- Batignolles-Châtillon
-
Compagnie générale de Construction de locomotives (Batignolles-Châtillon) Création 1917 Dates clés 1951 : Prise de contrôle par SPIE Fondateurs Gaston Goüin Siège social Nantes (France) Activité Constructeur ferroviaire;
Industrie de l'armementSociété mère Société de Construction des Batignolles Filiales H. Ernault-Batignolles;
Batignolles-Châtillon (Mécanique générale);
Locomotives et Locotracteurs Diesel S.Amodifier La Compagnie générale de Construction de locomotives (Batignolles-Châtillon) était une filiale à Nantes de la Société de Construction des Batignolles créée en 1917. Elle eu entre autres pour activité la construction ferroviaire et la production d'armement.
Sommaire
Historique de l'entreprise
La Compagnie générale de construction de locomotives (Batignolles-Châtillon), qui s'installa à Nantes, dans le quartier Saint-Joseph-de-Porterie, a été constituée le 26 mai 1917 à la suite d'un accord entre la Société de Construction des Batignolles et la Société des forges de Châtillon-Commentry-Neuves-Maisons dont les apports représentaient presque la moitié du capital social. Edouard Goüin en fut le premier président.
Rapidement l'usine emploie plus de 3 500 ouvriers. Pour loger les ouvriers, non nantais dans une forte proportion, l'entreprise crée en 1920 les trois cités : la Halvêque, la Baratte et Ranzay, pourvues d'un certain nombre de services, notamment une école primaire et une église (Saint-Georges-des Batignolles), ainsi que de terrains de sport. Les cités, formées par 450 maisons en bois chacune dotée d'un jardin, sont construites par les Établissements Bessonneau, d'où le nom usuel de cités Bessonneau.
En 1928, la Société de Construction des Batignolles rompt définitivement avec son objet initial en fermant ses ateliers de l'avenue de Clichy, elle fait apport de sa clientèle, ses brevets, études et fabrications de locomotives à sa filiale, la Compagnie générale de construction de locomotives Batignolles-Châtillon.
En 1951, à la faveur d'une augmentation de capital, la SPIE, filiale du Groupe Empain, prend le contrôle de Batignolles-Châtillon.
En 1957 la société holding Batignolles-Châtillon est dissoute à la suite de l'apport fusion fait à la Société des Forges et Ateliers du Creusot.
Filiales
- H. Ernault-Batignolles, pour le secteur de la machine-outil (constituée en 1934)
- Locomotives et Locotracteurs Diesel S.A (absorbée en 1954)
- Batignolles-Châtillon (Mécanique générale) (constituée en 1956)
Documentaires
- Batignolles, la mémoire sur les rails
- Le pain noir et les roses rouges des Batignolles
Notes et références
Sources
- Jacky Réault, L'usine des Batignolles à Nantes , 1981
- Joël Guibert, L’usine des Batignolles à Nantes, 1989
- Batignolles : Mémoires d’usine, mémoires des cités, 1991
- Bruno Bellepomme, Les Batignolles, trois cités, un quartier, 1994
- Roger Peoc'h et Jean-Yves Le Guellaf, Notre vie de métallos batignollais de 1918 à aujourd'hui,
Voir aussi
Articles connexes
- Char Batignolles-Châtillon (nl)
- Ernest Goüin
- Ernest Goüin et Cie
- Société de Construction des Batignolles
- Spie Batignolles
- Famille Goüin
- Histoire de Nantes
Liens externes
Catégories :- Constructeur français de matériel ferroviaire disparu
- Usine d'armement en France
- Entreprise française de l'armement
- Constructeur de véhicule militaire
Wikimedia Foundation. 2010.