Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty

Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty
Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty
Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty.jpg

Naissance 20 février 1815
Dijon
Décès 14 mars 1895
Dax
Nationalité Drapeau de France France
Pays de résidence Drapeau de France France
Profession Militaire

Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty est nommé général de brigade en février 1869. Sa brigade est en deuxième ligne en aout 1870 lors de la Bataille de Frœschwiller-Wœrth. En septembre 1871 suite à la capitulation à la Bataille de Sedan de 1870 il est mis en retrait d'emploi pour avoir continuer un commandement actif alors que l'armée s'était rendue.

Il s'installe alors à Bagnères-de-Bigorre et est initiateur de l'observatoire du pic du Midi de Bigorre.

Sommaire

Biographie

Le Général Nansouty et l'ingénieur Vaussenat

Champion Dubois de Nansouty est le petit-fils du Président de Brosses et neveu de Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty.

Il épouse le 14 juillet 1851 Hortense-Fanny-Rosalie de Dion[1].

Après sa carrière militaire il s’intéresse à la Conchyliologie, la géologie et la paléontologie.

Plaque inaugurale au Pic du Midi de Bigorre

Le 19 aout 1864 à l’Hôtel des voyageurs au Cirque de Gavarnie Nansouty n’est pas parmi les fondateurs de la société Ramond; société savante et de montagnards, où sont également Charles Packe; Émilien Frossard , le comte Henry Russell ; par la suite le Dr Costallat, Célestin-Xavier Vaussenat mais il en sera le président de 1865 à sa mort. À partir de ce groupe de personnes est lancé le projet d’études à partir du Pic du Midi de Bigorre. Célestin-Xavier Vaussenat se charge de trouver les fonds nécessaires à ce projet.

Parmi les donateurs la Société Ramond, Montréjeau Charles Baggio de Carvin, Paul Bert d'Auxerre, M Offshein de Paris.


Nansouty restera huit ans au col de Sencours, en contrebas du Pic du Midi de Bigorre où il y fait des observations météorologiques de routine dans une station météorologique provisoire est installée en 1873.

Le 14 décembre 1874 il doit quitter les lieux. Une plaque commémorative est posée en 1974 au col de Sencours pour la première et dernière retraite du Général et ses hommes en ce lieu inhospitalier.

Le 31 décembre 1875, de Monts il est rejoint par Roger de Monts pour fêter le nouvel an au sommet du Pic du Midi de Bigorre. De là vient sa vocation à Roger de Monts pour les ascensions hivernales.

Carrière militaire

État de services

Il rentre à l’ École des pages de Charles XI pendant trois ans mais les Trois Glorieuses l’en excluent.

Il s’engage en septembre 1837, il est affecté au 12e régiment d’artillerie et devient brigadier fourrier et maréchal des logis en décembre 1938.

Puis il est affecté en décembre 1840 au 8e régiment de hussards en formation. En avril 1841 il devient sous-lieutenant au 7e Régiment de Hussards. En juillet 1842 il part en Algérie française où il est transféré à la cavalerie indigène.

Le 19 juillet 1845 il devient lieutenant et passe au 3e régiment de spahis algériens, et capitaine en mars 1847 sous les ordres du Général Yussuf[2].

Il revient en France en juin 1851 au 7e régiment de cuirassiers puis en août 1852 au régiment des Guides de la Garde Impériale sous les ordres d’Auguste Regnaud de Saint-Jean d'Angély. Élie de Comminges dans son ouvrage Souvenirs d'enfance et de régiment, Paris, 1930 le décrit de la manière suivante : M. de Nansouty, mon chef d'escadron, un type de vieil africain à moustaches et à barbiche énormes, mal embouché, égrenant un chapelet de jurons à faire dresser les cheveux sur la tête, passant alors pour un brave à trois poils, un sabreur fini. En janvier 1853 il nommé chef d’escadron et lieutenant-colonel en août 1857 au 6e régiment de Lanciers, et colonel en août 1861 au 8e régiment de Lanciers.

En février 1867, il retourne en Afrique pour mettre sur pied le 4e régiment de chasseurs d'Afrique.

Il est nommé général de brigade en février 1969 et général de division à titre provisoire en novembre 1870, et part pour Toulouse traiter les troubles suite à la commune (ligue su Sud-Ouest). Son commandement n'est pas un succès car il refuse de faire tirer sur les insurgés, il se trouve assiégé dans la caserne et il est remplacé dans son commandement.

Il est déclassé en général de brigade en avril 1871 et il est affecté aux Hautes-Pyrénées, puis mis en retrait d’emploi. Suite à un violent courrier au conseil, il écope par le ministre de soixante jours de prison qu’il exécute à Bayonne. En janvier 1872, il est réintégré, mais reste en disponibilité sans affectation.

Blessures

Peu avant Prise de la smala d'Abd El Kader par le duc d'Aumale , le 14/5/1843 il est cité à l'ordre de la division d'Oran lors du combat de Sidi El Rashed où il est blessé à la tête.

Hommages

Officier de la Ordre national de la Légion d'honneur le 8 aout 1847, vingt-cinq ans de service, dix campagnes et une citation[3].

Bibliographie

Photothèque

Notes et références

  1. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe Volume 21 , Bureau de la publication, 1865 , A lire
  2. L’annuaire de l’état militaire,1847 ,lire
  3. Bulletin des lois de la République franc̜aise, Volume 22, Imprimerie nationale, 1864, A lire

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty de Wikipédia en français (auteurs)

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