- Bataille de ratisbonne
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Bataille de Ratisbonne
Bataille de Regensburg
Napoléon Ier, blessé au pied devant Ratisbonne, est soigné par le chirurgien Yvan, 23 avril 1809, par Pierre Gautherot Informations générales Date 19-23 avril 1809 Lieu Ratisbonne, Allemagne Issue Victoire française Belligérants Empire français Empire d’Autriche Commandants Napoléon Ier
Louis Nicolas DavoutCharles Louis d'Autriche Forces en présence 37 000 hommes 26 000 hommes Pertes 1 500-2 000 6 000 morts, blessés
ou prisonniersCinquième coalition Batailles Sables-d'Olonne - Île d'Aix - Walcheren - Lissa
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Sacile - Teugen-Hausen - Raszyn - Abensberg - Eckmühl - Landshut - Ratisbonne - Ebersberg - Piave - Aspern-Essling - Raab - Wagram - Znaïm
La bataille de Regensburg également appelée la bataille de Ratisbonne eut lieu du 19 avril au 23 avril 1809 entre la France et l'Autriche. Elle se termina par la retraite des Autrichiens.
La place de Ratisbonne est défendue par le 65e régiment, sous les ordres du colonel Coutard. Le 20 avril, à cours de munition celui-ci est obligé de se rendre aux Autrichiens de l'archiduc Charles Louis d'Autriche.
Le 23 avril, au lendemain de la bataille d'Eckmühl, la cavalerie de Napoléon déboule sur la plaine de Ratisbonne et reprend la place.
Pendant la bataille Napoléon fut blessé par une balle autrichienne, qui toucha son talon[1]ou sa cheville[2]. La balle ayant été tirée de loin ne blessa pas sérieusement l'Empereur, mais lui causa une contusion. Ce fut la seule fois que Napoléon fut blessé dans toutes ses campagnes.
Vaincue, l'armée de Charles Louis d'Autriche se réfugie en Bohême, laissant libre la route de Vienne.
Sources
- Histoire du consulat et de l'empire - Adolphe Thiers - 1851
Notes et références
- ↑ Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean Tulard, Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1995 , page 1044 (ISBN 2-221-05858-5) [détail de l’édition]
- ↑ « Tandis qu'avec une lunette l'empereur observait les lieux , il reçut une balle au coup de pied et dit avec le sang froid d'un vieux soldat : je suis touché ! Il l'était effectivement , et d'une manière qui aurait pu être dangereuse, car si la balle eut porté plus haut , il avait le pied fracassé, et l'amputation eut été inevitable ..... », in Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire, 1851, Paulin libraire éditeur, Paris, page 177 du Tome X
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