- Henry Fouquier
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Jacques-François-Henry Fouquier, né à Marseille le 1er septembre 1838 et mort à Paris le 30 décembre 1901, est un publiciste et homme politique français.
Fils d’un notaire de Marseille, Fouquier fit des études de médecine et de droit sans obtenir de diplôme, Fouquier voyagea pendant plusieurs années en Espagne et en Italie, où il étudia l’histoire de l’art italien avant de s’installer en Suisse, où il donna un cours à l’Institut de Genève sur la peinture italienne.
Attiré par le journalisme, il ne tarda pas à venir se fixer à Paris et bientôt après collabora à plusieurs journaux parisiens, tels que le Courrier du Dimanche, la Presse, etc., et même à des journaux de province, le Progrès du Nord, le Phare de la Loire, etc.
En 1867, il fit partie de l’expédition des Mille avec Garibaldi pour l’Indépendance belge. À son retour, il écrivit dans le Siècle, le Nain jaune, le Charivari et fit la chronique politique de la Revue germanique et la chronique d’art du Journal de Paris.
À la suite de la révolution du 4 septembre 1870 et de la proclamation de la République, il fut envoyé à Marseille avec une mission du gouvernement et y fonda le journal la Vraie République, dont il ne cessa de s’occuper que le jour où il fut nommé secrétaire général du département des Bouches du Rhône. Il remplit deux fois les fonctions de préfet par intérim durant les événements de la Commune, avant d’être être mis en disponibilité. Un peu plus tard, il fut nommé censeur de la presse au ministère de l’intérieur, poste qu’il occupa jusqu’au 24 mai 1873.
Rentrant alors dans le journalisme, il écrivit dans le Bien public, le Courrier de France et dans l’Événement, sous les pseudonymes de « Philinte » et de « Spectator ». À diverses époques, il donna de nombreux articles au Figaro, et notamment après la mort d’Albert Wolff, il y rédigea la critique dramatique. En 1873, il créa, avec Andrieux, le Petit Parisien, dont il abandonna la publication pour écrire pour XIXe siècle.
Il a aussi collaboré, sous le pseudonyme de « Colombine », au Gil Blas, où ses contributions furent l’occasion d’un procès intéressant : lors de son départ du journal, l’éditeur déclara que le nom de plume était la propriété de la publication et non de celle Fouquier. Les juges se prononcèrent en faveur de l’éditeur. Ambitionnant les succès politiques, Fouquier avait réussi à se faire élire député des Basses-Alpes en 1889, mais l’insuccès qu’il rencontra à la Chambre l’empêcha de se présenter de nouveau.
Journaliste actif et fécond, dont les chroniques étaient fort goûtées. Fouquier a laissé sur des sujets artistiques et littéraires, plusieurs ouvrages qui ne semblent pas avoir été fort appréciés, par exemple Études artistiques ; Lettres sur le Salon de 1859 ; les Artistes marseillais au Salon de 1859, l’Œuvre d’Ary Scheffer ; Vélasquez au Musée de Madrid (Marseille, 1859, gr. in-8° ; l’Art officiel et la Liberté. Salon de 1861 (Paris, 1861, in-12) ; Au siècle dernier (Bruxelles, 1884, in-12 ; La Sagesse parisienne (Paris, 1885, in-12) ; Salon illustré (Paris, 1888. in-4°).
Fouquier ne réussit pas mieux au théâtre pour lequel il avait écrit, entre autres, avec F. Carré : le Roman d’une conspiration, drame en cinq actes et huit tableaux, tiré du livre de Ranc (Paris, 1890, in-12).
Il avait épousé en 1876, la veuve d’Ernest Feydeau.
Catégories :- Critique d'art
- Dramaturge français du XIXe siècle
- Journaliste français du XIXe siècle
- Nom de plume
- Naissance en 1838
- Naissance à Marseille
- Décès en 1901
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