Escadrille SPA 153

Escadrille SPA 153
[Insigne de l'escadrille]

Gypaète de gueule et d'argent empiétant un anneau magique du même

Escadrille SPA 153
Type Escadron de Chasse 1/3 Navarre
Statut actif
Date création 1 juillet 1917
Date dissolution
Base Base aérienne 133 Nancy-Ochey
Appareil Mirage 2000D

L'Escadrille SPA153 est une escadrille de l'Armée de l'Air française créée lors de la première guerre mondiale. Elle est toujours active et est la 2ème des 3 escadrilles de l'Escadron de chasse 1/3 Navarre sur la base aérienne de Nancy-Ochey.

Sommaire

Origine

Le faucon égyptien de la 153 est le fait du Lieutenant Gigodot, égyptologue amateur averti, qui veut ainsi évoquer la lutte éternelle entre le Bien et le Mal à laquelle prend à ce moment part son escadrille dans le ciel français. Il est le premier commandant d'escadrille dans l'histoire de la N153 puis SPA153. La définition héraldique complète est : Faucon égyptien de gueule et d’argent, becqué et armé d’or, le demi-vol dextre étendu et le demi- vol senestre abaissé, empiétant un anneau magique du second métal.

Historique

La première guerre mondiale

L'escadrille SPA 153 a été constituée le 1 juillet 1917 à Etampes sous la dénomination N153[1]. Le premier vol de l'escadrille dura 35 minutes, a été réalisé par le sous-lieutenant Brantome et s'est déroulé le 3 juillet 1917 sur l'avion n°4489[2]. Elle est équipée successivement de Nieuport de chasse biplace puis de Nieuport 24 et 24bis. A ce moment-là, elle appartient à la IIIème Armée en compagnie des NI67, N82 et C46. En août 1917, arrivée des SPAD S.VII puis des SPAD S.XIII.

Le 12 décembre 1917, transformation de la N153 en SPA153[3].

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SPAD S.XIII

Elle rejoint alors le Groupe de combat n°18 (GC18) avec les SPA48, SPA94 et SPA155.

Le GC18 est lui-même intégré à l'Escadre de chasse n°1 en mars 1918. Elle regagne Plessis-Belleville pour freiner l'offensive allemande contre le front britannique. Subissant de lourdes pertes, 6 tués, elle termine la guerre avec 13 victoires homologuées dont 3 Drachen et 3 probables.

Les as de l'escadrille sont le sous-lieutenant Barcat (mort en combat aérien le 16 juillet 1918) avec 5 victoires homologuées et 1 probable, et l'adjudant Halberger avec 5 victoires homologuées.

L'entre-deux guerres

L'escadrille sera dissoute le 6 février 1919 à Malzéville puis recréée comme la 10ème escadrille du 1er RAC le 1 août 1920 à Thionville. A cette période, les escadrilles sont composées de 10 appareils qui peuvent être de type différents. Au SPAD XIII, se rajoute en 1922 le Nieuport Delage NiD29.

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Dewoitine 500

Elle deviendra la 6ème escadrille du 38ème RAM le 1 mars 1924. En 1929, elle passera alors sur LGL32.
Le 19 octobre 1924, la SPA153 remporte le concours de tir aérien, le concours de patrouille et termine à la 3ème place du concours du plus beau vol individuel. L'année suivante, remporte une nouvelle fois le concours des patrouilles.
Après la dissolution de ce régiment le 16 septembre 1933, la SPA 153 quitte Thionville pour Reims où elle forme avec la SPA 95 le Ier Groupe de Combat de la 6ème Escadre, le GC I/6.
En novembre 1933, l'escadrille reçoit ses premiers MS225.
Le 11 août 1934, la 6ème Escadre de Reims intervertit son numéro avec la 42ème Escadre de Chasse Mixte[4] qui était basé à Chartres et la SPA 153 devient donc la 2ème escadrille du GC I/42 et le 30 septembre 1935 arrivée des Dewoitine 500 et 501.
Le 15 octobre 1936, l'Escadre devient la 4ème Escadre de Chasse Mixte par conséquent la SPA 153 devient la 2ème escadrille du GC I/4 toujours en compagnie de la SPA 95 et obtiendra ses premiers Curtiss H75 en avril 1939, à l'aube du second conflit mondial.

La seconde guerre mondiale

La campagne de France: septembre 1939 - juin 1940

Stationné à Reims lors de la mobilisation de 1939, le GC I/4 composé des SPA 95 et SPA 153 accomplit sur Curtiss H75 plus de 400 sorties d'interception et de missions de reconnaissance. Lors de l'attaque allemande, il couvre les mouvements de la VIIème Armée engagée en Belgique mais doit se replier d'urgence sur Villacoublay où il est chargé de la couverture de la région parisienne et de la protection de la basse Seine: en raison de l'avance allemande, le groupe se trouve contraint de rallier l'Afrique du Nord. Il quitte le territoire français le 23 juin 1940 à bord du navire "La Mayenne" et arrive à Oran le 26 juin 1940. Le 30 juin 1940, le groupe est au complet à Meknes. La campagne de France se termine pour le GC I/4 avec 35 victoires sûres et 7 probables pour 15 blessés et 11 tués dont le chef du groupe, le commandant Heurtaut mort le 10 mai 1940. Le 20 mai 1940, ordre est donné au groupe de rejoindre Villacoublay, pendant ce transfert l'échelon lourd sera fait prisonnier au prix de nombreux combats avant de déposer les armes à court de munitions. Seuls 7 mécaniciens réussiront à rejoindre Villacoublay.

DAKAR: juin 1940 - novembre 1942

Après l'attaque de Mers el-Kébir (golfe d'Oran, Algérie), le GC I/4 reçoit comme mission d'interdire le survol de Dakar aux anglais à partir de septembre 1940. Une de ses missions aura été entre autre d'assurer la protection du cuirassé RICHELIEU cible des avions torpilleurs britanniques.

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[Bases de stationnement]


À partir du 14 novembre 1940, premiers départs pour Bamako du groupe, pour effectuer des stages d'entrainements. Le groupe reviendra à partir de janvier 1941 à Dakar. Le 27 mars 1941, un Fulmar du 800ème squadron se pose par erreur à Dakar. Son équipage est fait prisonnier, et les pilotes du groupe en profiteront pour effectuer quelques heures de vol sur cet avion!

Intégration au FAFL et la Campagne d'Afrique: novembre 1942 - juillet 1944

Après le débarquement en Afrique du Nord, les forces françaises d'Afrique du Nord (AFN) et d'Afrique Occidentale Française (AOF) rejoignent les F.A.F.L. et donc les alliés en novembre 1942.
Le 20 décembre 1942, la SPA 124 "Jeanne d'Arc" rejoint le GC I/4 sur la base de Dakar Ouakam avant d'être dissoute le 13 juillet de la même année.
Le 27 janvier 1943, le GC I/4 s'envole pour Bamako pour former un corps expéditionnaire en Afrique Occidentale Française (AOF).
Avril 1943, les États-Unis ré-équipent les forces françaises en matériels plus récents, et ce sont les premiers entrainements sur P39 Airacobra en vue du futur remplacement des Curtiss toujours sous le commandement du capitaine Barbier. Les avions arriveront officiellement dans l'unité entre le 24 juin et le 1er juillet 1943.
En septembre 1943, une directive arrive de Londres pour que chaque groupe français prenne le nom d'une province française. Le premier nom proposé est Flandres car c'est dans cette région que le groupe a vécu ses plus durs combats mais ce nom est déjà utilisé par un autre groupe FAFL. Se sentant un peu oublié du commandement, le groupe cherche un nom marquant ce sentiment d'abandon et c'est le nom Navarre qui sera choisi, cette province étant une petite parcelle de France mais toujours associée à la France dans cette expression connue de tous, "de France et de Navarre". Le GC I/4 devient donc le GC I/4 "Navarre".
La mission principale de groupe devient alors la protection de bateaux en haute mer, mission extrêmement difficile pour les P39 monomoteurs, lents et peu manœuvrants, c'est la période du Costal Command qui perdurera jusqu'en juillet 1944.
Le 18 mars 1944, le LTT Auber emmène le LTT Lacombe à bord de son P39 pour qu'il constate lui-même les vibrations: "Je fais enlever les postes radios, l'IFF positionnés sur le plancher au-dessus du moteur et je me glisse dans cet emplacement (NDLR: sur P39, le moteur se situe derrière le cockpit), ma tête était à côté de celle du pilote(…).Jamais je n'avais vu vibrer pareillement une planche de bord, toutes les aiguilles des instruments de vol battaient à un tel point qu'il était impossible de faire une lecture correcte[5]."
Bilan du Coastal command:

  • 1928 sorties en protection de convois,
  • 236 sorties en scramble,
  • 150 sorties en sea rescue,
  • 245 missions de sweep soit 2559 sorties pour un total de 4090 h de vol, avec 6 victoires homologuées sur des JU88.

Retour en France: juillet 1944 - septembre 1945

Le 21 juillet 1944, la SPA153 poursuit ses combats avec des avions américains mais est équipée désormais de P47 Thuderbolt. Elle change également de mission, passant sous le TACTICAL COMMAND, elle et tout le GC I/4 doivent maintenant attaquer les voies de communications, des véhicules ainsi que des trains. Ils rejoignent tous leur nouvelle base de déploiement situé à Alto en Corse dès le 27 juillet 1944. Ils participent à partir du 2 août à des missions de bombardement sur le nord de l'Italie. "Dès le 6 août, commençant à opérer seul, il endommagea deux ponts routiers dans la même journée et détruisit le lendemain, par deux coups directs un pont voie ferrée entre Allessandria et Ovada. Trois jours après, il se signala tout particulièrement en coulant dans le port d'Impéria un navire de dix mille tonnes"[6].
Vint ensuite le débarquement en Provence et l'opération_dragon."Pour être efficace, l'attaque des pièces lourdes exigeait l'emploi de bombes de 1000 livres. Jusqu'alors les Groupes ne s'en étaient jamais servis. Cette charge supplémentaire (…) changeait les conditions du décollage et le rendait plus difficile. Trois jours auparavant, le Capitaine de Montravel en avait fait l'essai avec des bombes inertes, de façon à expliquer aux pilotes les directives nécessaires."[7].
Le GC I/4 Navarre poursuit sa remontée vers la frontière allemande, il arrive le 08 septembre 1944 à Ambérieu. "Pour l'instant tout le monde se tenait encore dans le bâtiment principal de l'usine, (…) sauvé par un F.F.I. (…) au moment où il allait sauter comme les autres. Sept tonnes de dynamite subsistaient encore lorsqu'on l'occupa."[8].
"Le 22 novembre, le GC I/4 détruisit en une seule mission vingt-sept véhicules, une automitrailleuse, une locomotive et un bâtiment, (…)" [9].
Le 29 décembre 1944, l'échelon volant se pose sur l'aérodrome de Dole-Tavaux[10].
Le 28 mars 1944, c'est pour rejoindre la base de Luxeuil que l'ensemble du groupe prend l'air. Durant toute cette période, les bombardements sur Frieburg et sa région étaient quotidiens.
Le 12 avril 1944, c'est pour s'occuper de la poche de Royan et de rendre à la navigation les 2 bords de la Gironde que les avions de la SPA 153 sont déployés à Bordeaux. Le 20 avril 1945, le groupe rentre à Luxeuil. Le 25 avril 1944, départ pour Strasbourg-Geispolsheim, la nouvelle base d'affectation de la SPA153 et ce jusqu'à l'armistice.
Le 1er mai 1945, le GC I/4 "Navarre" effectue sa dernière mission de la seconde guerre mondiale. Le GC I/4 Navarre termine le conflit avec 6 victoires homologuées, 13 tués. Ce qui fait un total pour toute la période du conflit: 48 victoires sûres, 8 probables, 43 appareils perdus, 22 tués.


L'après-guerre

Le GC I/4 quitte Strasbourg pour Trêves jusqu'en mai 1947 puis à Friedriechshafen jusqu'en août 1948. Le 1 juillet 1947, le GC I/4 change de dénomination et devient le GC I/3 Navarre, et reçoit ses premiers Spitfire MkIX en juin 1948. Dernier vol sur P47 Thuderbolt le 24 mai 1948.


Des guerres coloniales à la guerre froide

Le groupe part le 4 septembre 1948 en Indochine pour effectuer des missions d'appui au sol des troupes amies. 198 sorties effectuées en octobre 1948, 324 sorties pour le mois de décembre.
Le 5 février 1949, dernière mission mixte mettant en œuvre les avions des 2 escadrilles. Le lendemain la SPA 153 fait mouvement sur Langson, le but étant de disséminer plusieurs groupes pour gagner du temps d'intervention. Retour pour l'échelon aérien le 27 novembre 1949 avec un bilan pour 14 mois de campagne de 3856 sorties pour 3938 heures de vol où il stationnera désormais de nouveau à Friedrichshaffen en attendant la remise en état du terrain de Reims.
Le 7 juin 1950, le groupe reçoit ses premiers Vampire.
Le 15 novembre 1950, 12 Vampires quittent définitivement l'Allemagne pour Reims.
Le GC I/3 Navarre devient Escadron de Chasse 1/3 Navarre le 1 novembre 1950. La SPA153 reste la 2ème escadrille de l'escadron; À partir du 17 février 1951, l'escadron vole successivement sur trois versions du F-84 jusqu'en 1959.
L'escadrille est engagée lors de la Crise du canal de Suez en 1956 alors qu'elle vole sur F-84F. du 1er au 30 octobre 1956, exercices combinés avec les britanniques. Les 2 premiers jours de novembre correspondent au début des hostilités. Des missions de mitraillages, de bombardements et de tirs de roquettes sur les terrains d'aviation égyptiens bordant le canal de Suez seront réalisées. Les avions sont équipés avec 6 mitrailleuses de 12,7 mm de 300 coups chacunes et 8 roquettes de 5 inch. À partir du 7 novembre, l'activité est quasi nulle. Le bilan de l'opération est de 1456 roquettes tirées, 107000 projectiles de 12,7 mm tirés en 318 missions soit 440 heures. Retour de tous les appareils le 23 décembre 1956.
Le " NAVARRE " échange ensuite ses F84F contre des Republic F100D Supersabre en 1959.
Le 15 juin 1961, il s'installe sur la base de Lahr en Allemagne fédérale. À partir du 16 mai 1963, sa mission de défense aérienne est remplacée par la mission de frappe nucléaire; l'escadron assurera une alerte de jour à 2 avions en 15 minutes et une alerte de nuit à 4 avions en 30 minutes.
À partir de septembre 1961, de nombreux pilotes et mécaniciens de l'escadrille participeront à des missions de maintien de l'ordre en Algérie.
En novembre 1962, le premier officier renseignement est affecté au 1/3.
Le 2 juin 1966, arrivée des Mirage IIIE et déménagement de la base de Lahr en août 1967, en raison du départ de la France de l'OTAN, pour sa base définitive, la base de Nancy-Ochey. Elle y retrouve la 7ème Escadre qui vole sur Mystère IV.
Les missions seront désormais:

  • l'aide à la pénétration grâce au missile AS-37 Martel,
  • la couverture des forces terrestres par des missions d'appui au sol avec des bombes classiques et l'AS30,
  • la défense aérienne avec le Matra R530.

Fin 1969, la mission de défense aérienne est allégée, et les missiles MATRA R530 sont remplacés par des Sidewinder. En avril 1971, les équipages participent aux premiers stages d'informations sur le missile AS37 Martel et l'escadron achève sa transformation en juin 1974. La mission principale devient alors la pénétration offensive avec le Martel, ses missions secondaires seront l'assaut conventionnel et la défense aérienne.
Le 17 mai 1973 la 7ème Escadre quitte Nancy-Ochey pour Saint-Dizier ce qui permet aux 2 escadrons de la 3ème Escadre de quitter leurs tentes et shelters pour des bâtiments définitifs.
L'escadron va se spécialiser dans l'attaque de bateaux, le 19 mai 1980, le CNE Veron est le premier a tiré un AS37 bon de guerre sur un navire situé au large de l'île du Levant, mission couronnée de succès. Un jumelage franco-canadien est effectué avec la 433ème escadrille de Bagotville en juin 1972, octobre 1976 et septembre 1980.
L'EC I/3 perd sa mission Martel en 1991 au profit de l'AS-30 IR, la même année, l'escadron va retrouver l'Afrique lors d'un échange avec les Mirage F1 marocains de Sidi Slimane.
Le 12 mars 1993, dernier vol sur Mirage IIIE au 1/3 Navarre, capitalisant un total de 97.528h55 de vol en 109.069 sorties.

L'arrivée du Mirage 2000D

Dès mars 1993, l'escadron commence sa transformation sur Mirage 2000D à Mont-de-Marsan, alors que l'arrivée officielle de l'avion s'est déroulée sur la base de Nancy le 29 mars 1994.
L'entrée en service se fera en plusieurs étapes:

  • Avions du 601 au 606 livrés au standard R1N1L (capacité AS-30L seule)
  • Avions du 607 à série du 620 au standard R1N1 avec capacités air-sol réduites (Bombe F4[11])

Tous ces avions seront modifiés début 1995.
Le 23 juillet 1993, premier tir AS-30L de nuit effectué par un équipage de l'Armée de l'air, en l'occurrence les capitaine Schiltz , de la SPA153, et le sous-lieutenant Warme du 1/3 Navarre. Ce tir permet de valider le système d'arme du Mirage 2000D avec l'AS 30L. Quelques jours plus tard, la cellule RAPACE est créée avec 6 avions. Cette cellule regroupe le noyau dur des équipages formés sur Mirage 2000D à Mont-de-Marsan, elle n'est donc composée que d'anciens. Il faut noté la constitution d'une 3ème escadrille, la SPA 62 et son coq de combat rejoignent l'EC I/3 Navarre le 23 janvier 1995.
À partir du 19 février 1994, la cellule RAPACE est déclenchée, un ensemble composé de l'escadron 1/3 avec ses Mirage 2000D et l'escadron 2/3 et ses M2000N K2 se dirigent vers Cervia (Italie) en mars 1994, c'est le début des opérations pour le Mirage 2000D

Deny Flight puis Deliberate Force de 1994 à 1996

Le 12 avril 1993, l'Opération Deny Flight est déclenchée. Cette opération qui consiste en l'application de la résolution[12] 816 du conseil de sécurité de l'ONU, en mettant en place une une zone de vol interdite au-dessus de la Bosnie-Herzégovine. L'ONU et l'OTAN étendent par la suite cette opération à l'appui aérien rapproché des forces de la FORPRONU. De mars 1994 au 23 décembre 1995, l'Escadron 1/3 Navarre sera présent avec ses Mirage 2000D pour effectuer essentiellement des missions de Close Air Support. Pendant le mandat de Deny Flight, l'opération Déliberate Force va se déclencher. En effet entre le 30 août et le 20 septembre 1995, 1026 bombes et missiles air-sol vont être tirés sur des positions militaires de Bosnie-Herzégovine. L'escadron va s'illustrer avec le tir de 2 AS-30L (sur les 4 tirés par le Mirage 2000D) de 2 membres de ses équipages, le capitaine Tiraboshi et le lieutenant Viau. Cette opération reste dans les mémoires de la base de Nancy avec la perte d'un M2000N K2 touché par un SA-7 le 30 août 1995, l'équipage restera 104 jours aux mains des serbes avant d'être libéré.
A l'issue de cette campagne, l'escadron rentre à Nancy et poursuit sa transformation avec l'arrivée de nouveaux armements comme la BGL-1000.

Le Kosovo de 1999 à 2001

Suite à une résolution de l'ONU, les Mirage 2000D vont retourner en Italie mais sur la base d'Istrana cette fois pour l'opération Allied Force. Après une campagne de bombardement intense entre le 23 mars et le 10 juin 1999, l'essentiel des missions se résumera à du Close Air Support.
Les configurations des avions pour les missions de bombardements étaient:

L'escadron verra l'avènement de la GBU-12 pendant cette opération.
Les forces aériennes françaises ont effectué environ 2 000 sorties durant ce conflit et 420 missions ont réalisé un tir effectif de 988 bombes[13] dont 398 bombes lisses de 250 kg et missiles.
Fin juillet 2001, le dernier Mirage 2000D décolle de la base d'Istrana avec le capitaine Dillenseger de la SPA153 aux commandes.

L’Afghanistan de 2002 - de nos jours

Manas 2002 - 2005

A la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, une coalition organisée par les États-Unis avec l'Alliance du Nord et de nombreuses nations occidentales ont pour objectif de capturer Oussama Ben Laden, détruire l'organisation Al Qaeda qui possédait des bases dans le pays.
L'Escadron de Chasse 1/3 Navarre sera leader lors du premier déploiement des Mirage 2000D sur la base Bichkek-Manas au Kirghizistan en février 2001 dans le cadre de l'opération "Héraclès". Rapidement, les forces françaises sont mises à contribution en participant à l'opération américaine "Anaconda" où 47 bombes GBU-12 ont été tirés du 1er au 18 mars 2002.
La configuration des Mirage 2000D est:

  • 1 Magic II + 2 GBU-12 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II)
Dushambé 2005 - 2007

Pour diminuer le temps de transit et être plus réactif, l'Armée de l'air redéploye ses forces aériennes sur la base de Dushambé au Tadjikistan. L'Escadron de Chasse 1/3 Navarre est leader sur le 2ème détachement, et c'est le 01 octobre 2005 qu'une patrouille mixte de l'EC 02.003 et de l'EC 01.003 ouvrira le feu sur des positions talibanes en renfort des forces spéciales françaises[14]. L'équipage du 1/3 était composé d'un pilote de la SPA95 et du capitaine Hermetet de la SPA153. Il s'agit du premier tir de l'ère Douchanbé et le premier tir français depuis "Anaconda".
L'opération française se nomme désormais opération "Serpentaire".
Le Mirage 2000D verra arriver des postes radio cryptés pendant cette période.
La configuration des Mirage 2000D est:

  • 2 GBU-12 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II ) + DDM[15].

La perte du MAGIC II s'explique par l'absence totale de menace air-air.

Kandahar 2007 – de nos jours

En septembre 2007, les escadrons déménagent[16] [17] [18] de nouveau et vont stationner sur la base de Kandahar. Les 6 premiers mois les équipages logeront sous tentes avant d'avoir des bâtiments aux normes anti-roquettes…
La configuration des Mirage 2000D est:

  • 2 GBU-12 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II ) + DDM.

En janvier 2010, apparition de la munition à guidage Laser et/ou GPS, la GBU-49 qui permet aux équipages de tirer sur des coordonnées à travers une couche nuageuse par exemple.
En janvier 2011, la liaison 16 fait son apparition sur le Mirage 2000D et est employée pour la première fois dans un contexte opérationnel.

République démocratique du Congo (RDC) en 2003

Suite à une résolution[19] de l'ONU pour venir en support de la MONUC, l'opération Mamba-Artémis est déclenchée par la France entre 6 juin et 6 septembre 2003. Les Mirage 2000D sont déployés sur la base de Ndjamena au Tchad et voleront au-dessus de la RDC quotidiennement. Des Show of Forces [20] seront réalisés à plusieurs reprises mais aucun armement ne sera délivré.
Les 2 détachements étaient composés de personnels des 3 escadrons et des membres de la SPA 153 étaient bien évidemment présents.
La configuration des Mirage 2000D est:

  • 2 GBU-12 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II ) + DDM.


La Campagne de Libye mars 2011 - oct 2011

Le 19 mars 2011, la France intervient militairement[21] en Libye après le vote aux Nations-Unies de la résolution[22] 1973. Les premières missions décollent de Nancy puis quelques jours après les avions sont déployés sur la base de Solenzara. Une fois de plus, l'EC 01.003 Navarre se distingue en participant à la première mission du conflit.
Le 26 mars, le capitaine Buscaglia et le capitaine Hermetet de la SPA 153 illumine la première GBU-49 tirée sur le théâtre libyen
Le 28 mars, le lieutenant Picchiottino de la SPA 153, avec son pilote le capitaine Galantin, illumine la 1ère GBU-24 de l'armée de l'air tirée en opération.
Le 10 août, le commandant Boireau, ancien commandant d'escadrille de le SPA153, illumine la 1ère GBU-16 de l'armée de l'air tirée en opération.
Le 18 avril 2011, les Mirage 2000D sont redéployés sur la base aérienne de Chania en Crète[23] où ils opérèrent jusqu'au 31 octobre 2011, date à laquelle l'OTAN cessa les hostilités suite à la chute de la ville de Syrte[24].
Les configurations des avions pour les missions de bombardements étaient:

  • 1 Magic II + 1 GBU-24 ou 1 GBU-16 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II) + DDM,
  • 1 Magic II + 2 GBU-12 ou 2 GBU-49 ou 2 GBU-22 sous fuselage + 2 bidons sous voilure + 1 POD de désignation Laser (PDLCTS ou ATLIS II) + DDM,
  • 1 Magic II + 1 SCALP sous fuselage + 2 bidons sous voilure + DDM.


Les commandants de l'escadrille

Capitaine Gigodot 1 juillet 1917 25 septembre 1918 Lieutenant Viguier 30 septembre 1918 18 novembre 1918
Lieutenant Pellet 19 novembre 1918 16 mars 1919 Lieutenant de Cazeau 1 août 1920 ???
Lieutenant Borne septembre 1933 mai 1936 Lieutenant ??? puis Lieutenant O'Byrne mai 1936 août 1939
Capitaine Barbier 26 août 1939 10 juin 1940 Lieutenant de Montravel 11 juin 1940 20 novembre 1940
Capitaine Viguier 21 novembre 1940 22 juin 1942 Capitaine Delfino 23 juin 1942 26 juillet 1943
Lieutenant Husson 27 juillet 1943 6 mars 1944 Lieutenant Minot 21 mars 1944 26 juillet 1944
Capitaine Fabry 27 juillet 1944 8 mai 1945 Capitaine Lacolle mai 1945 31 août 1949
Capitaine Collin septembre 1949 31 mai 1950 Capitaine Chausse 1 juin 1950
Lieutenant Crassous 1 juillet 1955 août 1957 Sous-lieutenant Biju-Duval septembre 1957 août 1958
Lieutenant Azimont 1 septembre 1958 30 juin 1961 Lieutenant Rolland-Billecart 1 juillet 1961 31 août 1963
Capitaine Rouault 1 septembre 1963 31 août 1964 Capitaine Razbinski 1 septembre 1964 31 août 1966
Capitaine de Rougevin-Baville 1 septembre 1966 31 août 1968 Capitaine Coeuret 1 septembre 1968 31 août 1971
Capitaine Portat 1 septembre 1971 31 août 1973 Capitaine Peccavy 1 septembre 1973 31 août 1976
Capitaine Capponnex 1 septembre 1976 31 août 1979 Capitaine Rossia 1 septembre 1979 31 octobre 1981
Capitaine de Gaudemaris 1 septembre 1981 31 août 1982 Capitaine Lamendin 1 septembre 1982 31 août 1984
Capitaine Garnier 1 septembre 1984 31 août 1986 Capitaine Bouvarel 1 septembre 1986 31 août 1988
Capitaine Saussier 1 septembre 1988 31 août 1990 Capitaine Bougueret 1 septembre 1990 31 août 1993
Capitaine Schiltz 1 septembre 1993 31 août 1996 Capitaine Barret 1 septembre 1996 31 août 1997
Capitaine de Rivals-Mazères 1 septembre 1997 31 août 1999 Capitaine Piaugeard 1 septembre 1999 31 août 2001
Capitaine Périchaud 1 septembre 2001 31 août 2002 Capitaine Serventon 1 septembre 2002 31 août 2005
Capitaine Dillenseger 1 septembre 2005 31 août 2007 Capitaine Houlot 1 septembre 2007 31 août 2009
Capitaine Boireau 1 septembre 2009 30 avril 2011 Capitaine Longeard 1 mai 2011

Appareils Successifs

Nieuport 24

Nieuport 24"
Caractéristiques techniques du Nieuport 24
Envergure 8,18 m
Longueur 5,88 m
Poids maxi 544 kg
Vitesse maxi 187 km/h
Moteur Le Rhône
Plafond 5500 m soit 18 045 ft
Armement 1 mitrailleuse

SPAD VII

SPAD VII
Caractéristiques techniques du SPAD VII
Envergure 7,82 m
Longueur 6,10 m
Poids maxi 740 kg
Vitesse maxi 192 km/h
Moteur Hispano-Suiza 8a puis 8ac
Plafond 5334 m soit 17 500 ft
Armement 1 mitrailleuse Vickers de soit 7 7 mm

SPAD XIII

SPAD XIII
Caractéristiques techniques du SPAD XIII
Envergure 8,25 m
Longueur 6,25 m
Poids maxi 845 kg
Vitesse maxi 234 km/h
Moteur Hispano-Suiza 8B-V8
Plafond 6650 m soit 21 820 ft
Armement 2 mitrailleuses Vickers synchronisées soit 7 7 mmavec 500 cartouches chacune

Nieuport Delage 29

NiD.29 du 33e RAM.jpg
Caractéristiques techniques du NiD 29
Envergure 9,70 m
Longueur 6,50 m
Poids maxi 1192 kg
Vitesse maxi 236 km/h
Moteur Hispano-Suiza 8Fb
Plafond 7700 m soit 25 000 ft
Armement 2 mitrailleuses Vickers synchronisées soit 7 7 mm

Loire-Gourdou-Leseurre LGL.32

|}

Fichier:,,,
Loire-Gourdou-Leseurre LGL.32
Caractéristiques techniques du LGL.32
Envergure 12,20 m
Longueur 7,55 m
Poids maxi 1376 kg
Vitesse maxi 237 km/h
Moteur Gnome et Rhône Jupiter 9Ac
Plafond 8750 m soit 28 710 ft
Armement 2 mitrailleuses

Morane-Saulnier_MS.225

|}

Fichier:,,,
Morane-Saulnier_MS.225
Caractéristiques techniques du MS.225
Envergure 10,56 m
Longueur 7,24 m
Poids maxi 1580 kg
Vitesse maxi 335 km/h
Moteur Gnome et Rhône 9Kbrs
Plafond 9500 m soit 31 170 ft
Armement 2 mitrailleuses fixes Vickers de 7,7 mm montées sur le fuselage

Dewoitine D500 - D501

Dewoitine D500
Caractéristiques techniques du D500
Envergure 12 m
Longueur 7,74 m
Poids maxi 1,710 t
Vitesse maxi 359 km/h
Moteur Hispano-Suiza 12 Xbrs
Plafond 11 000 m soit 36 090 ft
Armement 4 mitrailleuses

Curtiss H75

Curtiss H75
Caractéristiques techniques du H75
Envergure 11,38 m
Longueur 9,75 m
Poids maxi 2608 kg
Vitesse maxi 520 km/h
Moteur Pratt & Whitney R-1830-SC-G Twin Wasp
Plafond 10000 m soit 36 090 ft
Armement 4 mitrailleuses fixes soit 7 5 mm

P-39 "Aircobra"

P-39 "Aircobra"
Caractéristiques techniques du P39
Envergure 10,36 m
Longueur 9,19 m
Poids maxi 3,765 t
Vitesse maxi 620 km/h
Moteur Allsion V-1710-83 de 1200 CV
Plafond 9 000 m soit 29 530 ft
Armement 1 canon de 37 mm dans le moyeu de l'hélice

2 mitrailleuses de 12 mm synchronisées

4 mitrailleuses de 7,62 mm dans les ailes

2 bombes de 125 kg sous les ailes ou 1 bombe de 227 kg

P-47 "Thunderbolt"

P-47 "Thunderbolt"
Caractéristiques techniques du P47
Envergure 12,40 m
Longueur 11,99 m
Poids maxi 8,8 t
Vitesse maxi 690 km/h
Moteur Pratt et Witney de 2 000 ou 2 200 CV, hélice quadripale de près de 4 m de diamètre
Plafond 12 800 m soit 42 000 ft
Armement 8 mitrailleuses de 12,7 mm dans les ailes

18 bombes incendiaires ou 2 bombes de 227 kg (napalm ou non) ou 6 de 100 kg sous les ailes

1 belly tank de 75 gallons


SPITFIRE MkIX

SPITFIRE MkIX
Caractéristiques techniques du SPITFIRE MkIX
Envergure 11,23 m
Longueur 9,47 m
Poids maxi 3100 kg
Vitesse maxi 575 km/h
Moteur Rolls-Royce Merlin 61 12-Cylindres en V
Plafond 13105 m soit 43 000 ft
Armement 1 canon Hispano de 20 mm et 1 mitrailleuse Browning calibre 12 7 mm

De Havilland Vampire

Vampire
Caractéristiques techniques du Vampire
Envergure 11,58 m
Longueur 9,37 m
Poids maxi 5,63 t
Vitesse maxi 860 km/h - Mach 0,78
Moteur Gobelin II de 1,36 t de poussée
Plafond 12 192 msoit 40 000 ft
Armement 7 points d’emport

2 réservoirs de 454 l

F-84 "Thunderjet"

F84 E&G
Caractéristiques techniques du F84G
Envergure 11,1 m
Longueur 11,6 m
Poids maxi 10,6 t
Vitesse maxi 1 000 km/h
Moteur Allison J35-A-29 2,5 t de poussée
Plafond 16 000 m soit 52 500 ft
Armement 6 mitrailleuses de 12,7 mm

8 roquettes HVAR ou 2 bombes de 100 à 1 000 livres

Des réservoirs de 230 ou 450 gallons

North_American_F-100_Super_Sabre

F-100
Caractéristiques techniques du F-100
Envergure 11,82 m
Longueur 14,36 m
Poids maxi 15800 kg
Vitesse maxi 1 390 km/h
Moteur Pratt & Whitney J57-P-21A
Plafond 14020 m soit 46 000 ft
Armement 4 canons M39 calibre 20 mm

3 402 kg de charge utile (bombes, roquettes, missiles air-air, réservoirs)

Mirage IIIE

Caractéristiques techniques du Mirage III E
Envergure 8,22 m
Longueur 15 m
Poids maxi 13,7 t
Vitesse maxi 750 kts ou Mach 2
Moteur SNECMA ATAR 9C de 6T de poussée en PC
Plafond 16770 m soit 55 000 ft
Armement 7 points d'emport

2 canons DEFA de 30 mm avec 2 x 125 obus

1 missile AS30 ou AS37 Martel

Bombes d'appui Tactique BAT 120

2 AIM9-B Sidewinder puis 2 Magic I en 1991

Roquettes de 68 mm

Mirage 2000D

Caractéristiques techniques du Mirage 2000 D
Envergure 9,1 m
Longueur 15 m
Poids maxi 16,5 t
Vitesse maxi 750 kt ou Mach 1,5
Moteur SNECMA M53 P2 de 9,7T de poussée en PC
Plafond 16770m soit 50 000 ft
Armement 9 points d'emport mais pas de canon

2 réservoirs de 2000 L ou 1 de 1300 L supersonique

2 missiles infra-rouges Magic II

4 bombes de 250 kg

2 GBU-12 de 500 Lb

2 GBU-22 de 500 Lb

2 GBU-49 de 500 Lb

1 GBU-16 de 1000 Lb

1 GBU-24 de 2000 Lb

1 missiles de croisière APACHE ou SCALP


Liens externes

* (fr) Le site d'Albin Denis, une référence pour la 1ère guerre mondiale

Notes et références

  1. N pour Nieuport
  2. Extrait des journaux de l'unité, p3
  3. SPA pour SPAD
  4. Groupe de Chasse Mixte car était composé d'un Groupe de Chasse de jour et d'un Groupe de Défense de nuit
  5. Extrait de l'historique de l'Escadron de chasse 01.003 Navarre p327
  6. Extrait du journal de marche du GC I/4 p11
  7. Extrait du journal de marche du GC I/4 p13
  8. Extrait du journal de marche du GC I/4 p19
  9. Extrait du journal de marche du GC I/4 p29
  10. Site relatant l'activité aérienne sur cet aérodrome
  11. La bombe F4 est une bombe d'exercice de 16kg reproduisant la balistique d'une MK-82
  12. Résolution 816 du Conseil de sécurité des Nations Unies
  13. RAIDS (hors-série n°33), les ailes françaises au combat, 1994-2009
  14. Communiqué du ministère de la Défense
  15. DDM est le détecteur de départ missile, permettant d'avertir l'équipage en cas de tir missile IR sol-air
  16. Communiqué du ministère de le Défense sur les premières missions depuis Kandahar
  17. Communiqué du ministère de le Défense sur l'arrivée de Mirage 2000D
  18. Communiqué du ministère de le Défense sur le déploiement à Kandahar
  19. Résolution 1484 du Conseil de sécurité
  20. manœuvre d'intimidation qui consiste à survoler en très basse altitude à très grande vitesse une position ennemie avec pour objectif de la mettre en garde et de cesser toutes velléités envers les forces amies. L'étape suivante sera un tir de sommation ou un tir de mise hors d'état de nuire de ladite position.
  21. Point de situation du ministère de la Défense
  22. Résolution 1973 de Conseil de sécurité des Nations-Unies
  23. Communiqué du ministère de la Défense sur le déploiement en Crète
  24. Article de presse du 21 octobre 2011



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