Maison Friant

Blason Comte Friant

La Maison Friant ou les Comtes Friant sont une famille française anoblie par Napoléon Ier le 5 Octobre 1808^{[1] [2]}. Le premier titulaire fut Louis Friant, général de division^[3], lieutenant général de l'empire, pair de France, gouverneur du Luxembourg et chambellan de l'Empereur. Il fut le beau-frère de Pauline Bonaparte princesse Borghese et du Maréchal Louis Nicolas Davout duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl. Son frère Henri Friant fut fait baron et reçu la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis^[4].

Le titre de comte fut porté par notamment:

• Le comte Louis Friant (1758-1829), général de division, lieutenant général de l'empire, pair de France, gouverneur du Luxembourg et chambellan de l'Empereur.
• Le baron Nicolas-Louis Friant (1771-1833), militaire et ambassadeur.
• Le comte Jean-François Friant (1790-1867), aide de camp de Louis-Philippe Ier et commandant de la garde nationale.
• Le comte Louis François Léon Friant (1822-1899)^[5], général sous le second empire puis Inspecteur Général Permanent de Cavalerie.
• Le comte Louis François Friant né en 1822, officier de la Légion d'Honneur, chef de bataillon au 11ème régiment d'infanterie.
• Le baron Henri Friant^[6], colonel et chef d’état-major dont postérité.
• Le baron Friant, sous-préfet puis préfet du Finistère.

• Le chevalier Charles Nicolas Friant (1818-1886), grand officier de la Légion d'honneur et intendant en chef de l'armée de la Loire et de l'armée du Rhin.

Cette famille compte 5 généraux, beaucoup d'officier et de militaire, 16 membres de cette famille ont reçu la Légion d'Honneur à titre militaire. Cette famille fut proche de la Famille Bonaparte et de la Maison d'Orléans. Elle compte également 1 pair de France, 3 sénateurs, des ambassadeurs. Les diverses branches de cette famille ont été et sont présente en Picardie, en Bretagne et à Paris.

Résidences

Les principales résidences familiales des Friant fut le château de Seraincourt et le Prieuré de Gaillonet. Ces 2 édifices sont vendus fin XIXe siècle.

Hommages

• Rue Friant dans le 14e arrondissement de Paris^[7].
• Avenue du Général Friant à Savigny-sur-Orge.
• Rue Friant à Sartrouville.
• Nom Friant gravé sur l'Arc de Triomphe (8ème colonne).
• Croiseur de combat de la marine nationale française classe Friant.
• Caserne Friant à Amiens^[8].
• Square Louis Friant à Morlancourt.
• Monument à la gloire du général Friant à Morlancourt.

Bibliographie

« Maison Friant », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]

• Vie militaire du lieutenant-général comte Friant par le comte Jean-François Friant, son fils , sur Google books.

Sources

• Vie militaire du lieutenant-général comte Friant par le comte Jean-François Friant, son fils , sur Google books.
• Histoire de Morlancourt par Maurice Leroy page 423, 430 et 431^[9].
• Le guide Napoléon:4000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée par Alain Chappet, Roger Martin, Alain Pigeard page 251, 399 et 457^[10].
• Le mémorial de Sainte-Hélène, Volume 2 par le Comte Emmanuel de Las Cases page 158^[11]
• Guide napoléonien:descriptifs des musées, monuments, stèles, curiosités sur l'histoire de 1795 à 1815 en France et à l'étranger par Alain Chappet, page 171, 172 et 249^[12].
• Le Général Friant par E.-E. Théodule^[13].
• Histoire du Consulat et de l'Empire, Volume 1 Par Marie-Joseph-Louis-Adolphe Thiers page 321, 173, 319, 322, 169, 324, 315, 323, 170, 171, 167, 320, 325 et 298^[14].
• Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl: La Russie et Hambourg par Louis Adélaïde d'Eckmühl Blocqueville (marquise de), page 97, 164 et 559^[15].
• Biographie nouvelle des contemporains: ou Dictionnaire historique et ...Par Antoine-Vincent Arnault,Antoine Jay,Étienne de Jouy,Jacques Marquet de Norvins (baron de Montbreton),Norvins (M. de), page 363, 366, 365, 362, 369, 364, 368 et 367^[16].

Notes et références