Louis François Léon Friant

Louis François Léon Friant
[[Image: Général Friant alors au 9ème hussard |250px|center|]]
Naissance	16 avril 1822 Morlancourt
Décès	22 août 1899 Paris
Origine	France
Arme	Cavalerie
Grade	général de division
Années de service	1846 - 1887
Distinctions	Comte d'Empire Commandeur de la Légion d'Honneur Médaille militaire
Autres fonctions	Inspecteur général permanent de cavalerie
Famille	Maison Friant
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Louis François Léon Friant est un général de division^[1] français né le 16 avril 1822 et mort le 22 aout 1899 à son domicile 5 rue Vignon à Paris. Membre de la Maison Friant et Petit-fils du général comte Louis Friant^[2].

Famille

Louis François Léon Friant est membre de la Maison Friant, il est le fils du comte Jean-François Friant^[1] commandant de la garde nationale et aide de camp de Louis-Philippe Ier qu'il suivi en exil. Il est le petit-fils de Louis Friant, général de division, lieutenant général de l'empire, pair de France, gouverneur du Luxembourg et chambellan de l'Empereur. Il est le neveu du général baron Friant et le petit-neveu du maréchal Louis Nicolas Davout duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl.

Jeunesse

Il entre à Saint-Cyr en 1842 "Promotion du Tremblement" puis à l'école de cavalerie de Saumur en 1844^[3]. Il est affecté au 7e régiment de cuirassiers de Meaux en 1846. Promu capitaine^[4] le 25 octobre 1851 il est avec son régiment envoyé à Versailles^[2].

Carrière sous l'Empire

Le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte lui permet de devenir adjudant-major en 1852. En 1858 Napoléon III décide de faire de Friant son officier d'ordonnance. Il participe à la Campagne d'Italie (1859)^[1] avec la maison de l'empereur et prit part aux batailles de Magenta et de Solferino^[2]. Souhaitant resté à Versailles il est promu le 23 mai 1860 chef d'escadron^[4] au 1^er de carabiniers. En 1866 il commande la cavalerie de la garde impériale. Lieutenant-colonel^[4] en 1867 il commande un régiment à Sedan, Il combattit à Metz, principalement celle de Rezonville du 16 août 1870, où il commandait son régiment qui fut dès le matin fortement engagé avec l’ennemi. Il combattit de nouveau lors du Siège de Metz (1870). Il fut également présent à la bataille de Saint-Privat. La capitulation de l'armée française l'oblige à déposé les armes et il reste en captivité jusqu'à la paix avec les autres officiers français^[2].

Carrière sous la République

Il est promu colonel du 9^e de hussards à Lunel le 22 juillet 1871^[2]. Le 30 septembre 1875, il est promu général de brigade et reçut le commandement de la 1^re brigade de chasseurs d'Épinal. Entre 1876 et 1877 il commande la 1^re brigade de chasseurs de la 6^e division de cavalerie. De 1878 à 1881 il reçoit le commandement de la 6^e brigade. Le Général Friant transfère son Quartier Général à Gray auprès du 1^er Dragons et commande le 9^e hussards. En 1882 il commande la 2^e Brigade de Dragons de la 1^re divisions de cavalerie. Le 28 mai 1883 il est promu général de division^[2]. La même année il est investit des charges d'Inspecteur Général Permanent de Cavalerie.

Le 20 décembre 1886, il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur.

Le 27 mai 1887 il est mis à la retraite, il se retire à Paris à son domicile 5 rue Vignon. Il décède le 22 août 1899 à l'âge de 67 ans.

Hommage du Figaro le 23 août 1899

DEUIL. Le général comte Friant, depuis longtemps souffrant, est mort l'avant-dernière nuit dans son appartement, 5, rue Vignon. Avec lui disparaît l'un de nos plus brillants officiers de cavalerie et l'un des sportsmen les plus accomplis. Il était membre du Jockey, du cercle de l'Union, du cercle de la rue Royale, de la Société hippique, de l'Omnium, des Acacias et de la Société des Guides. Président du Cercle de la rue Royale depuis la dernière reconstitution de ce cercle, il fut constamment réélu dans ces fonctions qu'il exerçait avec un tact exquis. Affaibli par l'âge, il avait démissionné l'an dernier et on lui donna pour successeur le duc de la Trémoille. Il fut aussi président de la Société des guides et son coach, mené par lui avec la plus grande correction, tint toujours la tête des brillants défilés des mails sur la place de la Concorde. Démissionnaire depuis deux ans, il eut pour successeur M. de la Haye-Jousselin. Le général comte Friant, mort presque octogénaire, était de taille moyenne, bien prise, sobrement élégante. Sa moustache et son impériale restèrent toujours du plus beau noir, car il tenait à ne pas paraître vieux. Petit-fils du célèbre Friant, l'un des plus glorieux généraux de la République et de l'Empire, il était le fils du Comte Jean-François Friant, qui fut aide de camp du roi Louis-Philippe, commanda en chef pendant quelque temps la garde nationale de Paris, après la mort du général Lobau. Ce fut lui qui, lors de la Révolution, accompagna le roi Louis-Philippe dans son exil en Angleterre. Le général comte Friant, commandeur de la Légion d'honneur, avait été mis à la retraite en 1887. Ses obsèques seront célébrées vendredi prochain à la Madeleine.^{[2] [5]}

Documents

Commandeur de la Légion d'Honneur

Légion d'honneur

Régiment Hussard

Décorations

Rubans aux couleurs des décorations françaises

• Commandeur de la Légion d'Honneur le 20 décembre 1886. Officier le 19 octobre 1871.
• Médaille militaire
• Médaille commémorative de la campagne d'Italie (1859)
• Médaille commémorative de la guerre 1870-1871

Le 20 décembre 1886, il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur (Notice n^o LH/1037/90) ^[2][6].

Voir aussi

• Maison Friant

Sources

• Titres et confirmations de titres: Monarchie de Juillet, 2^e République, 2^e Empire, 3^e République, 1830-1908 par Albert Révérend (vicomte), Jean Tulard.
• La princesse Julie Bonaparte marquise de Roccagiovine et son temps. Mémoires ...Par Isa Basso Dardano 110, 111 et 567^[7].
• Annuaire officiel des officiers de l'armée active Par France. Ministère de la guerre page 500^[8].
• Journal militaire officiel / Bulletin des nominations et promotions page 131^[9].

Notes et références

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