Ibrahim Shahda

Ibrahim Shahda

Ibrahim Shahda (né le 2 octobre 1929 à Al-Azizya, mort le 28 août 1991 à Aix-en-Provence) est un artiste-peintre figuratif français d'origine égyptienne.

Sommaire

Biographie

Shahda entre à 16 ans en 1947 à l'école des Beaux-Arts du Caire. Il y travaille avec le professeur français Pierre Beppi-Martin. En 1955, trois ans après avoir terminé ses études, il remporte un prix et organise sa première exposition. À la fin de la même année, il décide de partir pour Paris.

Il s'inscrit comme élève libre aux Beaux-Arts. Il s'établit rapidement dans le sud de la France, à Carpentras, même s'il effectue de nombreux séjours dans la capitale. Une première exposition a lieu en 1958 à la galerie Arlette Chabaud à Avignon. Il remporte le prix de peinture du Festival d'Avignon avec La Femme en noir, aujourd'hui conservé au Musée Calvet. Il obtient également la même année le prix de peinture de la ville d'Aix-en-Provence.

En 1962, insatisfait, en plein doute, il choisit de retourner à Paris où il travaille dans la solitude.
En 1963, il visite l'Italie, puis la Bretagne.
En 1966, il retourne vivre en Provence, mais passe plusieurs étés en Bretagne.

La décennie suivante le voit visiter la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et l'Italie, et exposer à Paris, au Centre culturel d'Égypte, à Avignon, à la galerie Ducastel, à l'hôtel de ville de Carpentras et à Marseille.

En 1975, il est hospitalisé à Avignon. Il continue de peindre, mais se sent menacé : « Il faut arracher l'œuvre au temps. »
Il connaît une rémission, et réalise des portraits et des autoportraits à l'huile et au pastel. Il organise deux expositions à Carpentras en 1981 et 1984.

Sa santé se détériore à nouveau en 1985, mais il travaille dès qu'il le peut : huile, pastel, des natures mortes, des autoportraits et, malgré la fatigue, des paysages. Il travaille avec acharnement, jusqu'à sa mort du cancer, l'été 1991 à l'hôpital d'Aix-en-Provence.

Des expositions posthumes sont organisées en Provence et à Paris.

Style

Le style d'Ibrahim Shahda, éminemment personnel, fait néanmoins penser à de grands peintres du passé (Frans Hals, Rembrandt, Van Dyck, Goya, Velazquez, Titien et Tintoret ou, plus près de nous, Van Gogh, Cézanne, Modigliani et Soutine), ainsi qu'à deux peintres figuratifs contemporains, Zoran Music et Francis Bacon, par la force qui se dégage de ses portraits et leur refus de l'art abstrait.

Œuvres (sélection)

Le musée Calvet d'Avignon possède deux toiles de Shahda, La Femme en noir de 1958 et un autoportrait de la fin des années 1970.

Expositions

De son vivant
Expositions posthumes

Notes et références

Publications

  • 1984 : Revue Rencontres, n° 124
  • 2005 : Revue Azart[1], n° 17
  • 2009 : Ibrahim Shahda, La Rinascita, catalogue de l'exposition à la galerie Polad-Hardouin[2]
  • 2009 : « Ibrahim Shahda, chronique d'une survie », revue Vernissages, n° 5

Lien externe

Notes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ibrahim Shahda de Wikipédia en français (auteurs)

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