- Barrières Sur Les Frontières
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Barrières de séparation internationales
Pour consulter un article plus général, voir : Barrière de séparation.Les barrières de séparation internationales sont des barrières physiques édifiées par certains États à proximité de leurs frontières extérieures. Employée d'abord au temps de la guerre froide, cette pratique a connu un nouvel essor au début du XXIe siècle. La construction de ces barrières poursuit plusieurs objectifs :
- limiter l'immigration de travailleurs pauvres,
- réduire l'activité de mouvements séparatistes, de groupes terroristes ou criminels,
- empêcher la contrebande
- empêcher l'introduction de produits illicites (drogue, armes) sur le territoire national.
Dans la liste suivante, le pays indiqué en premier est généralement le constructeur de la barrière.
Sommaire
Europe
- Royaume-Uni
- Le Mur d'Hadrien construit par les Romains.
- Est-Ouest
- Pendant la guerre froide, le bloc soviétique ou « Europe de l'Est », était séparée de l'Europe occidentale par des barrières de nature variée, l'ensemble étant désigné par l'expression « rideau de fer ». Berlin-Ouest était de même entouré par le mur de Berlin.
- Chypre Nord-République de Chypre
- La « Ligne verte » ou « Ligne Attila » entre les parties Nord et Sud de l'île (1974) : 180 km.
Moyen-Orient
- Israël-Palestine
- En Cisjordanie : commencée en 2002, cette « barrière de sécurité » a pour but de préserver le territoire israélien et certaines colonies israéliennes de Cisjordanie des attaques terroristes palestiniennes. Une partie de cette « barrière de sécurité », qui doit être longue d'environ 681 km, est un mur[réf. nécessaire].
- Koweït-Irak
- Commencée en 1991, renforcée depuis 2004
- Arabie saoudite-Irak
- En Arabie saoudite, les autorités ont décidé de construire une barrière de protection moderne avec l'Irak pour empêcher les terroristes d'entrer sur le territoire saoudien[1].
- EAU-Oman
- Les Émirats arabes unis édifient à leur frontière avec le sultanat d’Oman une barrière afin notamment de dissuader l'immigration clandestine[1].
- Arabie-Yémen
- Commencée en 2003 (en) Saudi-Yemen barrier
En Amérique
- États-Unis-Mexique
- Une partie de la frontière est protégée par des barrières. Le Secure Fence Act [2], promulgué en 2006, prévoit d'étendre considérablement les barrières existantes. Il devrait y avoir environ 1 200 km de frontières fortifiés fin 2008 [3],[4]. Les installations bénéficient en outre d'importants moyens technologiques : le Secure Fence Act prévoit ainsi la mise en place de systèmes d'éclairage, de capteurs et de radars. Selon un sondage, 53 pour cent des Américains seraient hostiles à ce projet [5].
Asie de l'Est
- Chine-Corée du Nord
- Au nord de la ville de Dandong, les autorités chinoises ont aménagé une barrière de fils de fer barbelés, pour éviter l'afflux d'immigrés illégaux nord-coréens[1][6].
Asie du Sud
- Inde-Pakistan (Cachemire) (en) Indian Kashmir barrier
- Inde-Bangladesh
- L'Inde devrait avoir achevé fin 2007 la construction d'une barrière le long de toute sa frontière avec le Bangladesh, c'est-à-dire sur plus de 4 000 km. D'après le gouvernement indien, cette barrière a plusieurs raisons d'être : enrayer l'immigration illégale, limiter les trafic de drogues et d'armes, ainsi que couper certains mouvement indépendantistes actifs du Nord-Est de l'Inde (Tripura, etc.) de leurs camps d'entraînement au Bangladesh. Le gouvernement du Bangladesh nie l'existence de camps d'entraîmements [7]. L'armée des frontières (Border Security Force) tente de contrôler cette immense frontière [8].
- Pakistan-Afghanistan
- Le Pakistan entreprend depuis mars 2007 la construction d'une barrière de séparation sur sa frontière avec l'Afghanistan. La clôture devrait, à terme, mesurer 32 km de long [9] et traverser le territoire pachtoune. L'objectif du gouvernement d'Islamabad est d'empêcher les islamistes armés d'entrer en Afghanistan depuis le Pakistan.
Asie Centrale
- Turkmenistan-Ouzbékistan
- Ouzbékistan-Kirghizistan ((en) Uzbek-Kyrgyzstan barrier)
- Kazakhstan-Ouzbékistan (Kazakh-Uzbekistan barrier )
- Ouzbékistan-Afghanistan
Afrique
- Espagne-Maroc
- Les villes autonomes espagnoles de Ceuta et de Melilla, enclavées sur la côte méditerranéenne du Maroc, sont séparées du territoire marocain par des doubles clôtures de 6 m de hauteur, pour arrêter l'immigration clandestine : les barrières de Ceuta et de Melilla.
- Maroc-Sahara occidental
- Le Maroc a construit à partir de 1980 une barrière pour protéger le Sahara occidental sous contrôle marocain des incursions du Front Polisario.
- Botswana-Zimbabwe
- Le Botswana a mis en place une barrière métallique électrifiée de 2,50 m de haut, longue de 500 km sur sa frontière avec le Zimbabwe, empêchant toute migration du travail en provenance de ce pays.
Notes et références
- ↑ a , b et c Pascal Boniface, Des murs en guise de frontières, sur le site web de l'institut de relations internationales et stratégiques, 19/10/2006, [lire en ligne]
- ↑ lire le texte
- ↑ « George W. Bush signe la loi autorisant la construction d'un mur à la frontière mexicaine », Le Monde, 26 octobre 2006 [lire en ligne]
- ↑ http://www.geographie-sociale.org/mexique-usa-frontiere.htm la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis]
- ↑ Sondage réalisé du en octobre 2006 auprès de 1 013 personnes par Opinion Research Corp. et rendu public sur CNN ; cité dans « George W. Bush signe la loi autorisant la construction d'un mur à la frontière mexicaine », Le Monde, 26 octobre 2006 [lire en ligne]
- ↑ Masahiko Takegoushi, Yomiuri Shimbun, « Un nouveau rideau de fer », Courrier international, 23 octobre 2006 [lire en ligne]
- ↑ article de worldpress, décembre 2006
- ↑ Frédéric Bobin, « Face aux "menaces", l'Inde renforce sa frontière avec le Bangladesh », Le Monde, 10 juillet 2007 [lire en ligne]
- ↑ « Un mur sur la frontière afghane », Courrier international, 22 mars 2007 [lire en ligne]
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Géographie sociale et politique, des études de cas.
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