- Fort Bellecroix
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Fort Bellecroix Type Système de fortification bastionnée Architecte Fortifié par Louis de Cormontaigne Début construction XVIIIe siècle Fin construction Améliorations jusqu'en 1880 Destination initiale Fortifications nord-ouest de Metz Protection Classé MH Coordonnées Pays France Anciennes provinces de France Trois-Évêchés Région Lorraine Département Moselle Commune française Metz modifier Le fort de Bellecroix de Metz est un ancien fort militaire construit au XVIIIe siècle.
Sommaire
Contexte historique
Le toponyme Bellecroix vient de la présence d’un calvaire et d’une chapelle, rasés en 1731 pour permettre l’édification du fort de Bellecroix. Vauban avait remarqué que ce site, situé à quelques centaines de mètres du centre-ville, était mal défendu. Le maréchal Belle-Isle, gouverneur de la place forte de Metz, décide de renforcer sa défense sur les fronts nord et est, par l’érection de deux forts bastionnés, le fort Moselle et le fort Bellecroix.
Construction et aménagements
L’édification d’une double couronne de fortification est confiée à l’ingénieur militaire Louis de Cormontaigne[1]. La construction du fort Bellecroix doit protéger le front de la basse Seille, alors que le fort Moselle protège le front de la Moselle au nord-ouest de Metz. Après une série d’expropriations de 1731 à 1735, la construction du fort commence en 1736. Pour son terrassement, 6 000 hommes de troupe sont nécessaires. Ils campent sur l’île Chambière. Les travaux se poursuivent pendant quatre ans, et s’achèvent en 1740[1]. L’ensemble est formé de quatre bastions, trois courtines, trois demi-lunes et d’une lunette. Il est protégé par 3 km de fossés secs et plus de 4,6 km de galeries de contre-mine. Les fortifications sont renforcés sous Napoléon III et à la fin du XIXe siècle. Le fort est rendu obsolète par la construction des deux ceintures fortifiées de Metz après 1870, mais il est pourtant modernisé, par l’adjonction de la caserne Steinmetz le long du boulevard de Trêves.
Affectations successives
Les bâtiments servent de lieu de casernement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Ils servent ensuite d’entrepôts avant d’être désaffectés en avril 1954 et versés au domaine privé de l’État. La suppression des trois zones de servitudes militaires connexes, liées au fort de Bellecroix, permet d’ouvrir plus de 80 ha à l’urbanisation. L’espace libéré a permis l’édification, au sein même du fort et sur ses glacis, d’un parc locatif public de type grand ensemble.
Notes et références
- Gérard Michaux, « Le siècle de Belle-Isle » dans François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, pp. 265-267.
Voir aussi
Catégorie :- Patrimoine militaire de Metz
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