- Guillaume Boudin de Tromelin
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Guillaume Boudin de Tromelin Parlementaire français Date de naissance 26 août 1798 Date de décès 5 octobre 1875 Mandat député du Corps Législatif Début du mandat 29 février 1852 Fin du mandat 4 novembre 1863 Circonscription 3e circonscription du Finistère Groupe parlementaire Majorité dynastique Deuxième République
Second Empiremodifier Guillaume, Jacques, Frédéric Boudin de Tromelin, comte de Tromelin (26 août 1798 à Caen (Calvados) - 5 octobre 1875 au château de Coatserho (Finistère) est un homme politique français. Il siège à l'Assemblée nationale de député au Corps législatif de 1852 à 1863.
Sommaire
Biographie
Origines et enfance
Guillaume Boudin de Tromelin est le fils de Jacques Boudin de Tromelin, général de brigade sous le Premier Empire, et de Henriette Jollivet de Treuscoat.
Carrière militaire
Jeune, Guillaume Boudin de Tromelin suit la carrière des armes, comme son père et son oncle, le vice-amiral Bernard Boudin de Tromelin, comte de Tromelin (1770 - 1842), qui fut administrateur du port de Port-Louis et qui donna son nom à l'île Tromelin dans l'océan Indien.
Il parvient jusqu'au grade de capitaine d'état-major.
Carrière politique
Il brigue, sans succès, sous Louis-Philippe, les suffrages des électeurs du Finistère, avant de se rallier au gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte. Le 29 février 1852, il se fait élire député au Corps législatif, dans la 3e circonscription du Finistère, par 12 800 voix (sur 17 209 votants et 36 793 inscrits), contre 4 528 à M. Mège, député sortant.
Dans Les Profils critiques et biographiques des sénateurs, conseillers d'État et députés (1852)[1], il est présenté de la façon suivante:
« Légitimiste, libéral, noble châtelain, fils du général de l'Empire, Boudin de Tromelin, cousin de cette pauvre Mme Le Flô, qui a partagé la captivité de son mari à Ham, et partage aujourd'hui son exil, M. de Tromelin a cependant accepté l'appui du gouvernement pour sa candidature; mais il faut se ressouvenir qu'il s'était présenté ; trois fois, sous la monarchie d'Orléans, pour la députation du Finistère, et qu'il avait toujours échoué. D'un autre côté il ne faut pas oublier qu'il est le fils d'un général de l'Empire. »
Au Sénat, en 1862, lorsque les débats font rage sur l'histoire de la culture du coton en Algérie: le compte rappelle que l'expérience hollandaise en Indonésie doit conduire à éviter un écueuil:
« Exploiter cette possession sans montrer la moindre sollicitude pour les populations indigènes" car en "1823, une insurrection terrible éclate sous la conduite d'un chef militaire et religieux, Dhipo Négoro", pendant cinq ans, qui voient "8000 soldats européens périrent pour rétablir le pouvoir des Hollandais fortement ébranlé"[2]. Il faut "prendre, au contraire, pour règle l'Algérie par les indigènes, et la colonisation libre se propageant d'elle-même sans l'intervention de l'Etat »
, conclut-il.
Guillaume Boudin de Tromelin s'associe au rétablissement du régime impérial et fait partie de la majorité dynastique jusqu'en 1863. Il est réélu le 22 juin 1857 toujours avec l'appui du gouvernement, par 20 784 voix sur 20 878 votants (34 986 inscrits).
Article détaillé : Élections législatives françaises de 1857.Il ne se représente plus après cette dernière législature et se retire dans le Finistère. Il meurt le 5 octobre 1875, au château de Coatserho, à l'âge de 77 ans.
Références
- Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] « Guillaume, Jacques, Frédéric Boudin de Tromelin » , dans
- Annales du Sénat et du Corps législatif, Volumes 3 à 4, page 210
Bibliographie
- A.Robert et G.Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889
Liens externes
Catégories :- Député de la Deuxième République française
- Député du Second Empire
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