- Bataille de Sterzing
-
Bataille de Sterzing Informations générales Date 11 avril 1809 Lieu Sterzing Issue Victoire tyrolienne Belligérants Royaume de Bavière Tyrol Commandants • Andreas Hofer Forces en présence 400 à 500 hommes
1 canon5 000 hommes Pertes 40 morts
420 prisonniers80 morts Cinquième coalition Batailles Sables-d'Olonne - Île d'Aix - Walcheren - Grand Port - Lissa
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Sacile - Teugen-Hausen - Raszyn - Abensberg - Eckmühl - Landshut - Ratisbonne - Ebersberg - Piave - Aspern-Essling - Raab - Gratz - Wagram - Znaïm
Traité de Schönbrunn
Rébellion du Tyrol
Sterzing - Innsbrück - Kufstein - Volano - Lofer - Waidring - Wörgl - Strass im Zillertal - 1re Bergisel - 2e Bergisel - Franzensfeste - Pontlatzer Brücke - 3e Bergisel - Unken - Lueg - Hallein - Melleck - 4e Bergisel - Pustertal - Meran - Sankt Leonhard in Passeiermodifier La bataille de Sterzing se déroula lors de la rébellion tyrolienne de 1809.
La bataille
Début avril 1809, des centaines de paysans tyroliens armés de fusils, de faux, de gourdins ou de fourches se rassemblent au Sandhorf, l'auberge de Andreas Hofer. Ce dernier décide d'attaquer Sterzing défendu par les troupes bavaroises du 4e bataillon d'infanterie légère. Le 10 avril, à la tête de 5 000 hommes[1] de Meran et de Passeiertal, il traverse le col du Jaufen[2].
Le lendemain matin, la fusillade s'engage entre les Tyroliens et les Bavarois, aux portes de la ville. Cependant les insurgés sont tenus en respect par la pièce d'artillerie. Les Tyroliens cachent alors plusieurs de leurs meilleurs tireurs dans trois charettes de foins, celles-ci conduites par des femmes, sont amenés près des soldats bavarois qui ne se méfient pas. Les tireurs abattent alors par surprise les servants du canon et le gros des forces insurgées lance alors une charge générale qui vient à bout de Bavarois. Leur major et plusieurs soldats se rendent et sont enfermés dans un château. Les Bavarois ont perdu 40 hommes et les Tyroliens 80[2], 420 Bavarois ont été fait prisonniers[1].
Sterzing ne reste cependant que peu de temps aux mains de Tyroliens, quelques heures plus tard ils évacuent la ville suite au signalement, dans la vallée de l'Eisack, d'une colonne de plusieurs milliers de soldats français et bavarois commandés par le général Bisson. Le lieutenant-colonel bavarois Wreden aurait alors voulu incendier la ville, mais en aurait été empêché par le général Bisson[2].
Dés le lendemain les franco-bavarois poursuivent leur route vers Innsbrück et les insurgés réinvestissent la ville, provoquant ainsi la victoire des Tyroliens qui produit un grand retentissement dans tout le Tyrol[2].
Bibliographie
- Jean Sévillia, Le chouan du Tyrol, Andreas Hofer, Pérrin, coll. « Tempus », 1991, (ISBN 978-2262008246 et 978-2262017286), p. 113-114.
- Digby Smith, The Napoleonic Wars Data Book, London: Greenhill, 1998, (ISBN 1-85367-276-9), p. 285.
Notes
Catégories :- Tyrol
- Bataille de 1809
- Bataille des guerres napoléoniennes
Wikimedia Foundation. 2010.