- Hôpital militaire du Fort Moselle
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Hôpital militaire du Fort Moselle
Ancien hôpital militaireLieu Metz Fait partie de Fort Moselle Type d’ouvrage Hôpital Construction 1732-1733 Matériaux utilisés pierre de taille Utilisation Utilisation actuelle Département de la Moselle Coordonnées modifier L’hôpital militaire du Fort Moselle est un hôpital militaire du XVIIIe siècle à Metz.
Sommaire
Contexte historique
Louis XIV reconnait l’importance militaire de la ville et y envoie l’ingénieur Vauban pour examiner les fortifications[1]. Ce dernier visite la place en 1675 et conclut : « Les autres places du royaume couvrent la province, Metz couvre l’État ». Ses plans sont en partie suivis en 1676, puis repris au début du XVIIIe siècle par son élève Louis de Cormontaigne. À cette époque, une partie des portes et remparts médiévaux est démolie et remplacée par de nouveaux ouvrages fortifiés. L'édification d'une double couronne de fortification est confiée à l'ingénieur militaire Louis de Cormontaigne[2], en sa qualité de directeur des places fortes des Evêchés, charge qu'il conserva de 1728 à 1749. La construction du fort de Bellecroix doit protéger le front de la basse Seille, alors que le fort Moselle protège le front de la Moselle au nord-ouest.
Construction et aménagements
L’hôpital militaire du Fort Moselle est construit en 1732-1733 par Louis de Cormontaigne. Prévu pour 912 lits, l'hôpital pouvait accueillir 2 000 malades ou blessés. Le bâtiment a été édifié aux frais du roi. Il sert alors d'hôpital amphithéâtre d'instruction et de perfectionnement des officiers du corps de santé militaire. Dans la nuit du 4 février 1774, un feu détruit presque entièrement l’édifice qui est reconstruit aussitôt d’après les anciens plans.
Affectations successives
Sous le 1er Empire, l'hôpital a fourni 700 chirurgiens aux Armées de l'Empereur, les deux tiers succombant sur les champs de bataille. L'hôpital cesse ses fonctions d'enseignement le 1er mai 1850, mais reste, jusqu'en 1912, hôpital de garnison de Metz. En 1946, le conseil municipal approuve le principe de cession de différents bâtiments par l'armée à la Ville de Metz. Parmi ces bâtiments, figurent la caserne de cavalerie, la caserne d'infanterie et l'hôpital militaire du fort Moselle, les casernes Chambière, Féraudy[3] et Krien, la prison militiaire, et la chapelle Saint-Pierre-aux-Nonnains[4]. Les bâtiments sont ensuite désaffectés. Ils sont actuellement occupés par des services publiques. Portes et façades sont inscrites au MH, depuis un arrêté du 17 septembre 1937.
Notes et références
- ISBN 2-87692-088-3 René Bastien, « Metz devient une ville fortifiée », p. 155-159 dans Histoire de la Lorraine, Éditions Serpenoise, 2e trimestre 1998, Metz, 224 p.,
- Gérard Michaux, Le siècle de Belle-Isle, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (pp.265-267)
- Caserne Féraudy: à l'emplacement de la caserne actuelle des pompiers de Metz.
- François Reitel, « Metz, Capitale de la région lorraine : Une difficile réinsertion dans la communauté nationale », (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, pp. 403-404.
Voir aussi
Catégories :- Hôpital de Metz
- Patrimoine militaire de Metz
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