- Bataille d'Innsbrück
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Bataille d'Innsbrück Informations générales Date 12 - 13 avril 1809 Lieu Innsbrück Issue Victoire tyrolienne Belligérants Empire français
Royaume de BavièreTyrol Commandants 12 avril:
• Kinkel
13 avril:
• Baptiste Pierre Bisson• Martin Teimer von Wildau Forces en présence 12 avril:
1 régiment
13 avril:
3 800 hommes6 000 hommes Pertes 12 avril:
garnison capturée
13 avril:
3 800 prisonniersCinquième coalition Batailles Sables-d'Olonne - Île d'Aix - Walcheren - Grand Port - Lissa
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Sacile - Teugen-Hausen - Raszyn - Abensberg - Eckmühl - Landshut - Ratisbonne - Ebersberg - Piave - Aspern-Essling - Raab - Gratz - Wagram - Znaïm
Traité de Schönbrunn
Rébellion du Tyrol
Sterzing - Innsbrück - Kufstein - Volano - Lofer - Waidring - Wörgl - Strass im Zillertal - 1re Bergisel - 2e Bergisel - Franzensfeste - Pontlatzer Brücke - 3e Bergisel - Unken - Lueg - Hallein - Melleck - 4e Bergisel - Pustertal - Meran - Sankt Leonhard in Passeiermodifier La bataille d'Innsbrück se déroula lors de la rébellion tyrolienne de 1809.
Sommaire
Prise d'Innsbrück
En mars 1809 la petite ville d'Axams, s'était révoltée contre la conscription bavaroise et était parvenus à faire reculer les soldats sans effusion de sang. Aussi le 10 avril 1809, le commissaire Lodron, informé de l'arrivée en renfort d'une colonne, ordonne l'envoi d'un peloton de soldats à Axams afin de réprimer la révolte. Les Bavarois exigent l'arrestation des meneurs et soumettent la ville à l'amende. Mais les habitants, informés de l'entrée imminente des troupes autrichiennes dans le Tyrol, prennent le armes et menés par l'aubergiste Georg Bucher mettent les soldats en fuite[1].
L'insurrection s'étend, des milliers de paysans prennent les armes et marchent sur Innsbrück. Lodron donne des ordres pour maintenir le calme dans la ville mais à Zirl, deux compagnies sont vaincus par 600 paysans avec perte de 70 hommes, plusieurs postes militaires situés autour de la ville sont attaqués et désarmés. Le soir du 11 avril, Innsbrück est complètement encerclée[1].
Le 12 avril, à l'aube, les paysans lancent l'assaut. Trop inférieurs en nombre, les Bavarois reculent, le général Kinkel envoie alors le maire et le conseil municipal négocier avec les insurgés. Mais cette mesure est prise trop tardivement, les Tyroliens s'emparent d'un pont sur l'Inn et toute la ville tombe ainsi en leur pouvoir. Les Bavarois se rendent, plusieurs sont exécutés sommairement (2 500 morts selon le maréchal Berthier, mais ce nombre est très vraisemblablement grandement exagéré) la plupart des prisonniers sont cependant bien traités. Kinkel et ses officiers d'état-major tentent de se cacher, mais ils sont découverts et capturés, de même que le commissaire Lodron, dont la demeure est en outre mise à sac. Un officier cependant, le colonel Difurth, refuse de se rendre et est tué à la suite de multiples blessures. Seulement 400 soldats bavarois parviennent à s'enfuir. À 10 heures, les combats sont finis[1].
Dans les heures qui suivent le chaos règne dans Innsbrück, vers midi Martin Teimer von Wildau se présente dans la ville, se fait reconnaître comme représentant de l'empereur d'Autriche et tente d'organiser les insurgés. Les prisonniers bavarois sont enfermés à Zirl ou Hall[1].
Capitulation du général Bisson
Le lendemain, 13 avril le général Bisson, à la tête de 2 500 soldats français et 1 300 soldats bavarois arrivent en vue d'Innsbrück. Mais ses soldats sont épuisés, pendant tous le trajet dans les montagnes ils ont été harcelés par les miliciens tyroliens qui les fusillaient depuis les hauteurs ou provoquaient des éboulements ou des avalanches. Martin Teimer se présente alors devant le général Bisson et le somme de se rendre, ce dernier constatant que ses troupes sont encerclées, se résout à signer l'acte de capitulation[1].
Bibliographie
- Jean Sévillia, Le chouan du Tyrol, Andreas Hofer, Pérrin, coll. « Tempus », 1991, (ISBN 978-2262008246 et 978-2262017286), p. 115-122.
Notes
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