- Ernest Feydeau
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Ernest Feydeau (16 mars 1821- 29 octobre 1873), ou Ernest-Aimé Feydeau était un écrivain, courtier en bourses, directeur de journaux et un archéologue français.
Biographie
Il est le fils de Thome Feydeau (descendant naturel des Marquis de Feydeau), ancien officier des armées napoléoniennes qui eut deux enfants : Ernest et Alfred.
Marié en premières noces à Agnès-Octavie Blanqui, fille d'Auguste Blanqui, en 1847 (décédée le 18 octobre 1859), puis en secondes noces (30 janvier 1861) à une juive polonaise considérée comme une femme galante selon la bonne société, Léocadie Bogaslawa Zelewska, nièce du vicomte de Calonne chez qui le futur couple s'est rencontré. De ce mariage, naîtront deux enfants : Georges (1862-1921) et Valentine, née en novembre 1866, comme l'indique la correspondance de Flaubert avec Ernest Feydeau.
Ernest Feydeau est passé à la postérité grâce à son roman Fanny publié en 1858 : roman sur l’adultère et la jalousie qui eut un succès de scandale et fut reconnu comme un triomphe du style réaliste annonciateur du naturalisme.
Il écrivit aussi Mémoires d'un coulissier, qui fut une importante source d'informations sur la Bourse pour Émile Zola, lorsque ce dernier écrivait son roman L'Argent.
Il comptait parmi ses amis Gustave Flaubert et Théophile Gautier, et aussi les fréres GONCOURT qui le citent à plusieurs reprises, et le visitent alors qu'il est paralysé à la suite d'une attaque.. Il est le père de Diane-Valentine (future amie de Colette) Georges Feydeau, l’auteur de théâtre et l'arrière-grand-père d’Alain Feydeau.
Toutefois, le Paris de la médisance[1] dit qu'il n'aurait le titre de père qu'en mari complaisant. Il aurait laissé sa très belle femme Léocadie Bogaslawa Zelewska fréquenter le duc de Morny. Cependant, une autre paternité est attribuée à Charles Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III) d'après les aveux qu'aurait faits Georges Feydeau en 1919 selon une histoire que sa mère lui aurait révélé.
Ernest meurt désargenté le 29 octobre 1873 d'une rupture d'anévrisme, il est inhumé au cimetière de Montmartre. Sa veuve convole en secondes noces avec Henry Fouquier
Éditions récentes
- Théophile Gautier, souvenirs intimes, Ides et Calendes, 2000.
- Fanny, éd. Éléonore Roy Reverzy, Honoré Champion, 2001.
- Alger, Bouchène, 2003.
- Souvenirs d'une cocodette, écrits par elle-même, éd. Jérôme Solal, Mille et une nuits, 2007.
Notes et références
- Agnès de Noblet, Un univers d'artistes : autour de Théophile et de Judith Gautier, L'Harmattan, 2003, 548 p. [lire en ligne], p. 130
journal des goncourt
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