- Joan de Grieck
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Joan de Grieck Détail du frontispice du recueil Het Brussels Klucht-Tooneel: bestaende in verscheyde eerlycke bly-spelen, vermaeckelycke historien, natuers verborgentheden ende meer andere dinghen weerdigh om lesen (« Les farces bruxelloises, comprenant différentes comédies honnêtes, des histoires comiques, des natures cachées et bien d'autres choses dignes de lecture. »), farces publiées à Amsterdam à 1700, également en vente à Bruxelles, chez Joan de Grieck, libraire au Marché-aux-Grains, proche du Mout-huys.Activités Dramaturge
LibraireNaissance 1er décembre 1628
Bruxelles
Duché de Brabant
Pays-Bas espagnolsDécès 22 octobre 1699 (à 70 ans)
Bruxelles
Duché de Brabant
Pays-Bas espagnolsLangue d'écriture néerlandais Mouvement Baroque Genres Théâtre Joan de Grieck, né à Bruxelles le 1er décembre 1628 et mort dans cette ville le 22 octobre 1699, est un libraire et dramaturge des Pays-Bas espagnols.
Sommaire
Biographie
On connaît de lui la pièce De gedwonghe Griet (Marguerite forcée), datant d’environ 1650, et son Dolenden Pelgrim (Le pèlerin errant) de 1670, dans lequel il personnalise les 7 péchés capitaux.
À partir de 1675, cet auteur bruxellois dont le nom de famille semblerait indiquer une origine grecque (lointaine ?)[1], crée un nombre de pièces de théâtre dont la plupart sera rassemblée dans un seul ouvrage publié à Bruxelles en 1700 sous le titre Het Brussels klucht-tooneel bestaende in verscheyde eerlycke Blyspelen, vermaeckelycke Historie, Natuers verborgentheden, ende meer andere Dinghen weerdig om te lezen[2],[3].
Parmi les pièces de théâtre qu’il nous a laissées, on trouve également De Ghedempte Hooghmoedt ofte hoevaerdige bedroghe Maeght [4], dont l’introduction évoque la « paix si longtemps désirée »[5] et conclue en 1697.
Ses pièces allégoriques de tendance édifiante auraient été conçues comme antidote contre le « venin pour l’âme » que présentent les « comédies malhonnêtes ».
Appréciation
Selon la critique, ses pièces excelleraient plutôt par l’esquisse psychologique des caractères que par leur originalité[6].
Dans ses poèmes, Joan de Grieck, comme son frère le poète en langue néerlandaise[7] Claudius (1625- vers 1670), se rapproche d’un Jacob Cats, comme serait d’ailleurs le cas de plusieurs auteurs brabançons de cette époque. Toutefois, lorsqu’on compare les frères De Grieck à leur illustre exemple, on aurait tendance à leur reprocher un manque d’éloquence et de contenu[8].
Trois de ses farces bruxelloises ont été publiées à Anvers en 1924 par P. de Keyser[9].
Œuvres de Joan de Grieck
- Den uytghetapten koopman ofte misluckten dragonder, sans date
- Klucht-spel van Meester Coenraedt Bierborst, 1647
- De ghedwonghe Griet, ca. 1650
- Den dolenden Pelgrim, 1670
- De heerelycke ende vrolycke daeden van Keyser Karel den V, 1675
- Den lachenden ende levenden waerseggher, 1679
- Het belachelyck klucht-spel van Lemmen met syn neus, ca. 1695
- De Ghedempte Hooghmoedt ofte hoevaerdige bedroghe Maeght, ⇒ 1697
Publications posthumes
- Het Brussels klucht-tooneel (les farces bruxelloises), 1700
- Drie Brusselsche kluchten uit de zeventiende eeuw (trois farces bruxelloises du XVIIe siècle, éd. P. de Keyser), 1925
- De vrolijke daden van Keizer Karel. Deel 1 (les actes comiques de Charles Quint), volume I, 1981
- De vrolijke daden van Keizer Karel. Deel 2 (les actes comiques de Charles Quint), volume II, 1981
Littérature sur l’auteur et son œuvre
- A. van Hoven, J. d. G. Onderzoek naar het vaderschap van zijn werken, in Verslag Koninklijke Vlaamsche Academie, 1928 ;
- Hendrikus Pomes en C.G.N. de Vooys, Boekbeoordelingen in De Nieuwe Taalgids. Jaargang 20, 1926 ;
- Th. de Ronde, Het tooneelleven in Vlaanderen door de eeuwen heen, 1930 ;
- E. Rombauts, in Geschiedenis van de letterkunde der Nederlanden, 1952 ;
- P.P. Schmidt, Het tooneel der leerlycke ende vermaeckelycke historien in Zeventiende-eeuwse kluchtboeken uit de Nederlanden, 1986.
Notes et références
- orthographe néerlandaise moderne « de Griek » - veut dire le grec De Grieck - en
- « Les farces bruxelloises, comprenant différentes comédies honnêtes, des histoires comiques, des natures cachées et bien d’autres choses dignes de lecture. »
- Amsterdam, 1888-1891, pp. 296-297 J.G. Frederiks en F. Jos. van den Branden, Biographisch woordenboek der Noord- en Zuidnederlandsche letterkunde, L.J. Veen,
- comédie dont la fin, pourtant, est triste ou, en néerlandais, droef-eyndende. « La vanité abattue ou la fille irrespectueuse trompée » ; une
- traité de Ryswick par lequel l’on a conclu la Guerre de la Ligue d'Augsbourg Il s’agit du
- 1985, pp. 231-232 [M. Kröjer et A. van Elslander] in G.J. van Bork & P.J. Verkruijsse (réd.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs, De Haan, Weesp,
- flamande au lieu de néerlandaise lorsqu’il parlent des Pays-Bas méridionaux ; apparemment pour des raisons politiques. Les auteurs français ont souvent parlé de la langue
- Amsterdam, 1822, p. 405 P.G. Witsen Geysbeek, Biographisch anthologisch en critisch woordenboek der Nederduitsche dichters. Deel 2, CAB-GYZ. C.L. Schleijer,
- La Haye/Djakarta, 1952 (second tirage), p. 186 ; la bibliothèque numérique des lettres néerlandaises, fait emploi d'une édition de 1925 et non pas de 1924. K. ter Laan, Letterkundig woordenboek voor Noord en Zuid, G.B. van Goor Zonen's Uitgeversmaatschappij,
Catégories :- Naissance à Bruxelles
- Naissance en 1628
- Décès en 1699
- Dramaturge flamand
- Écrivain flamand (avant 1830)
- Personnalité bruxelloise
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