Georges Bareau

Georges Bareau (11 avril 1866 - 4 janvier 1931) est un statuaire et sculpteur français.

Biographie

Georges Marie Valentin Bareau est né le 11 avril 1866 à Paimboeuf, (Loire-Atlantique) où son père était charpentier.

Élève de Charles Gauthier et de Gabriel-Jules Thomas, il exposa au salon à partir de 1889. En 1893, il obtient une troisième médaille au Salon de la Société des Artistes français puis, l’année suivante une médaille de vermeil à l’Exposition Universelle de Lyon ; prix du Salon en 1895, il est classé hors-concours à l’issue de l’Exposition Universelle de Bruxelles de 1897, une Médaille d’Or à l’Exposition Universelle de 1900 à Paris couronnera sa carrière.

Il est décédé à Nantes, le 4 janvier 1931, il légua toutes ses œuvres à la ville de Saint-Nazaire et est inhumé au cimetièrre Miséricorde de Nantes^[1].

Il a été élevé au garde d’officier de la Légion d’Honneur en décembre 1906.

La Vision du poète au jardin du Ranelagh.

Son œuvre

• La mort de Léandre, statue en plâtre, récompensée par une médaille de troisième classe en 1893 puis en marbre (conservée au musée de Nantes),

• Pour le drapeau (salon de 1895)^[2],

• Monument du Docteur Alphonse Guérin à Ploërmel (1896),

• Monument aux Morts de la Guerre de 1870 à Villeneuve-sur-Lot^[3],

• Monuments des Enfants Morts pour la Patrie, Cours Saint-Pierre à Nantes (1897),

• Statue allégorique « l’Art Asiatique » pour la façade du Grand Palais de Paris,

• Le réveil de l’Humanité, statue marbre, médaille d’honneur au salon des Artistes Français de 1906, (H. 200 cm) acquise par l’Etat et en dépôt au musée municipal de Barentin, (une réplique est conservée au musée de Copenhague,

• Monument de Victor Hugo,

• Monument aux Morts du cimetière de Courbevoie,

• Statues en ciment pierre de Jean Fouquet et de Jean Briçonnet^[4] pour l’Hôtel de Ville de Tours,(hauteur 2,53 m)(1899),

• Le temps créant la sagesse : statue en marbre (H. 190 cm) acquise par le musée de Nantes en 1903,

• Le temps créant la sagesse : statue bronze patiné et marbre (1904) (h. 73 cm) (Statue offerte à Charles Boulanger, maire de Péronne de 1908 à 1928, à l'occasion da promotion de Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur en 1927)^[5] au musée Alfred Danicourt à Péronne,

• Statue de Jacques Cartier pour la ville de Saint-Malo, inaugurée en 1905. Une copie de l'œuvre a été installée sur la place du marché Jacques-Cartier, à Québec, en 1926.
  

  

  La statue de Jacques Cartier

• Monument aux Morts de Luçon,

• Monument à la mémoire de Fernand Gasnier à Saint-Nazaire,

• Monument à José Frappa à Saint-Etienne,

• La Vision du poète dans le Jardin du Ranelagh, grand haut relief en marbre (1902),

• Statue de Jules Verne dans le jardin des plantes de la ville de Nantes, inauguré le 29 mai 1910, disparue pendant l'occupation, le buste a été remplacé en 1945 par une copie réalisée par Jean Mazuet^[6]

Parmi ses bustes, il convient de citer : le buste du comte G. de Juigné 1900^[7](h. 55cm), le buste du Marquis de la FERRONNAYS (h. 55 cm), le buste de madame X (h. 64 cm) 1904, propriété de l’Etat, conservée au théâtre municipal de Saint-Lô,

Il a laissé de très nombreuses petites statues en bronze patiné qui se négocient toujours sur le marché de l’art avec une cote estimable : "Le Vainqueur" (1894), « L’appel des armes » (61 cm), « La poésie » (49,5 cm), « Diane chevauchant un aigle » (66 cm), « Allégorie de l’Histoire » (60cm), « Vox Pacis » (73 cm), « Le fauconnier » (65 cm), « La fortune » (47 cm), « Allégorie aux lettres » (80 cm), « Figure d’un laboureur » (68 cm), « le forgeron » (52 cm) ....  : la majorité d’entre elles ont été réalisées par l’atelier de fonderie de F. Barbedienne.

Liens

•  Georges Bareau sur Commons
• Sculptures à Paris sur le site Nella-Buscot
• Statues au jardin du Ranelagh sur le site Paris 1900 l'Art nouveau

Références

• Portail de la sculpture