidats aux élections législatives.

20 septembre à 20h : projection du film Encore plus de centrales nucléaires ? à la salle des Amis à Haillot (Ohey) et débat avec des représentants de la société Intercom.

23 septembre 1978 à 16h : animation anti-nucléaire sur la place des Tilleuls d’Andenne avec stands et chanteurs locaux.

25 septembre 1978 à 20h : soirée d’information contradictoire sur le nucléaire en l’Hôtel de ville d’Andenne, avec la participation notamment de Pierre Samuel venu apporter le soutien des AT de France.

Dimanche 1er octobre 1978 : organisation d'un référendum à Andenne et Ohey concernant l'implantation de centrales nucléaires. 84 % de non à Andenne et 90 % à Ohey[42].

Octobre 1978 : La Revue nouvelle publie un numéro intitulé « ÉCOLOGIE : Des mouvements en mouvement », dans lequel un article est intitulé « Les Amis de la Terre vus par un militant » signé par Pierre André.

8 octobre 1978 : à Tihange, l'AG d'ATB décide d'exclure, à 26 voix contre 21, les 25 personnes présentes qui ne sont pas en ordre de cotisation[43]. Cette décision entérina une division dans l'association qui existait depuis des mois et concrétisa la formation du Réseau libre des Amis de la Terre autour de François Colette et Luc De Brabandere notamment.

27-29 octobre 1978 : tentative de FOEI de réconcilier ATB et RLAT au congrès mondial de FOE à Frankfurt.

Octobre 1978 : numéro 1 du Bulletin de liaison du Réseau libre des Amis de la Terre.

Samedi 14 octobre 1978 : manifestation "Voyage au centre de l'Ardenne" pour une forêt et une agriculture plus écologiques. Conférence de presse d'ATB-Centre Ardenne sur le train Bertrix-Virton[44]

1979 : création de Greenpeace Belgique

16 janvier 1979 : fuite du Shah d'Iran. Début du deuxième choc pétrolier qui provoquera un regain d'intérêt pour les énergies douces (terme contemporain). La feuille de chou biologique[45] publie en juin-juillet de cette année un numéro spécial Énergies douces.

29 mars 1979 : accident à la centrale nucléaire de Three Miles Island (EUA).

10 juin 1979 : la liste Europe-Écologie conduite par Paul Lannoye (treize candidats ATB sur dix-sept) obtient 5,1 % en Wallonie (10,1 % dans l’arrondissement de Namur) à l’élection du parlement européen. Ce succès conduira à la création d'une structure politique écologiste permanente qui sera nommée Ecolo.

23 juin 1979 : Journée du Soleil coorganisée par ATB, N&P, IE/BBL, le Centre Galilée et IEW sous le patronage du Bureau européen de l’Environnement.

29, 30 juin et 1er juillet 1979 : 3e et dernier festival du Temps des Cerises à Floreffe.

11 juillet 1979 : Le Soir publie (en première page) une carte blanche de Paul Lannoye intitulée : « Que vont faire les écologistes européens ? ». Cet article faisait suite au succès de la liste Europe-Écologie au scrutin du 10 juin pour l’élection du parlement européen.

Octobre 1979 : La feuille de chou biologique devient L'Écologiste, journal des ami(e)s de la terre (ce sous-titre disparaît au numéro suivant). Le nouveau nom a été choisi pour des raisons de clarté et pour sortir de la marginalité[46].

1er octobre 1979 : Conférence de presse organisée par ATB, représenté par Paul Lannoye et Jean Liénard, pour donner la parole à Ivo Rens, président de l’association « l’Appel de Genève » contre le surgénérateur Superphénix à Creys-Malville. Celui-ci y présente le bilan des actions entreprises depuis un an par cette association. Les ATB rappellent leur position en matière de politique énergétique.

Décembre 1979 : premiers Cadres spéciaux temporaires (CST) à ATB.

1980 : 8 mars 1980 : première assemblée constitutive d’Ecolo à Opheylissem. Une deuxième et ultime assemblée se déroule le 29 mars à Huy où les participants signent le premier texte des statuts. La création du parti Ecolo marque la fin d’une première vie d’ATB car l’association y a connu une véritable hémorragie qui a menacé son existence même.


Les Amis de la Terre-International ( Friends of the Earth-International, la fédération internationale)

Références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h et i Jean Liénard lors de l'entretien du 18 mars 2011 à Havré avec Body et De Neyer.
  2. Mathieu MARCEL, Le mouvement écologique wallon et ses différentes tendances dans les années 1970. Démocratie Nouvelle, Les Amis de la Terre, Inter-Environnement-Wallonie, Mémoire de fin d’études présenté en vue de l’obtention du grade de maître en histoire, Louvain-la-Neuve, Août 2009, p. 186.
  3. Pierre Waucquez, Communiqué du 30 avril 1974, dans Démocratie nouvelle, n° 0, p. 4.
  4. a et b p.4.
  5. p. 6.
  6. G.B., Assemblée générale du 14-9-74 à Namur, dans Démocratie nouvelle, n° 2, octobre 1974, p. 8.
  7. D.N. Flash, dans Démocratie nouvelle, n° 5, janvier 1975, p. 8.
  8. Selon Jacques Toint, président d'IEW, cité par Mathieu MARCEL, Le mouvement écologique wallon et ses différentes tendances dans les années 1970. Démocratie Nouvelle, Les Amis de la Terre, Inter-Environnement-Wallonie, Mémoire de fin d’études présenté en vue de l’obtention du grade de maître en histoire, Louvain-la-Neuve, Août 2009, p. 64.
  9. Georges Trussart est un des principaux fondateurs d'ATB. Il a été son premier trésorier et son deuxième président.
  10. D.N. Flash, dans Démocratie nouvelle, n° 6, février 1975, p. 8.
  11. Editorial de la rédaction, "Le front d'action anti-nucléaire est né", Démocratie nouvelle n°11, août 1975, p. 1.
  12. dans Démocratie nouvelle, n°13, octobre 1975, p.2
  13. Biologiste, président du Comité de Vigilance de Seilles (il sera le premier président d'ATB).
  14. idem, p. 4.
  15. "Pas d'îles pour centrales nucléaires sur notre côte", dans Démocratie nouvelle, n° 13, octobre 1975, p. 8.
  16. dans Démocratie nouvelle, n° 14, novembre 1975, p. 2.
  17. "D.N. Flash", dans Démocratie nouvelle, n° 14, novembre-décembre 1975, p. 8.
  18. "Exposition universelle de survie", dans Démocratie nouvelle, n° 13, octobre 1975, p. 8.
  19. Jean Liénard lors de l'entretien du 18 mars 2011 avec Body et De Neyer.
  20. Jean Liénard, lettre du 16 décembre 1975 à Pierre Samuel, Etopia, fonds Jean Liénard.
  21. Edwin Spencer Matthews, lettre du 5 janvier 1976 à Jean Liénard, Etopia, fonds Jean Liénard.
  22. Daniel Comblin lors d'un entretien avec Paul De Neyer à Gembloux le 21 janvier 2011.
  23. Editorial dans Démocratie Nouvelle, n° 20, juin 1976 ; son programme est présenté en page 5.
  24. dans DN n° 21, septembre 1976, p.2.
  25. « Les Amis de la Terre contre Tihange II », dans La feuille de chou biologique, n° 8, juin 1978, p. 14 ; Les Amis de la Terre - Belgique, "Les Amis de la Terre contre Tihange", dans DN n° 21, septembre 1976, p. 5.
  26. « Pour un avenir non-nucléaire », dans La feuille de chou biologique, n° 0, juin-juillet 1977, p. 7.
  27. « Du nouveau aux "Amis de la Terre" », dans La feuille de chou biologique, n° 0, juin-juillet 1977, p. 15.
  28. Luc De Brabandere lors d'un entretien avec Body et De Neyer le 25 avril 2011 à Hoeves ; Poupée Borreman lors d'un entretien avec les mêmes le 26 mai 2011 à Méhaigne ; les deux témoins ont un doute sur le nom de certains participants à ce voyage.
  29. Jean Liénard, « L’internationale écologiste est née », dans La feuille de chou biologique, n° 2, octobre 1977, p. 6 ; six ATB participent dont Lannoye, Trussart, Jean Liénard et François Colette (Mons).
  30. « Trois nouveaux groupes de travail », dans La feuille de chou biologique, n° 2, octobre 1977, p. 15.
  31. Dans La feuille de chou biologique, n° 1, septembre 1977, p. 12.
  32. dans La feuille de chou biologique, n° 2, octobre 1977, p. 16.
  33. dans La feuille de chou biologique, n° 2, octobre 1977, p. 10.
  34. « Le congrès mondial des Friends of the Earth international », dans La feuille de chou biologique, n° 4, mi-décembre 1977, p. 9 ; L’organisation a été confiée à Luc De Brabandere qui s’était proposé pour l’organiser avec la locale bruxelloise. Après le congrès, il n'y aurait plus eu de contacts entre ATB-Bruxelles et « Namur ».
  35. « Assemblée générale des Amis de la Terre – Belgique (en règle de cotisation) », dans La feuille de chou biologique, n° 4, mi-décembre 1977, p. 16.
  36. Dans La feuille de chou biologique, n° 5, janvier-février 1978, p. 15.
  37. « Communiqué des Amis de la Terre – Bruxelles », dans La feuille de chou biologique, n° 6, mars 1978, p. 7.
  38. a, b, c, d et e « Activités du mois de mars », dans La feuille de chou biologique, n° 6, mars 1978, p. 15.
  39. « Les Amis de la Terre contre Tihange II », dans La feuille de chou biologique, n° 8, juin 1978, p. 14.
  40. « Activités du mois d’avril », dans La feuille de chou biologique, n° 7, avril 1978, p. 15.
  41. Dans La feuille de chou biologique, n° 8, juin 1978, p. 15.
  42. Roland Libois, "Après le référendum d'Andenne", dans La feuille de chou biologique, n° 12, oct-nov 1978, p. 3.
  43. Bulletin de liaison du Réseau libre des Amis de la Terre, n°1, octobre 1978.
  44. "Voyage au centre de l'Ardenne", dossier dans La feuille de chou biologique, n° 13, décembre 1978, pp. 5-14.
  45. n° 16.
  46. Dominique Thibaut, "Un nouveau nom pour quoi faire ?", dans L'Ecologiste, n°17, octobre-novembre 1979, p. 3.
  • Alain Hervé, « La genèse des Amis de la Terre », L'Écologiste, n° 21, déc.-mars 2007, p. 13-15. L'article concerne les premières années de la branche française de l'association.

Liens externes


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