- Applevage
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Applevage Création 1886 Disparition 1963 Fondateurs Gottignies Personnages clés Gottignies Forme juridique Société anonyme Siège social Paris (France) Activité fonderie, remontée mécanique Produits téléphériques, télécabines, téléskis, matériel ferroviaire, grues et ponts roulants modifier Applevage, ou également Société de constructions et de locations d'appareils de levage et de matériel de travaux publics, était une entreprise de construction mécanique française implantée 75 rue Vitruve à Paris.
Ses ateliers, situés à Rousies, étaient spécialisés dans la production remontées mécaniques, plus particulièrement téléphériques, mais également de grues, ponts roulants et matériel ferroviaire. La société a également produit quelques télécabines et téléskis.
Applevage a été absorbée par la société française Fives Lille-Cail en 1963.
Sommaire
Réalisations notables
Parmi les réalisations de la société, on peut citer la grue Applevage n°14, construite en 1937, et installée sur le Port Lympia à Nice. Elle est classée monument historique par arrêté du 27 mars 2000 et obtient le label « Patrimoine XXe siècle » le 1er mars 2001[1].
Le constructeur a également participé au développement du transport par câble. Sa première réalisation est le téléphérique du Sancy installé au Mont-Dore en 1936, toujours en service.
Applevage a par ailleurs réalisé dans les Andes à Mérida (Venezuela), le plus haut téléphérique du monde, avec une gare d'arrivée au sommet du Pico Espejo à 4 765 mètres d'altitude[2]. La construction de cet appareil s'est entamée en 1956 pour s'achever au mois de mars 1960[3]. La ligne, longue de 12,5 kilomètres, se divise en quatre tronçons et possède une dénivelée totale de 3 188 mètres[3]. Le câble du dernier tronçon assure une portée de 5 007 mètres de distance sans appui intermédiaire[3].
L'entreprise a également construit dans les années 1950 les télécabines débrayables quadriplaces du Jaillet à Megève, du Moucherotte à Saint-Nizier, des Carroz d'Arâches et du Col de la Faucille, d'un genre particulier. La technologie employée ne faisait pas appel à celle d'une attache classique venant pincer le câble, mais à un crochet situé au sommet d'une demie suspente basse, solidaire de la cabine, qui venait s'accrocher à une demie suspente entraîneuse, solidaire du câble via une pince fixe[4].
Notes et références
- Label patrimoine XXe siècle, Direction régionale des Affaires culturelles, paca, 2008 Jean Marx,
- Téléphérique de Mérida sur http://www.venezuelatuya.com
- (es)Fracis Rivero M. Taller, Visitando a Mérida, ULA, 2001
- (mul)Roman Gric, ISR 50 ans, ISR, 2007 [lire en ligne], p. 50 (21 sur PDF)
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Constructeur de remontées mécaniques disparu
- Constructeur français de matériel ferroviaire disparu
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