- Gabriel Banon
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Gabriel Banon est un homme d'affaires franco-marocain, consultant international, né à Casablanca en 1928. Il partage sa vie entre le Maroc, les États-Unis et la Suisse[1].
Sommaire
Biographie
Ingénieur civil et diplômé en droit, Gabriel Banon fut directeur des usines Japy du groupe Worms de 1957 à 1961, président des usines Alfa Laval de 1961 à 1971[2], de Siersatom de 1973 à 1980 et de Sofinem de 1981 à 1984, avant d'être PDG de deux sociétés d'investissement[3]. Il fut également vice-président national du Centre des jeunes dirigeants (CJD) en France, membre du conseil du Comité national de l'organisation française et de la Fondation nationale pour l'enseignement du management[3]. Aux États-Unis, il fut membre du conseil consultatif de l'Université de Caroline du Sud à Columbia de 1986 à 1992[3]. Gabriel Banon fut conseiller pour la politique industrielle auprès du président français Georges Pompidou[3].
Après les Accords d'Oslo, en 1993, il rencontra Yasser Arafat. Celui-ci le chargea de la gestion du reversement par Israël des fonds de pension palestiniens avant de mettre un terme à cette mission fin 1996[4]. Yasser Arafat accorda également à la société International Technologies Integration Inc. (ITI), au sein de laquelle Gabriel Banon était associé avec Pierre Rizk, homme d'affaires libanais, l’exclusivité des droits pour le développement d'un nouveau service de téléphone dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, un marché de 200 millions de dollars[5].
En 1996, Gabriel Banon créa la Lettre économique palestinienne en partenariat avec l'agence de presse palestinienne Wafa. Ce mensuel cessa sa parution début 1997 sur fond de polémique avec l'agence Wafa[6].
Après la fermeture de ses bureaux[réf. nécessaire] (la société Strategic and Development Policies Advisors et la société d’éditions Pax Economica[réf. nécessaire]), Gabriel Banon quitta la France et s'installa à Casablanca[réf. nécessaire]. Il dirige depuis le Maroc[réf. nécessaire] ses sociétés d'investissements parmi lesquelles le Strategic Partners Group, basé à Gibraltar, qui développe d'importants projets hôteliers, aéroportuaires, portuaires et dans le domaine de l’énergie[7].
En 2005, il était membre du Conseil de sécurité économique de la Russie[8].
Il est depuis 2009[réf. nécessaire] le secrétaire général du groupe de travail israélo-palestinien de Caux (Suisse) pour la paix et la réconciliation (Caux Working Group for Peace and Reconciliation)[9].
Vie privée
Fils de Jacob Banon (1904-1983), juriste proche de Hassan II et importante figure de la communauté juive de Casablanca[10], il est le père de quatre enfants : Patrick, écrivain et chercheur affilié à la chaire « Management et Diversité » de l'université de Paris-Dauphine[11], Bruno, comédien et professeur d'art dramatique[12], Annie-Laure, artiste collagiste et sculptrice[13] divorcée du secrétaire d’État au Commerce extérieur Pierre Lellouche[14] et Tristane Banon, fille d'Anne Mansouret[15], née hors mariage qu'il reconnaît à sa naissance[réf. nécessaire].
Œuvres
- Le partage de la mémoire, le conseiller d'Arafat se raconte, Éditions Séguier, octobre 2010.
- La Paix de tous les dangers (la paix au Moyen-Orient), Éditions Val de France, 1998.
- Pas d'orchidées pour l'entreprise, Éditions Encre[réf. nécessaire].
- Entreprendre pour quoi faire ?, Éditions Denoël[réf. nécessaire].
- Le Parti de l'Entreprise, Éditions Fayard[réf. nécessaire].
- Vaine recherche, Éditions P. Bory[réf. nécessaire].
Notes et références
- Tristane Banon, l’ombre du père, Europe 1, 29 septembre 2011 Entretien avec Fabienne Le Moal,
- « Arafats operators unlikely Paris duo advises Palestinians on development deals mixed up Gaza phone », The Wall Street Journal, 1995). Démis de ses fonctions en raison des mauvais résultats du groupe en France selon le président du groupe Alfa Laval, Leif Rogersson (
- (en) Site du Strategic Partners Group, Limited.
- « Yasser Arafat limoge un conseiller économique français », Libération, 27 janvier 1997.
- (en) « Arafats operators unlikely Paris duo advises Palestinians on development deals mixed up Gaza phone », The Wall Street Journal, 1995.
- « Rupture entre Palestiniens et l'homme d'affaires français Gabriel Banon », Agence France Presse, 5 mars 1997[réf. insuffisante].
- Site du Strategic Partners Group, Limited
- « Les Russes s'intéressent de plus près au Maroc », L'Économiste, no 2072, 26 juillet 2005.
- « Gabriel Banon raconte Arafat au quotidien », L'Économiste, no 3422, 13 décembre 2010. Nadia Belkhayat,
- « Le père, le fils et Casablanca. Le convoi de la vérité », Maroc Hebdo international, 25 octobre 2002. Abdellatif Mansour,
- « En savoir + sur Patrick Banon », site de Patrick Banon.
- Site de l'Atelier Libre Jeu
- « Banon, Annie-Laure », Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains.
- « Exclusif : la police veut entendre la deuxième épouse de DSK », Marianne 2, 13 juillet 2011.
- « Tristane Banon, le mal-être à livres ouverts », Libération, 6 juillet 2011. Ondine Millot,
Catégories :- Personnalité politique palestinienne
- Processus de paix israélo-palestinien
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